@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

mardi 3 mars 2009

***Le Grenelle de la Mer est lancé... !***

***Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des Transports et Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie ont lancé le Grenelle de la Mer.

Lettre de missions à « La Boudeuse »
Il s’agit d’une mission au service des objectifs majeurs qui constituent l’étude de la biosphère, du réchauffement climatique, de la protection de l’environnement et du développement durable.

Dans le domaine scientifique, l’équipage de « La Boudeuse » et ses équipes de spécialistes s’attacheront à l’étude des problématiques environnementales du bassin amazonien et de l’océan Pacifique : déforestation, pollution des fleuves, montée des eaux dans les îles isolées, dégradation des biotopes, disparition des espèces animales et végétales...
Dans le domaine des relations entre les peuples, l’équipage de « La Boudeuse » s’attachera, dans les mêmes régions géographiques de l’Amérique du sud et de l’Océanie, à l’étude des groupes humains les plus menacés par les mutations du monde moderne.

Dans le domaine de l’information et de la communication, l’équipage de « La Boudeuse » fera part de ses travaux au plus grand nombre avec les moyens offerts par les technologies de l’information.

Les premières orientations du Grenelle de la Mer

*Premier défi : mieux connaître la mer et son état

Nous devons réunir tous nos efforts, avec les Etats de l’Union européenne et au niveau mondial pour mieux explorer ce monde encore largement inconnu et évaluer en même temps les conséquences déjà certaines des activités anthropiques.
les océans représentent près de 361 millions de km2
ils abritent une faune et une flore d’une très grande diversité allant du plancton microscopique au plus grand mammifère, la baleine bleue (30 m, 190 tonnes)

Les océans recèlent des ressources vitales (les ressources aquatiques fournissent environ ¼ de
l’approvisionnement mondial en protéines animales) et fournit des services écologiques indispensables aux communautés vivantes sur terre, tels que la régulation du climat, des cycles
biochimiques ou la production d’oxygène (70% de l’oxygène vient du phytoplancton).

L’océan est également le plus grand réservoir de chaleur de la planète. 30 % de l’énergie stockée est restituée à l’atmosphère par évaporation sous forme de chaleur latente pour former les nuages. Les pôles également jouent un rôle fondamental dans la situation géoclimatique de la « planète bleue ».

*Deuxième défi : conforter les activités maritimes et littorales qui sont essentielles à nos économies
En Europe la mer fait vivre environ 4 millions de personnes pour une richesse créée représentant de 3 à 5 % du PIB européen, soit 1 154 milliards d’euros.

Le transport maritime est un vecteur essentiel du commerce mondial : environ 90% du commerce mondial s’effectue par voie maritime, un mode de transport particulièrement respectueux de l’environnement (5 fois moins d’émission de C02 que le transport routier et 13 fois moins que l’aérien) et le moins consommateur d’énergie (2 fois moins que le transport ferroviaire et 10 fois moins que le routier).
En France, le secteur maritime représente plus de 600 000 emplois directs et indirects et 53,7 milliards de valeur produites.
Aujourd’hui, le développement des activités maritimes doit prendre en compte la situation économique mondiale, les enjeux environnementaux majeurs et les aspects sociaux.

*Troisième défi : assurer notre place dans le monde et assumer notre responsabilité à l’égard du vivant
Grâce à l’outre-mer la Zone économique exclusive (ZEE) française avec plus de 11 millions de km2 est la deuxième du monde par sa superficie. L’outre-mer constitue 97% de la ZEE française (et la seule Polynésie Française, 47,4%).
La France est ainsi présente sur les 3 grands océans, Atlantique, Pacifique et Indien, et possède des frontières maritimes avec 30 pays.

De tels atouts doivent permettre à notre pays de peser beaucoup plus dans les grandes orientations mondiales : protection des éco-systèmes, protéger les atolls, lutter pour la biodiversité, ...
Un Grenelle de la Mer, pour quoi faire ?
Le Grenelle de l’environnement a posé de nombreux jalons qui seront intégrés dans la stratégie nationale pour la mer :
Une dizaine d’engagements sur la mer et presque autant sur l’outre-mer (sur les 273 qui concrétisent le Grenelle
Environnement).

Ministère de l’Ecologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire

Les travaux des comités opérationnels « Gestion intégrée de la mer et du littoral » (piloté par le député Jérôme BIGNON) et « Outre-mer » (piloté par la présidente du Conseil général de la Réunion, Nassimah DINDAR)
De nombreuses dispositions législatives dans le projet de loi de programme du Grenelle, ainsi que dans le projet de loi portant engagement national pour l’environnement.

Un groupe de travail du comité opérationnel « Déchets », piloté par l’association Robin des Bois,
est toujours actif sur les macro-déchets flottants. Rapport programmé fin avril.

Le « Grenelle de la mer » vise donc à créer les conditions favorables à l’émergence de cette dynamique.
Il réunira pour la première fois sous cette forme et dans un tel processus, l’Etat, les collectivités territoriales, tous les acteurs de l’économie maritime et les représentants de la société civile afin de définir une feuille de route en faveur de la mer, du littoral et de la promotion des activités maritimes dans une perspective de développement durable.

Le calendrier : il doit aboutir avant l’été à un projet de plan contenant des objectifs, des engagements et des mesures concrètes et quantifiables recueillant un accord le plus large possible des participants, en vue d’une validation par un comité interministériel de la mer.

La première phase est consacrée au dialogue et à l’élaboration des propositions au sein de 4 groupes thématiques transversaux :

Groupe de travail n° 1 : « Favoriser le développement harmonieux du littoral en améliorant l’interface terremer »
Groupe de travail n° 2 : « Promouvoir le développement d’activités maritimes compétitives et soutenables sur le plan environnemental »
Groupe de travail n° 3 : « Valoriser les métiers de la mer et oeuvrer à l’attractivité des activités maritimes »
Groupe de travail n° 4 : « Instaurer une nouvelle gouvernance aux niveaux infra-national, national, européen et mondial »

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