@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

samedi 24 octobre 2009

***Les écologistes tentent de "réveiller" Nicolas Sarkozy...****

***A coups de réveils, téléphones portables et maracas, des militants écologistes ont réclamé samedi à Paris de nouveaux efforts à Nicolas Sarkozy en faveur du climat, à moins de deux mois du sommet de Copenhague :

Toutes les sonneries ont retenti sur la place de la Bourse, à 12h18, qui correspond symboliquement au 18 décembre (18/12), date de la signature d'un hypothétique traité international sur la réduction des gaz à effet de serre (GES).

Installés sur les marches du palais Brongniart, ils ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "On ne négocie pas avec le climat, on agit. Sarkozy, réveillez-vous!".

En tant qu'individus, "on ne peut pas avec nos petites actions sur le chauffage ou l'isolation contrebalancer le fait que tous les produits manufacturés viennent aujourd'hui de Chine et que cela crée du trafic aérien, et donc de la pollution", constate Andrea, venue de la Nièvre pour manifester.

L'action au niveau des gouvernements est donc cruciale dans la lutte contre les changements climatiques, explique-t-elle. "Il faut une pression des Etats, pas des lobbies".

Le rassemblement était organisé quelques jours avant le Conseil européen des 29 et 30 octobre à Bruxelles, alors que les négociations entre les Vingt-Sept patinent.

L'UE s'est engagée à réduire de 20% ses émissions de GES (30 % en cas d'accord international) par rapport au niveau de 1990 d'ici à 2020, et la France laisse entendre qu'elle pourrait aller jusqu'à -40% en cas d'accord.

Mais c'est sur les contributions financières que le bât blesse. Jeudi et vendredi prochain, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE doivent trancher la question de l'aide financière que chaque Etat membre sera amené à apporter aux pays en voie de développement pour les convaincre de signer un accord à Copenhague.

"ÉTAT DE GRÂCE"?

"On ne peut pas dire: 'nous, on a fait notre développement. On a détruit en grande partie la planète mais vous, vous allez aller plus lentement et payer'", estime Anne Hidalgo, première adjointe PS au maire de Paris.

"Il faut les aider et ce message ne peut être porté que par des chefs de gouvernement et par l'Europe", ajoute l'élue, prônant des transferts de technologie vers les pays en voie de développement.

La manifestation parisienne était organisée par le collectif Ultimatum climatique, qui regroupe onze ONG, dont Greenpeace et le WWF, exigeant un accord "ambitieux, équitable et contraignant" à Copenhague. Une pétition dans ce sens sur internet avait recueilli samedi 261.600 signatures, contre le million espéré.

Le rassemblement place de la Bourse se tenait dans le cadre de la Journée internationale d'action en faveur du climat et faisait écho à des milliers d'initiatives dans le monde entier.

L'action la plus spectaculaire s'est déroulée cette semaine aux Maldives, où le gouvernement a tenu un conseil des ministres sous l'eau pour symboliser ce qui pourrait arriver à l'archipel si le réchauffement n'était pas enrayé.

Pour de nombreux observateurs, le sommet de Copenhague ne débouchera pas sur un accord mais des objectifs plus modestes pourront être atteints, comme des mesures intérimaires qui pourraient être prises avec pour objectif un accord global pour la mi-2010.

"Un an de retard, c'est un an de perdu et autant de tonnes de Co2 relâchées dans l'atmosphère", s'alarme Denis Baupin, adjoint Vert à la mairie de Paris.

"Sauf état de grâce, on peut être assez pessimiste" sur l'issue du sommet de Copenhague mais, estime-t-il, "il vaut mieux un vrai échec qu'un faux accord qui relâcherait la pression sur les dirigeants occidentaux".

Edité par Jean-Loup Fiévet

Reuters Laure Bretton

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