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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

jeudi 3 décembre 2009

***Sommet de Copenhague : les collectivités veulent faire valoir leurs expériences...***

***Porteuses d'une masse impressionnante d'initiatives dans la lutte contre le réchauffement climatique, les collectivités locales veulent voir leur rôle reconnu au sommet de Copenhague. A moins d'une semaine de l'ouverture des négociations, plusieurs grandes organisations internationales de pouvoirs locaux se mobilisent.

N'oubliez pas les collectivités locales. A moins d'une semaine de l'ouverture de la conférence de Copenhague, les élus locaux s'emploient à rafraîchir la mémoire des gouvernements. La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre n'est pas que leur affaire, mais aussi celle des villes, des départements et des régions. Et depuis longtemps.« Notre rôle doit être reconnu », lance Michel Destot, maire (PS) de Grenoble et président de l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF). Avec l'Association des maires de France (AMF), ce lobby s'est joint mardi à la mobilisation de plusieurs grandes organisations internationales de pouvoirs locaux - Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), Eurocities, Metropolis ou encore le Conseil des communes et régions d'Europe -pour obtenir que la place des collectivités locales figure en bonne et due forme dans le protocole qui sera adopté à l'issue du sommet de Copenhague.« Tel n'avait pas été le cas en 1997 à Kyoto », rappelle Ronan Dantec, le vice-président de Nantes Métropole, qui s'en prend à un« système onusien aberrant ».
Prescripteurs de modes de vie

Il n'est pas le seul. A la fin du mois de novembre, pas moins de 270 régions d'Europe ont, elles aussi, réclamé de pouvoir s'asseoir à la table des négociations et lancé un appel en ce sens - l'appel de Belfort -auprès des Etats et des institutions internationales.

De fait, leur absence s'explique mal. Les régions sont l'échelon de mise en oeuvre de« 50 % à 70 % »des mesures de l'après-Kyoto, assure-t-on à l'Assemblée des régions d'Europe (ARE).« Les collectivités locales représentent 75 % des investissements publics en France. Qui mieux que leurs représentants sont mieux placés pour demander aux citoyens de partager les efforts sur le défi climatique ? », renchérit Michel Destot.« Nous sommes des prescripteurs de modes de vie », lui fait écho Eric Quiquet, le vice-président (Verts) de Lille Métropole. Et de rappeler, notamment, que le Grenelle II fait obligation aux communautés urbaines d'élaborer des plans climat à l'échelle 2012. Comme l'a déjà fait la Ville de Paris, dont la première adjointe, Anne Hidalgo (PS), estime possible de baisser de deux degrés la température moyenne relevée dans la capitale.

Le combat contre le réchauffement n'implique pas non plus uniquement les grandes villes et il ne date pas d'hier. La prise de conscience remonte à l'après-sommet de Rio de 1992 et aux premières signatures des Agen-da 21, déclinaisons locales du Programme des Nations unies sur le développement durable. En 2005, on comptait déjà plus d'une centaine de collectivités locales engagées dans un plan d'action éco-responsable. Aujour-d'hui, les responsables du Comité 21, qui coordonne ce programme au plan national, dénombrent 657 signataires.

JOËL COSSARDEAUX,
Les Echos
03/12/09

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