@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

dimanche 26 juillet 2009

***Je tiens à vous remercier pour vos messages...***


***Je tiens à vous remercier pour vos messages...Condoléances & Anniversaire***

Vous êtes trop nombreux pour que je puisse remercier chacun et chacune individuellement, mais sachez que cela m'est allé droit au coeur, et que vous m'avez donné du courage dans ces moments si difficiles!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*** LA CHAÎNE ASTRO et la Ferme des Étoiles...***


***Pour la première fois sur Internet, une chaîne entièrement consacrée à l’astronomie.

Chaque jour, à l’heure ou les étoiles se lèvent, une vidéo, un documentaire, une interview, un podcast ou un support de cours accessibles à tous.

http://lachaineastro.over-blog.com

LE PROGRAMME JUILLET/AÔUT 2009

*Du 25 juillet au 5 aôut. DU BIG BANG AU CERVEAU NUMÉRIQUE

*24 juillet 23H35; Qu'est-ce que le temps ? Une conférence d'Étienne Klein. Vidéo (20 mn) < http://lachaineastro.over-blog.com/article-34073057.html>

*25 juillet à 23H34 : La naissance de l'Univers (1/3) Vidéo (20 mn) http://lachaineastro.over-blog.com/article-34074532.html

*26 juillet à 23H33 : La naissance de l'Univers (2/3) Video (20 mn)

*27 juillet à 23H31 : La naissance de l'Univers (3/3) Video (20 mn)

*28 juillet à 23H30 : Qu'est-ce que la vie ? Interview André Brack. Vidéo (5 mn)

*Du 6 au 31 aôut. SPÉCIAL HUBERT REEVES


MORGANE BRAVO & HUBERT REEVES

jeudi 16 juillet 2009

*Nicolas Sarkozy s’engage à protéger les ressources marines...*

***Les négociations du Grenelle de la mer à peine closes, Nicolas Sarkozy s'est employé à leur donner une tournure politique en les replaçant dans le cadre plus ambitieux de la stratégie maritime de la France.

Dans un discours qui devait être prononcé auHavre jeudi 16 juillet, le président de la République entendait "réparer l'oubli historique qu'a fait la France de sa vocation maritime". "Comment avons-nous pu oublier que notre pays possède le deuxième territoire maritime mondial derrière les Etats-Unis: 11millions de kilomètres carrés, vingt fois le territoire métropolitain, une superficie supérieure à celle de la Chine et du Canada tout entier?, devait déclarer le chef de l'Etat. Notre avenir dépend de la mer, en tant que ressource, en tant qu'écosystème et en tant que lieu d'échanges."

C'est la première fois que le président de la République s'exprime sur la stratégie maritime de la France et place aussi haut l'impératif de protection des océans. Il intervient sur ce sujet peu après le président américain, Barack Obama, qui a consacré, le 12 juin, un discours au "rôle fondamental" des mers et à la nécessité de les maintenir "en bonne santé, résistantes et durables".

Nicolas Sarkozy reprend les principales mesures négociées lors du Grenelle de la mer, en particulier l'extension des aires marines protégées à 20% de la zone économique exclusive (jusqu'à 370km des côtes), dont la moitié sera constituée de réserves. "Le choix n'est pas aujourd'hui celui de pêcher ou de protéger, mais toujours de protéger pour mieux pêcher", explique M.Sarkozy.

Le chef de l’Etat annonce, en outre, que la France fondera désormais ses décisions de gestion des ressources marines "en respectant les avis scientifiques rendus", et engagera la future réforme de la politique commune des pêches sur cette base. Si cette orientation est respectée, elle constituera un tournant majeur.

Jusqu’à présent, la France a toujours suivi les revendications des pêcheurs dans les négociations sur les quotas, en réclamant des niveaux plus élevés que ceux préconisés par les scientifiques pour préserver la survie des espèces. Le chef de l’Etat devait prendre "l’engagement solennel" de "consacrer les moyens nécessaires» au renforcement de l’expertise scientifique sur l’état des ressources naturelles marines, aujourd’hui très parcellaire. La France doit renouer avec une «grande politique océanographique".

M.Sarkozy devait par ailleurs plaider pour une exploitation "raisonnée et écologiquement responsable" des matières premières sous-marines (pétrole…) qui suscitent de plus en plus de convoitises.

Dans le domaine des énergies marines, dont le potentiel est jugé "prodigieux", une "grande plate-forme technologique", qui concentrera les moyens publics et privés, devrait être constituée. M.Sarkozy entend également "mobiliser l’ensemble des acteurs navals autour d’un programme industriel ambitieux de conception et de construction des navires du futur plus sûrs et plus économes", qui constituera l’un des piliers d’une"politique industrielle intégrée des métiers de la mer".

"Les activités maritimes, de la construction navale à la navigation elle-même, en passant par l’exploitation portuaire ou la déconstruction des navires en fin de vie, constituent des gisements d’emploi", devait affirmer le chef de l’Etat.

Dernier axe de cette stratégie maritime, qui sera formalisée dans un "livre bleu" et validée par un comité interministériel de la mer d’ici à la fin de l’année, le renforcement de l’action de l’Etat en mer. Une fonction de "garde-côtes" devrait être créée, afin d’organiser la mutualisation des moyens humains et matériels des nombreux services de l’Etat intervenant en mer et sur le littoral. Ils seront chargés de lutter contre les pollutions – la "priorité absolue"– et la pêche illégale.

La France devrait par ailleurs prendre dans les instances internationales une place "à la hauteur de ses responsabilités". Elle aura un ambassadeur à l’Organisation maritime internationale (OMI) dont la première mission sera de "poser la question de l’institution d’une police des eaux internationales".

Mercredi 15 juillet, au ministère de l’écologie, les participants du Grenelle de la mer avaient clos trois mois de travaux en adoptant une série de mesures de lutte contre la pollution maritime et de protection du littoral. "La pollution en mer trouve son origine à terre, très en amont", a rappelé le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo. Un large éventail de mesures vise à réduire cet afflux de polluants. Dans les nombreuses zones touchées par les proliférations d’algues vertes ou de phytoplancton toxique, les rejets de nitrates et de phosphates devront être réduits de 40% d’ici à 2014. L’objectif "zéro rejet urbain non traité" rejeté en mer d’ici à 2030 a été retenu.

Un grand plan de réduction des déchets solides a été également adopté. Il prévoit la dépollution des sédiments dragués dans les ports et les estuaires, où déchets et substances toxiques s’accumulent, avant leur immersion en mer. Aujourd’hui, 70 millions de tonnes de vase et boues sont rejetés tous les ans dans l’Atlantique sans traitement préalable. Les "points noirs" d’accumulation de déchets solides dans les méandres des rivières et des ruisseaux devront être éliminés.

La négociation entre les cinq collèges (Etat, collectivités locales, ONG, patronat et syndicats) n’a, en revanche, pas abouti sur la question très sensible du financement de ces réformes par une fiscalité spécifique appliquée aux activités exercées en mer. Les redevances sont aujourd’hui faibles ou inexistantes. "Tout le monde est d’accord pour remettre à plat les taxations et leur affectation, et pour créer un fonds national qui permettra d’abonder la politique du littoral et de la mer", relève Christian Garnier, vice-président de l’association France nature environnement. Reste à savoir qui paiera, et à quelle hauteur. Un groupe de travail devra rendre ses propositions dans six mois.

Sur le Web : www.legrenelle-mer.gouv.fr
Gaëlle Dupont
LE MONDE
16.07.09

dimanche 12 juillet 2009

***Le Prince Charles dénonce l'impact de l'économie sur l'environnement...***

***Le Prince Charles a une nouvelle fois dénoncé la catastrophe environnementale en marche, déclarant que le monde doit changer au plus vite son mode de croissance économique qui "menace de nous engloutir tous". Lire la suite l'article

"Si nous négligeons la Terre, nous négligeons l'Humanité" a déclaré le Prince Charles lors d'un discours prononcé au palais Saint-James de Londres.

La Terre et la nature ne supportent plus le mode de croissance économique du monde estime le futur héritier du trône de Grande-Bretagne. "Le système économique qui semble avoir d'énormes défauts, associé à une crise environnementale, incluant le changement climatique, menace de nous engloutir tous" a-t-il expliqué. Et d'ajouter que "pour éviter une telle issue, qui détruira complètement l'avenir de nos enfants, nous devons faire face et faire des choix qui comporteront d'énormes implications".

Celui que l'on a surnommé le "Prince Vert" en raison de son engagement de longue date dans la protection de l'environnement a vivement critiqué la société de consommation qui menace les forêts tropicales et engendre une fonte considérable des glaces de l'Arctique. Il appelle les populations à prendre conscience qu'elles ne sont pas "les maîtres de la création".

"Alors même que notre secteur bancaire lutte pour se sortir de la crise, les systèmes soutenus par la nature ont eux aussi du mal à gérer les dettes que nous avons accumulé" rappelle le Prince Charles. "Si nous ne reconnaissons pas ce fait, alors la nature, qui est la plus grande banque de toutes les banques, pourrait tout simplement faire faillite" déplore-t-il.

A moins de six mois du sommet de Copenhague, le Prince Charles appelle à nouveau les dirigeants du monde à trouver un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique et préconise que soit instauré un modèle économique plus respectueux de l'environnement.

"Notre modèle actuel de progrès n'a bien sûr pas été conçu pour créer toute cette destruction. Cependant, étant donné les preuves évidentes venant de toute part, nous devons nous demander si cela a encore un sens et si cela correspond bien à nos buts" insiste-t-il.

Londres, Angleterre - Mercredi,
Maxisciences

*Vers une restriction des zones de pêche en France...*

***Un "changement de cap", selon France Nature Environnement (FNE), un "bel essai à transformer" pour Greenpeace, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Fondation Nicolas Hulot : les ONG ont été plutôt satisfaites des arbitrages rendus par le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, lors de la première partie des tables rondes finales du Grenelle de la mer, qui se sont déroulées vendredi 10 juillet au ministère de l'écologie. Les discussions s'éternisant, la trentaine de représentants des cinq collèges du Grenelle (patronat, syndicats, ONG, collectivités locales, Etat) n'a pu examiner qu'une partie des 670 propositions élaborées au cours du processus, lancé en avril.

Une ultime table ronde où seront abordées des questions sensibles comme les redevances sur les activités en mer, qui pourraient permettre de financer les mesures retenues, aura lieu mercredi 15 juillet. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy devrait s'exprimer sur les questions maritimes jeudi au Havre. A ce stade, le ministère de l'écologie n'envisage pas de loi spécifique sur la mer, de nombreuses mesures étant de nature réglementaire. Revue des principales dispositions adoptées vendredi.

Protection des mers. C'était l'un des sujets les plus conflictuels entre ONG et pêcheurs. L'objectif de classer un cinquième de la zone économique exclusive française (ZEE, jusqu'à 370 km des côtes), soit 2 millions de km2, en aire marine protégée (AMP) d'ici à 2020, a été retenu, alors que les pêcheurs s'opposaient à toute échéance chiffrée. Aujourd'hui, moins de 1 % de la ZEE est protégée. Dans une partie "significative" de ces zones, qui devra être déterminée "en concertation" avec les pêcheurs, et qui pourra atteindre 50 %, la pêche sera interdite. Les AMP devront cibler les zones de reproduction des poissons.

Espèces menacées. Le moratoire réclamé par les ONG sur la pêche au thon rouge, espèce surexploitée dont la France est l'un des principaux pays pêcheurs, n'a été pas été validé. Mais le gouvernement demandera son inscription sur les listes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), avant fin août. "Ce revirement est une avancée, analyse Charles Braine, au nom du WWF. Mais il faudra batailler pour convaincre les autres pays membres de la convention. Si la France y parvient, cela signifiera la fin de la surpêche." La même demande sera effectuée pour le requin-taupe. Cette espèce continuera pourtant à être pêchée au large de l'île d'Yeu, jusqu'à la retraite des pêcheurs en exercice, dont la licence ne sera pas renouvelée.

Pêche en eau profonde. Le chalutage au-delà de 500 mètres de profondeur a un impact démultiplié, les poissons qui vivent en eau profonde ayant un cycle de reproduction très lent. Une mission, confiée à l'ancien ministre PS de la mer, Louis Le Pensec, devra examiner les conditions de la gestion durable de ces pêcheries et les pistes de diversification et de reconversion des pêcheurs qui la pratiquent. La question, très sensible, sera traitée lors des Assises de la pêche, prévues à l'automne.

Energies marines. Un "plan énergie bleue" devra aboutir à la production de 6 000 mégawatts (MW) d'ici à 2020, soit 30 % des énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire). Des sites pilotes seront créés dans l'ensemble des filières (hydroliennes, éoliennes flottantes, énergie thermique des mers, pompes à chaleur, énergie de la houle...), en priorité dans les DOM-TOM. Un financement de 67 millions d'euros, prélevés sur le "fonds démonstrateur" de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), a été annoncé par M. Borloo.

Démantèlement des navires. Le ministre a retenu l'idée, fortement défendue par les syndicats, les ONG et les industriels, de créer une filière française de démantèlement des navires en fin de vie. Aujourd'hui, l'activité se déroule essentiellement en Asie. Cette option, évoquée au moment du débat autour de l'ancien porte-avions Clemenceau, avait été écartée car jugée trop coûteuse.

Lutte contre les pollutions maritimes. La France défendra un objectif de réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre du transport maritime. Pour lutter contre les dégazages, un système de marquage des hydrocarbures par ADN sera expérimenté. Les ports seront équipés de systèmes de traitement des déchets et des eaux usées.

Education et recherche. Des axes prioritaires de recherche ont été définis pour combler le "manque abyssal" de connaissance sur les océans : état de santé des milieux marins, ressources biologiques, sauvetage de disciplines menacées comme la taxonomie et l'écotoxicologie...

Gaëlle Dupont
Le Monde
12.07.09

lundi 6 juillet 2009

*Des infrastructures pour La Réunion du développement durable...*

***Pour préparer la vie d’un million d’habitants dans La Réunion de 2025, des grands travaux sont engagés. Ils ne se situent pas dans une logique de rattrapage d’une référence extérieure, mais dans le cadre de la construction d’un projet réunionnais de développement durable caractérisé par l’objectif de l’autonomie énergétique quand le pays atteindra le million d’habitants.

Ouverte depuis le 23 juin et inaugurée officiellement cette semaine, la route des Tamarins est le premier grand chantier de La Réunion du million d’habitants. Il préfigure d’autres projets qui donneront d’ici 2025 à La Réunion un tout autre visage. Tous ces travaux s’inscrivent dans la démarche développement durable d’un projet alternatif, susceptible de fédérer les Réunionnais autour d’enjeux essentiels.

La route des Tamarins permet dans l’immédiat des gains de temps dans les déplacements, ce qui donne à l’Ouest et au Sud de nouveaux moyens de développement. C’est aussi dès maintenant la voie structurante d’un nouvel aménagement de l’Ouest situé à mi-pente, entre un littoral surpeuplé et les Hauts éloignés des grands centres économiques. La route des Tamarins permet donc d’anticiper la poussée démographique qui va se poursuivre durant les 20 prochaines années à La Réunion.

Elle s’inscrit également dans la reconstruction de la forêt réunionnaise, avec la replantation de 800.000 arbres qui vont contribuer à réparer trois siècles d’atteinte à l’environnement. Planter des arbres, c’est aussi diminuer les émissions de gaz à effet de serre puisque tout au long de leur vie, les végétaux vont stocker le carbone.

Plus rien ne sera comme avant

Un autre dispositif d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre est aussi au programme des prochains travaux autour de la route des Tamarins : c’est l’implantation de panneaux solaires pour produire de l’électricité sans polluer. Replantation et production d’électricité font de cet équipement un précurseur dans l’aspect environnement du développement durable. A cela s’ajoute la dimension sociale du développement durable : le chantier a créé des milliers d’emplois pour sa construction, et favorisé l’acquisition par des Réunionnais de nouvelles connaissances qui pourront être à nouveau investies dans d’autres projets.

Les dernières semaines du chantier et le temps écoulé depuis la mise en service de l’équipement ont souligné l’adhésion massive de la population à ce projet. Désormais, plus rien ne sera comme avant, car les Réunionnais savent qu’ils sont capables de concrétiser les projets nécessaires à leur développement, quelles que soient les difficultés à relever.

Un projet propre à La Réunion

Après la route des Tamarins, La Réunion a d’autres grands chantiers d’infrastructures au programme. À court terme, ce sont le tram-train entre Sainte-Marie et Saint-Paul, l’aéroport de Gillot puis la nouvelle route du littoral. Ces chantiers seront suivis par le prolongement de la route des Tamarins vers le Sud et le Nord, et par l’extension du tram-train entre Sainte-Marie et Saint-Benoît d’une part, et entre Saint-Paul et Saint-Joseph d’autre part. Comme la route des Tamarins, tous ces projets comprendront des créations d’emplois, et une contribution de La Réunion à la lutte mondiale contre les émissions de gaz à effet de serre.

Ils comprendront aussi une dimension culturelle importante, avec la réalisation de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Cet outil permettra aux Réunionnais de mieux se connaître, et de se souvenir que les grands projets qu’ils sont en train de construire participent à la dynamique de leur Histoire.
Il est à noter que ces équipements ne s’inscrivent pas dans une logique de rattrapage d’un modèle extérieur, qui plus est distant de plusieurs milliers de kilomètres. Ils balisent la construction d’un projet alternatif que les Réunionnais mettent en œuvre afin de répondre à un défi spécifique : réussir le développement durable d’une île tropicale qui va connaître une augmentation de 25% de sa population d’ici 2025, et qui a obtenu l’application d’une des législations sociales les plus avancées au monde.
Ces projets préparent l’évolution de La Réunion vers une société qui pourra produire, créer massivement des emplois et organiser ses déplacements sans émettre de CO2.

M.M.

Témoignages re
7 juillet 2009

vendredi 3 juillet 2009

*Un Japonais élu à la tête du gendarme nucléaire...*

***Yukiya Amano a été choisi pour succéder à l'Égyptien ElBaradei à la tête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) après six tours de scrutin, avec le soutien de Paris et de Washington.

La diplomatie japonaise a remporté une importante victoire, jeudi à Vienne, en obtenant à l'arraché la direction générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'ambassadeur Yukiya Amano, âgé de 62 ans, a été élu pour quatre ans : il succède à l'Égyptien Mohammed ElBaradei, qui quittera son poste le 30 novembre prochain après douze années à la tête de l'agence atomique.

À l'issue d'une procédure interminable ayant requis pas moins de six tours de scrutin, il a obtenu une majorité des deux tiers, soit 23 votes sur 34 suffrages exprimés, à la faveur d'une abstention de dernière minute parmi les trente-cinq États membres représentés au conseil des gouverneurs, l'organe exécutif de l'agence.

Vieux routier des négociations sur le désarmement à Genève et sur la prolifération nucléaire à Vienne, où il était en poste depuis 2005, Amano se trouvait au coude-à-coude avec son principal concurrent, l'ambassadeur sud-africain Abdul Samad Minty, qui a obtenu 11 voix lors du décompte final. Trois autres candidats, slovène, belge et espagnol, avaient précédemment jeté l'éponge. D'après des sources concordantes, la Russie aurait longtemps semé le trouble dans la campagne, affichant une hostilité à peine voilée à l'égard du Japonais, jugé trop servile vis-à-vis de Washington.

Ancien militant antiapartheid de l'ANC, Minty défendait quant à lui les couleurs des puissances émergentes, Inde, Brésil et Iran en tête, regroupées au sein du mouvement des «non-alignés» qui martèlent le «droit souverain» de tous les pays «à enrichir librement l'uranium».

Menace nord-coréenne au large des côtes japonaises

Dans les couloirs de l'AIEA, les diplomates reconnaissaient jeudi que Yukiya Amano a mené une campagne impressionnante. Il n'a pas ménagé ses efforts pour être élu, bénéficiant du soutien total des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. Ces derniers mois, le premier ministre japonais, Taro Aso, aurait lui-même fréquemment décroché son téléphone pour convaincre ses interlocuteurs les plus sceptiques du bien-fondé de la candidature d'Amano.

Seconde puissance économique mondiale, le Japon lorgnait depuis de longues années la direction générale de l'AIEA, invoquant le triste honneur d'avoir été le seul pays au monde à subir une attaque nucléaire (contre les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945) ainsi que sa contribution au budget de l'agence à hauteur de 20 %, la deuxième en importance après les États-Unis (25 %). Tokyo, qui entretient un vaste programme nucléaire civil mais a toujours bénéficié du «parapluie nucléaire» américain, s'inquiète de la menace nucléaire nord-coréenne croissante à proximité de ses côtes.

La tâche s'annonce ardue pour Yukiya Amano, qui sera intronisé lors de la conférence générale annuelle de l'AIEA, du 14 au 18 septembre prochain à Vienne. Sollicitée sur tous les fronts, garante à la fois de la lutte antiprolifération et du développement pacifique de l'atome, l'agence atomique désespère d'obtenir des crédits supplémentaires de la part de ses États membres pour faire face à la multiplication de ses missions.

Maurin Picard, à Vienne
Le Figaro
02/07/2009

jeudi 2 juillet 2009

*Une commission pour le développement durable : Assemblée nationale...*

***En vertu de la révision constitutionnelle qui donne plus de latitude à l’Assemblée nationale pour décider de son fonctionnement, deux nouvelles commissions ont été créée officiellement créée hier, l’une concerne les affaires culturelle, l’autre le développement durable.

L’Assemblée nationale a créé officiellement hier deux nouvelles commissions, l’une consacrée au affaires culturelles, l’autre au développement durable et à l’aménagement du territoire. La création de ces commission résulte de la révision constitutionnelle de juillet 2008 qui a délégué des compétences nouvelles à l’Assemblée nationale. C’est Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes et Christian Jacob, député de Seine-et-Marne, qui ont été respectivement élus à la présidence de ces nouvelles commissions.

Tous deux sont considérés comme des proches de Jean-François Copé, le président du groupe UMP de l’Assemblée nationale. Christian Jacob, ancien ministre délégué aux PME de Jacques Chirac, avait refusé la semaine dernière d’entrée au gouvernement pour y assumer le secrétariat d’Etat à l’industrie.

Cet agriculteur se retrouve toutefois à la tête d’une commission aux compétences plutôt restreintes en matière de développement durable. En effet, les questions relevant de l’énergie ne dépendront pas de cette commission, elles resteront entre les mains de celle dédiée aux affaire économiques. La Commission développement durable hérite des compétences en matière d’aménagement du territoire, d’environnement, de chasse, de transports, de travaux publics et de construction.

Stéphane Davin
Journal DD
2 juillet 2009

mercredi 1 juillet 2009

*Les gagnants du 5 ème concours de developpement durable...*

***Le 5ème Concours Génération Développement Durable organisé par le magazine La Recherche, Generali et l'Ademe, en partenariat avec Actu-Environnement et L'Etudiant avait pour thème cette année : « Régime carbone allégé : inventer une consommation quotidienne durable »

Un thème dont la complexité pouvait laisser craindre une faible participation. Eh bien non, plus de 200 dossiers de candidature ont été déposés par des étudiants de bac à bac+5. Sur les 58 retenus, le jury en a sélectionné trois. Les lauréats ont été récompensés dans le cadre prestigieux du Collège de France à Paris, à l'occasion du 1er forum « Science, Recherche et Société » organisé par La Recherche et Le Monde. Des fabricants qui mettent au point les produits qu'on achète, à la relation distributeur/consommateur jusqu'à la dé-consommation basée sur les choix et les valeurs de chacun, le Jury a qualifié les lauréats de « Très bonne cuvée 2009 » ! Il leur a remis respectivement un prix de 6000 €, 2500€ et 1500€ pour concrétiser les projets de leurs dossiers.

Le projet « Le Vêtement durable » proposé par Magalie Pedrono de l’Ecole de design de Nantes a remporté le premier prix doté de 6 000 €. Le projet RE-act de Magalie Pedrono, étudiante en fin ce cycle à l'école de design Nantes Atlantique, a fait l'unanimité du Jury. Consciente du fait que le design industriel sert au développement économique et social et non pas seulement à la création de nouveaux objets, elle a imaginé le design industriel d'un nouveau processus qui accompagne de nouveaux comportements. Il s'agit d'un processus de transformation directe, qui passe par une relation humaine directe, ce qui est très intéressant, se réjouit son professeur Jean-Patrick Péché.

Les gagnants du 5 ème concours de developpement durable Les gagnants du 5 ème concours de developpement durable. La remise des prix du concours « Régime carbone allégé : inventer une consommation quotidienne durable ».

Au cœur de ce processus : les vêtements que l'on surconsomme et qui encombrent nos armoires. Tout produit manufacturé a un impact sur l'environnement : prélèvement des matières premières, fabrication, transport, vente, utilisation, explique Magalie Padrono. Le recycler permet donc de diminuer considérablement l'impact carbone. Mais la question qui se pose est comment concilier les besoins de renouvellement liés à la mode de vêtements encore souvent en bon état avec une attitude non consumériste ?

Aux vues des résultats d'un questionnaire adressé via les NTIC, Magalie Pedrono a eu l'idée de proposer aux gens de recycler eux-mêmes leurs vêtements délaissés. La personne amène ses vieux vêtements dans un magasin RE-act pour y commander une nouvelle pièce faite sur-mesure. Dans l'espace convivial RE-think, elle prend connaissance des modèles disponibles, avec indication du coût et du temps de travail nécessaire, et peut se faire une idée du futur vêtement. Celui-ci sera réalisé par des couturières en parcours d'insertion, à partir de simples recoupes et d'un assemblage par machine à coudre. Si la personne est convaincue de son désir, elle prend rendez-vous avec la personne chargée du relationnel et repassera récupérer son nouveau vêtement. Le nouveau vêtement restera toujours plus cher qu'un vêtement classique, mais l'important c'est l'expérience liée à cette consommation, l'achat responsable et la création d'un vêtement unique !, se réjouit Magalie.

En décernant le Premier Prix à REA-act, le Jury témoigne que le développement durable et le régime carbone allégé ne passe pas seulement par la haute technologie. Votre modèle a un bel avenir, a déclaré François Garreau de Generali, membre du jury. Dans des chaînes de distribution, vous pouvez mettre du RE-act partout !

Le 2e prix de 2 500 € a été remis à 3 élèves ingénieurs de l’Ecole centrale de Paris : Miguel Angel Branada, Yann Buydens et Maye Walraven pour leur projet « Djalkiri»

Se laver avec une lingette en coton et la jeter à la poubelle est un acte de civilité. Mais quand on n'a pas de poubelle ? En visitant le Vanuatu australien avec sa famille, Maye Walraven s'est trouvée bien embarrassée par ses lingettes, avec le sentiment d'être déresponsabilisée vis à vis de l'environnement. D'autant plus qu'en ces lieux vivent des Aborigènes en totale conscience de leur Djalkiri qui signifie littéralement « empreinte ». Quand la nature ne peut plus rien donner, ce peuple nomade s'en va ailleurs.

Ce concept du Djalkiri a été au cœur des travaux de Maye et de ses collègues Yann Buydens venu de Belgique et Miguel Angel Branada arrivé du Chili, étudiants en double diplôme d'ingénieur en première année de l'école Centrale de Paris. La crise actuelle que traverse la Planète vient d'un problème majeur : le système linéaire de l'économie basé sur la consommation, constate Miguel Angel Branada. Ce système extraction des matières premières/production/consommation/élimination s'arrête quand la nature dit : on a tout consommé.

Le projet Djalkiri repose sur la personnalisation du recueil de données, à partir des logiciels déjà existants de calcul de son empreinte carbone, et sur l'« automatisation » par un logiciel dédié de données précises recueillies durant l'acte d'achat en supermarché, auprès des fournisseurs d'énergie et de carburants, etc. Plus les données sont fines, plus grande est la précision du lien existant entre un comportement et ses impacts sur l'environnement, et plus il est possible d'améliorer son action. Pour y arriver, le projet Djalkiri dispense des conseils personnalisés basés sur un acte volontaire et responsable. Là, nous sommes vraiment sur le réflexe que chacun peut avoir au quotidien, a déclaré Delphine Cantat du magazine L'Etudiant, membre du Jury. Djalkiri a déjà les dimensions pour intégrer un programme de recherche.

Enfin, Flavie Gardien, Marie Haupert, Isabelle Lise et Charlotte Lyonnard de la Girennerie du Master Eco-conception et Gestion des Déchets de l’Université de Cergy-Pontoise ont remporté le 3e prix et la somme de 1 500 € pour le projet « Fondette ». De nos jours, le plat traditionnel « la raclette » se savoure en hiver avec un appareil branché sur secteur qui fait fondre le fromage sur du téflon. Fondette a été réalisée en trois mois par sept étudiants en master 2 Sciences de l'environnement, parcours éco-conception et gestion des déchets de l'Université de Cergy-Pontoise. Quatre d'entre eux ont présenté au Concours le concept répondant le mieux aux cibles environnementales et économiques. Il s'agit d'un Appareil à Brûleurs Individuels (ABI), dont l'empreinte carbone est trois fois moins élevé que celui de l'appareil classique de référence.

« On a quasiment tous un appareil à raclette, le nombre fait les émissions ! » a déclaré David Ascher d'Actu-Environnement, membre du Jury. Des petits brûleurs individuels réglables, alimentés au biofuel et disposés de façon circulaire autour d'un bol central permettent d'optimiser le point de fondu. L'ABI est modulable, de une à huit personnes, et multi-fonctions : raclette, fondue, crêpe etc. Il se démonte et se transporte dans une jolie mallette en bois. Toutes les pièces sont en matériaux de proximité et recyclables : acier, bois, céramique. La substitution du téflon par de la céramique permet de supprimer ce matériau cancérigène et facilite le recyclage. Fondette ne demande qu'à être réalisée.

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un établissement public sous la tutelle conjointe du ministère de l'Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire et du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. L'agence met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à financer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable.www.ademe.fr

Fondé il y a 38 ans, le mensuel La Recherche est le magazine de référence de l’actualité scientifique en langue française. Pour cela, il fait appel aux meilleurs scientifiques mondiaux. Il s’adresse à la fois à un lectorat d'experts passionnés mais aussi aux amateurs éclairés.

Generali, fondé en 1831 à Trieste, est l'un des premiers assureurs au monde. En France, il arrive au 2e rang national des groupes d’assurances avec 6 millions de clients ainsi que 600 000 professionnels et entreprises. Generali a choisi de faire de la protection de l’environnement l’un de ses axes stratégiques en incitant ses clients, particuliers ou entreprises, à adopter des pratiques vertueuses grâce à des tarifs attractifs, des conseils et des services novateurs.

Nadja NASDALA
News Environnement
01/07/2009

*François Fillon, Premier ministre, a reçu le Premier ministre du Québec Jean Charest le mercredi 1er juillet 09 à Matignon.*