@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

samedi 30 janvier 2010

*Japon : annonce vouloir réduire ses émissions de GES...*

***Le Japon annonce vouloir réduire ses émissions de GES de 25% par rapport à 1990

Japon - Malgré l'échec du Sommet de Copenhague et l'absence d'un accord contraignant, le Japon a notifié auprès de l'ONU sa volonté de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d'ici 2020 par rapport à 1990.

Devant l'ONU à New York, le Japon a confirmé sa volonté d'être associé à l'accord de Copenhague et celle de réduire ses émissions de GES de 25% à l'horizon 2020, par rapport à 1990.

Cet objectif est particulièrement ambitieux, il dépasse de 5% celui de l'Union européenne qui après l'échec du Sommet de Copenhague, devrait notifier une réduction de seulement 20% même si elle envisage de la faire passer plus tard à 30%. De leur côté, les États-Unis devraient viser une baisse de 17% des émissions d'ici 2020 par rapport à 2005, ce qui ne représente qu'une réduction de 4% par rapport à 1990.

"Le chemin sera difficile, mais nous voulons y arriver quel qu'en soit le prix", a souligné le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama. Le Japon a également annoncé qu'il renforcerait l'aide financière publique et le transfert de technologies pour aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique.

Aucun objectif chiffré et contraignant ne figurant dans l'accord signé à Copenhague, les pays industrialisés ont jusqu'au 31 janvier pour communiquer leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020. Il s'agit toutefois d'une "date-limite souple" a souligné le secrétaire général exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Yvo de Boer.

MaxiSciences

mercredi 27 janvier 2010

***Ecologie: Billy et Willy 2- ski/snow...***


***Découvrez les nouvelles péripéties de Billy et Willy en montagne !
Mini films d’animation élaborés avec Mountain Riders, Billy et Willy représentent l’exemple et le contre-exemple de l’attitude à adopter pour préserver l’environnement. Quand Billy prend le train, Willy prend sa voiture…Illustration ludique et pédagogique de la question de l’impact de nos activités sur la planète.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

dimanche 24 janvier 2010

La Charte Nationale de l'Environnement et du Développement Durable


***Présentation d’un projet national :

Les attendus, les considérants, les objectifs, les droits et devoirs, les valeurs et principes, les engagements.

C'est aux écosystèmes que l'humanité doit des services fondamentaux comme la purification de l'air, la préservation des sols, la stabilisation du climat,… et les experts estiment que 40% de l'économie mondiale reposent sur ces services rendus par la nature.

Aussi de par le monde, la pression que subissent les ressources naturelles limitées, est exacerbée par les impacts non maîtrisés des changements climatiques qui constituent aujourd'hui une préoccupation majeure de la communauté internationale.

Une réalité amère qui interpelle, de nos jours, tout un chacun de sorte à ce qu'il fasse de la question environnementale une préoccupation permanente et un levier vital dans le processus de développement intégré et durable.
Là est un impératif majeur pour inverser la tendance d'un phénomène fait de dilapidation, de surexploitation et de destruction des ressources et qui a atteint un seuil critique de dangerosité et un degré de gravité qui rend impératif un engagement collectif plus fort.

C'est cette approche que notre pays fait sienne aujourd'hui, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Une approche dont la dynamique est à souligner avec beaucoup d'intérêt à travers l'engagement résolu du gouvernement à faire aboutir le projet de la Charte nationale de l'environnement, en faire un axe majeur du projet de société qui consacrera le droit de chaque citoyen à vivre dans un environnement sain et équilibré.

Pour saisir tous les contours de cette dynamique, une concertation régionale sur la charte nationale de l'environnement a été lancée, d'ailleurs, le 18 janvier courant au niveau des régions. Des travaux d'échange, de concertation et de dialogue dans le cadre d'ateliers ont été programmés à cet effet. Acteurs de la société civile, opérateurs économiques de développement, élus locaux, autorités locales, décideurs politiques… sont donc face à d'énormes défis. A eux de travailler en synergie afin d'assurer davantage de cohérence et de rationalisation par rapport aux questions et aux orientations globales relatives à l'environnement et au développement. Là est le véritable challenge.

Conformément aux préceptes de l’Islam qui engagent l’Homme sur Terre à la préservation de la vie humaine, à la protection de l’environnement et à l’utilisation des ressources naturelles avec modération et à bon escient ;

CONSIDÉRANTS
* Considérant que la solidarité constitue l'un des piliers fondamentaux de la cohésion sociale du Royaume du Maroc, inséparable de ses valeurs traditionnelles et contemporaines, et garante du bien-être individuel et collectif, pour les générations actuelles et futures;
* Considérant que le développement humain est indissociable des préoccupations environnementales ;
* Considérant que le Royaume du Maroc est riche d'un patrimoine naturel et culturel, exceptionnel et diversifié, source irremplaçable de vie et d'inspiration, et dont les composantes et spécificités doivent être protégées et valorisées pour les générations actuelles et futures;
* Considérant que le Royaume du Maroc est exposé à des vulnérabilités naturelles qui appellent une gestion rationnelle des ressources naturelles et des espaces;
* Considérant que le Royaume du Maroc subit des changements dont il ne peut maîtriser les causes et pour lesquels il doit consacrer plus de moyens pour en limiter les effets, comme par exemple les changements climatiques ;
* Considérant que la dégradation croissante du patrimoine naturel et culturel est réelle et qu'il en résultera, si des mesures urgentes ne sont pas prises, une détérioration continue de l'environnement, de la santé et de la qualité de vie des Marocains;

ATTENDUS
Rappelant que le Royaume du Maroc est pleinement engagé et contribue activement aux efforts déployés en matière d'environnement et de développement durable par la communauté internationale, à la mise en œuvre de la Déclaration de Rio, à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement définis par les Nations Unies, et à la coopération Sud-Sud, qu'il adhère à plusieurs Conventions internationales dont celles sur la biodiversité et la désertification, et qu'il contribue à l'amélioration de la gouvernance environnementale internationale ;
* Attendu qu'il y a lieu de consacrer dans la présente Charte les droits et devoirs environnementaux, ainsi que les principes et valeurs de développement durable, afin que ces droits et valeurs soient garantis et mieux protégés contre toute atteinte;
* Attendu que l'exercice des responsabilités doit s'inscrire dans la promotion du développement durable alliant le progrès social et la prospérité économique avec la protection de l'environnement, et ce, dans le respect des droits, devoirs, principes et valeurs prévus à la présente Charte;
* Attendu que, même si la réalisation des objectifs de la présente Charte incombe avant tout aux Pouvoirs Publics, toute personne doit être consciente de ses devoirs et des recours correspondants;

OBJECTIFS
La présente Charte, appelée de ses vœux par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L'assiste dans le Discours du Trône de 2009, a pour dessein de:
* créer une dynamique nouvelle et réaffirmer que la préservation de l'environnement doit être une préoccupation permanente de tous les Marocains dans le processus de développement durable du Royaume;
* rappeler à cet effet les principes fondamentaux du développement durable et de l'environnement, dont la mise en œuvre est déterminante pour consolider tous les acquis du Royaume;
* définir en conséquence les responsabilités individuelles et collectives de tous les Marocains, afin qu'ils se mobilisent selon leurs activités,

DROITS ET DEVOIRS
Droits environnementaux
«Toute personne a le droit de vivre dans un environnement sain, qui assure la sécurité, la santé, l'essor économique, le progrès social, et où sont préservés le patrimoine naturel et culturel, et la qualité de vie.
Garantie des droits
«La présente Charte garantit les droits qui y sont énoncés» .
Devoirs environnementaux
«Toute personne, physique ou morale, a le devoir de protéger et de préserver l'intégrité de l'environnement, d'assurer la pérennité du patrimoine naturel et culturel, et d'améliorer la santé et la qualité de vie».

VALEURS ET PRINCIPES
Le développement durable
«Le développement durable doit être une valeur fondamentale de la société marocaine.
Sont notamment assimilés au développement durable des valeurs et principes de la présente Charte».


Le progrès social
«Le progrès social de la Nation, composante du développement durable, est indissociable de la protection de l'environnement.
Il repose notamment sur la solidarité sociale, inter-générationnelle et spatiale, sur la participation de la femme à la vie économique, sociale et politique, sur l'éducation et la formation des jeunes, et sur le développement des Collectivités Locales».

La préservation et la valorisation du patrimoine naturel et culturel

«Le patrimoine naturel et culturel, reflet de l'identité nationale, doit être préservé en tenant compte de sa diversité et de sa fragilité. Il doit être mis en valeur pour en assurer la pérennité».

L'éducation et la formation

«Conformément aux dispositions de la présente Charte, l'éducation doit se faire par des programmes de sensibilisation, par un cursus académique approprié, et par la formation en matière d'environnement et de développement durable».

La préservation et la protection de l'environnement

«La préservation et la protection de l'environnement doivent comporter des aspects normatifs, préventifs, curatifs et dissuasifs».

La mutualisation des moyens

«Les Pouvoirs Publics, les Parlementaires, les Elus locaux, ainsi que les entreprises privées, sont appelés à intégrer la composante environnementale dans la programmation et la mise en œuvre des politiques concertées de manière à garantir la protection et la préservation de l'environnement et à assurer un développement durable dans l'exploitation des ressources et l'utilisation des espaces du territoire national».

L'accès à l'information
«L'accès à l'information environnementale détenue par toute personne doit être respecté pour assurer l'accomplissement des objectifs de la présence Charte».

La participation
«La participation au processus de prise de décision engagé par les institutions publiques et privées en matière d'environnement et de développement durable est garantie par la présence Charte».

La recherche-développement
«La recherche-développement, ainsi que la diffusion et la valorisation de ses résultats, sont favorisées pour stimuler l'innovation scientifique et encourager les technologies appropriées à la préservation de l'environnement et au développement durable».

La production et la consommation responsables
«Les modes de production et de consommation doivent être responsables grâce à une économie efficace, performante, innovante et soucieuse de la préservation de l'environnement».

La précaution
«L'approche de précaution devrait être préconisée face aux risques écologiques et sociétaux insuffisamment connus, par le biais d'expertises de manière à mieux les connaître, les évaluer et les cerner par les mesures adéquates».

La prévention
«L'approche de prévention des atteintes que toutes activités sont susceptibles de porter à l'environnement doit être adoptée.
Cette approche nécessite l'évaluation régulière des impacts et des risques, ainsi que la mise en œuvre de mesures les supprimant ou les minimisant».

La responsabilité
«Toute personne ayant causé un dommage à l'environnement doit supporter la réparation du préjudice, le cas échéant réhabiliter le milieu endommagé, et ce, conformément aux procédures et conditions de la législation en vigueur».

ENGAGEMENTS
«Les pouvoirs Publics sont appelés à renforcer le dispositif législatif et réglementaire national en matière d'environnement et de développement durable ainsi que les mécanismes de sa mise en œuvre, de son suivi et de son contrôle.
Les Collectivités Locales s'engagent à prendre des mesures et des décisions concertées qui garantissent la protection et la préservation de l'environnement de leurs territoires respectifs.
Elles sont également appelées à élaborer et à mettre en œuvre des programmes intégrés qui sont à même d'assurer la pérennité des ressources naturelles et culturelles.
La Société Civile, et notamment les Organisations Non Gouvernementales, sont appelées à contribuer à la prise en charge sociétale du développement durable et de la protection et de la préservation de l'environnement».

PARCE QUE L'AVENIR NOUS CONCERNE TOUS
En vue de l'adoption de la Charte nationale de l'environnement, tous les acteurs de la société marocaine sont appelés à donner leur avis sur ce projet et à émettre leurs recommandations, soient-ils citoyens, acteurs associatifs, élus ou chefs d'entreprises. Que ce soit lors des conférences-débat qui se tiendront dans les chefs-lieux des 16 Régions du Royaume ou par le biais du site Internet de la Charte «www.charteenvironnement.ma», tous les citoyens marocains sont invités à prendre part au débat national sur la préservation de notre environnement pour nourrir ce projet.
Une concertation aura lieu à travers les 16 Régions du territoire marocain, et débutera le 18 janvier 2010. Sur une durée d'un mois, les élus locaux, les ONG œuvrant dans le domaine de l'environnement ainsi que les spécialistes en la matière y seront conviés pour donner leur avis sur le projet de la Charte.
Les avis et remarques qui seront recueillis seront pris en considération dans l'élaboration du document final de la Charte nationale de l'Environnement.

http://www.lopinion.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=15871&date_ar=2010-1-23%2015:4:00

L'Opinion
23/1/2010

samedi 23 janvier 2010

***Défi Climat 2010...QUEBEC***



Bien à vous,

Morgane BRAVO

jeudi 21 janvier 2010

*Le revers démocrate menace l'accord mondial sur le climat...*

***Les démocrates ont perdu mardi leur majorité qualifiée au Sénat américain et les républicains auront l'opportunité, dès l'entrée en fonction du nouveau sénateur du Massachusetts Scott Brown, de bloquer les débats par des manoeuvres d'obstruction.

Les pays satisfaits du protocole de Kyoto, qui oblige les pays industrialisées, hormis les Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié, à réduire leurs émissions de gaz carbonique jusqu'en 2012, seront d'autant plus réticents à prendre de nouveaux engagements que Washington n'avancera pas.

La conférence sur le climat de Mexico, prévue en novembre sous l'égide de l'Onu, doit s'appuyer sur l'accord a minima trouvé à Copenhague en décembre. Les pays l'ayant paraphé, dont les Etats-Unis, ont fixé à 2°C l'objectif de limitation du réchauffement planétaire par rapport à l'ère pré-industrielle, sans dire comment ils y parviendraient.
Ils doivent s'engager sur des objectifs pour 2020 d'ici le 31 janvier.

La conférence de Mexico deviendrait compliquée si les Etats-Unis n'arrivent pas à se fixer des objectifs de réduction des émissions, estiment les experts.

Et faute d'accord au Mexique, chaque pays pourrait adopter à partir de 2013 ses propres règles, créant ainsi des distorsions de concurrence entre les économies.

"On ne peut pas laisser le climat subir un régime dysfonctionnel comme celui du commerce", dit Nick Mabey, président du groupe de réflexion sur le climat E3G, basé à Londres. Il craint un échec des négociations comparable à celui du cycle commercial de Doha, lancé en 2001 et toujours pas clos.

LA CHINE REGARDE WASHINGTON

Beaucoup de pays refusent de s'engager sur des objectifs d'émissions carbone tant que les Etats-Unis ne bougent pas.
Le président Barack Obama souhaiterait une baisse des émissions de 4% en 2020 par rapport aux niveaux de 1990, ou de 17% par rapport aux niveaux de 2005.

Les républicains, dont leur nouvel élu Scott Brown, s'opposent à la définition d'objectifs contraignants.
Avant même l'élection, un chef de file des sénateurs démocrates, Byron Dorgan, a reconnu qu'il était peu probable que le Sénat adopte un texte sur le climat en 2010. Il se concentrera plus probablement, a-t-il dit, sur un texte consacré à l'énergie promouvant le forage marin et les énergies renouvelables.

Steny Hoyer, président du groupe démocrate à la chambre des Représentants, a déclaré mercredi que le projet pourrait être séparé en deux, le volet énergie étant voté d'abord, avant celui concernant la réduction des émissions carbone.
Les îles Tuvalu, qui craignent d'êtres rayées de la carte du monde par la montée des eaux qu'implique le réchauffement climatique, s'inquiètent du bouleversement de la politique intérieure américaine.

Ian Fry, leur représentant à l'Onu, a dit que les objectifs des Etats-Unis devraient être ratifiés par le Parlement lors du premier semestre, faute de quoi le débat serait repoussé à 2011 en raison des élections sénatoriales de novembre.
Les militants écologistes s'alarment également du résultat de l'élection du Massachusetts.

"Au niveau international, pour ce qui est des négociations climatiques, la Chine se tourne en permanence vers les Etats-Unis", constate Ailun Yang, représentante de Greenpeace à Pékin. "C'est vraiment une mauvaise nouvelle. Ca ne donne pas confiance pour les négociations internationales", ajoute-t-elle.

L'Union européenne, qui s'est fixée un objectif de réduction de 20% des émissions de CO2 en 2020 par rapport aux niveaux de 1990, accepterait de passer à 30% si d'autres la rejoignent.

"Nous avons besoin d'une coopération mondiale et le progrès ne sera possible que s'il y a des engagements internationaux contraignants, mais pour tout le monde", a dit la chancelière allemande Angela Merkel mercredi devant le Bundestag.

L'Express
20/01/201

***A SUIVRE...***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

mardi 19 janvier 2010

*Un mois après Copenhague, les Vingt-Sept restent divisés : Climat*

***En ce qui concerne le climat, l'Union européenne (UE) est dans le bourbier : la réunion des ministres de l'environnement à Séville, vendredi 15 et samedi 16 janvier, a montré que, pour leur première réunion après la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, les responsables étaient incertains et hésitants.

Les ministres ont tenté de tirer un bilan de la participation décevante de l'Europe à Copenhague, qui s'est conclu par un accord non juridiquement contraignant et négocié de facto entre les Etats-Unis et les grands pays émergents du Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine).

Ce n'est pas à Séville mais devant le Parlement européen que Connie Hedegaard, la prochaine commissaire européenne chargée du climat, a exprimé, le 15 janvier, le sentiment général : "L'Europe a parlé avec beaucoup de voix différentes, à Copenhague, a-t-elle déploré. Parfois, nous étions incapables de négocier tellement nous passions de temps à discuter les uns avec les autres." D'aucuns soulignent cependant que Mme Hedegaard, qui présidait la conférence sur le climat, n'a pas peu contribué à cette cacophonie.

A Séville, les ministres ont surtout discuté de l'offre de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pourrait faire l'Europe. Faut-il rester à l'objectif de réduction de 20 % en 2020, ou pousser à 30 %, pour tenter de débloquer les négociations dans la perspective de la réunion au Mexique, en décembre ? Ou rester à 20 %, en attendant que les autres grands pays riches - Etats-Unis et Japon - fassent preuve de plus d'allant ? Si la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne et la Belgique plaident pour 30 %, l'Italie, la Pologne, la Hongrie et l'Autriche pèsent pour rester sur l'objectif de 20 %.

Conclusion de la discussion, résumée par le ministre belge Paul Magnette : "Un débat aura lieu en mars, sur la base d'une étude de comparabilité des offres des autres pays développés, sur la possibilité de porter cet effort à 30 %."

Les pays européens devront cependant, pour se conformer à "l'accord de Copenhague", présenter, le 31 janvier, le chiffre de leurs engagements de réduction des émissions. Selon Teresa Ribera, secrétaire d'Etat espagnole au changement climatique, une réunion du Comité des représentants permanents (Coreper) à Bruxelles, mercredi 20 janvier, précisera les chiffres que l'Europe posera sur la table. L'attitude européenne est d'autant plus hésitante que la nouvelle équipe des commissaires n'est pas encore installée.

Stavros Dimas, le commissaire à l'environnement, qui chapeautait la négociation climatique depuis 2004, va notamment quitter son poste. La discussion n'a par ailleurs guère avancé sur la question du déblocage des fonds promis aux pays pauvres pour faire face aux effets du changement climatique.

ONU, seul cadre formel

Si les Européens paraissent déboussolés, les pays du Basic confirment au contraire l'unité de leur démarche. Ils s'étaient réunis avant Copenhague et étaient venus à la conférence avec un texte de négociation commun.

Vendredi, rapporte le journal China Daily, contrôlé par l'Etat chinois, la commission du développement national et de la réforme (NDRC), dirigée par Xie Zhenhua, l'envoyé spécial du gouvernement pour le climat, a fait savoir que les pays du Basic se retrouveraient en Inde les 24 et 25 janvier pour coordonner la remise de leurs plans de réductions d'émissions au 31 janvier. De son côté, l'Indonésie devrait présenter un plan confirmant son but de réduire ses émissions de 26 % en 2020, rapporte Le Jakarta Post.

Ces différentes démarches se déroulent cependant dans un certain flou, puisque l'accord de Copenhague, qui n'a été signé que par 26 pays, n'a pas de valeur juridique. Il ne précise pas la façon dont ces plans doivent être présentés.

De surcroît, la méthode suivie par les grands pays à Copenhague, qui a consisté à circonvenir les procédures de l'Organisation des nations unies (ONU), ne facilite pas les choses : il s'agit maintenant de revenir dans le processus onusien, alors même qu'il a été stigmatisé par divers ministres, comme Chantal Jouanno, qui déclarait, le 30 décembre 2009, que "le système de l'ONU, tel qu'il est, est obsolète".

Mais dans la mesure où des instances plus restreintes, comme le Forum pour les économies majeures, n'ont pas réussi à parvenir à un accord, l'ONU reste le seul cadre formel dans lequel se poursuit la discussion internationale.

Hervé Kempf
Le Monde
19.01.10

****BLOG : UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...
http://unioneuropeenne.blogspot.com

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Point presse mensuel de Laurence Parisot : Taxe carbone...*












***Conférence de presse de Laurence Parisot. En live le 19 janvier à partir de 9h00.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

samedi 16 janvier 2010

*Les auditions des commissaires se poursuivront à Strasbourg...*

***La première plénière de 2010 donnera le ton pour le reste de l'année. Les auditions de la nouvelle Commission Barroso continuent avec l'audition de Cecilia Malmström et la question délicate de l'immigration. Il sera aussi question des résultats décevants de Copenhague en 2009 alors que les eurodéputés vont s'atteler à l'ordre du jour de la prochaine conférence sur le climat qui aura lieu au Mexique.

*Green-fingered Romanian Minister...*

*Having presided the Copenhagen Climate Conference... ...*



***Presenting Danish climate star
Having presided the Copenhagen Climate Conference...

Dane Connie Hedegaard certainly has a solid background in her proposed area of responsibility, Action against Climate Change. Some MEPs have expressed concerns over her track record - namely the failure of the Copenhagen Conference - but she promises ever more ambitious targets and looks forward to the next conference in Mexico at the end of 2010.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

vendredi 15 janvier 2010

*La future commissaire européenne au climat opposée au nucléaire*

***La future commissaire au climat de l'Union européenne, Connie Hedegaard, qui passait ce vendredi son "grand oral" devant le parlement européen, s'est exprimée contre les subventions à la recherche pour le nucléaire et les énergies fossiles en général. "La problématique des déchets [nucléaires] n'est pas parfaite", a-t-elle déclaré.

La danoise Connie Hedegaard - issue du Parti populaire européen (droite) et ancienne ministre en charge du Climat au Danemark - désignée pour être la première commissaire européenne chargée du Climat, s'est prononcée ce vendredi contre les aides à la recherche dans le nucléaire et dans les énergies fossiles.

"Une nouvelle génération de centrales nucléaires est dans les tuyaux, mais la problématique des déchets n'est pas parfaite. Le nucléaire n'est pas une source d'énergie renouvelable" [comme l'éolien, le thermique, le solaire], a souligné Connie Hedegaard, pendant un grand oral de trois heures devant le parlement européen qui doit l'adouber à son futur poste de commissaire.

"Certains pays veulent dépenser beaucoup d'argent dans le recherche sur l'énergie nucléaire, aux dépens d'autres ressources durables et renouvelables", a critiqué la Danoise, dont le pays a rejeté l'usage du nucléaire. "Nous devons être les plus indépendants possibles des énergies fossiles" à l'avenir. Concernant le charbon, même si de nouvelles technologies d'utilisation du charbon plus propres exixtes, il faudra aussi à long terme "essayer de nous débarrasser du charbon propre".

Plus généralement, Connie Hedegaard entend se focaliser sur une meilleure coordination de la recherche au sein des vingt pays de l'UE.

Réduction de la consommation énergétique

A l'instar du commissaire européen désigné à l'Energie, l'allemand Günther Oettinger, la Danoise a par ailleurs jugé qu'il était inutile pour le moment d'imposer des obligations légales aux pays de l'Union européenne en matière de réduction de la consommation énergétique.

Pour la commissaire, une meilleure consommation énergétique passe par l'efficacité énergétique des bâtiments (isolation, chauffage), 40% de l'énergie consommée en Europe concernant ce secteur.

La tribune
15/01/2010

jeudi 14 janvier 2010

*François Fillon..Taxe carbone...*



***François Fillon rappelle à Jean-Marc Ayrault que les institutions sont respectées à l'occasion des questions d'actualité à l'Assemblée Nationale le mercredi 13 janvier 2010.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

mardi 12 janvier 2010

*Le Medef favorable à une taxe carbone européenne*

***L'annulation par le Conseil constitutionnel, le 29 décembre, de la taxe carbone met le gouvernement en difficulté sur une des mesures phares de sa politique environnementale. Nicolas Sarkozy s'est donné jusqu'au 1er juillet pour introduire dans la fiscalité nationale ce nouvel outil qui doit inciter ménages et entreprises à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

Ce qui était prévu pour les ménages ne sera pas modifié, pas plus, a priori, que les exonérations accordées à l'agriculture, à la pêche et au transport routier. La discussion est en revanche totalement rouverte sur le sort de l'industrie. Le Medef a demandé de reporter toute décision à 2011.

Le président de sa commission du développement durable, Jean-Pierre Clamadieu, par ailleurs PDG du groupe chimique Rhodia, estime que, plutôt que de s'obstiner à créer une taxe carbone française, il serait préférable d'y réfléchir à l'échelle européenne.

Le Medef reste-il favorable à l'instauration d'une taxe carbone en France ?

Oui, mais à deux conditions. Premièrement, que la taxe carbone que devront payer les entreprises donne lieu à une restitution claire, comparable au chèque vert que recevront les ménages. La taxe carbone ne doit pas être une recette nouvelle pour l'Etat.

Deuxièmement, il faut trouver une articulation acceptable avec le système européen d'échanges de quotas d'émissions de CO2. Une taxe carbone à 17 euros aurait un impact économique insupportable pour le millier de sites industriels qui sont déjà dans ce système. Elle porterait atteinte à l'ossature du tissu industriel français.

D'un point de vue économique, superposer une taxe au système européen, qui agit sur les émissions de gaz à effet de serre en réduisant progressivement les quotas accordés aux gros émetteurs de l'industrie, n'a pas de sens. La combinaison des contraintes européennes et des principes posés par le Conseil constitutionnel rend très difficile la recherche d'une solution satisfaisante.

Pour le gouvernement, la suppression de la taxe professionnelle, qui allège la charge fiscale des entreprises de plusieurs milliards d'euros, vaut compensation. N'est-ce pas suffisant ?

La réforme de la taxe professionnelle, qui est une très bonne décision, ne peut justifier une taxe carbone qui ne serait pas compensée par un mécanisme identifiable. Le lien entre ces deux prélèvements est ténu, et les entreprises qui acquittent le premier ne sont pas forcément celles qui seront les plus concernées par la nouvelle fiscalité écologique.

Cette question n'avait pas été examinée d'assez près par la commission d'experts présidée par Michel Rocard, à laquelle j'ai participé. Il faut rouvrir le dossier. Plusieurs solutions existent mais j'observe avec intérêt l'exemple de la Suède, où l'on a choisi de compenser la taxe carbone par une baisse des cotisations sociales. Les entreprises suédoises bénéficient par ailleurs d'un taux de taxe carbone réduit de 80 %, pour préserver leur compétitivité.

Michel Rocard propose de remplacer le système européen d'échanges de quotas par une taxe carbone européenne. Qu'en pensez-vous ?

Le système des quotas d'émissions est le seul outil existant à l'échelle de l'Europe, et il fonctionne. Il permet d'agir sur un tiers des émissions européennes et a permis à l'Union d'être la seule région du monde à respecter les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto. Il est en voie d'être copié par les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande… Ce serait une très mauvaise idée de le démanteler.

Cela étant, il y a la place, à côté de ce marché qui traite seulement de la situation des gros émetteurs, pour une approche communautaire de la fiscalité des émissions diffuses dans le transport, l'agriculture, le bâtiment…

L'Union européenne est-elle le bon échelon pour instaurer la taxe carbone ?

Ce serait, bien sûr, la meilleure solution.

La conférence de Copenhague sur le climat a-t-elle constitué pour vous un échec total ou a-t-elle permis de faire un pas ?

Il faut appeler les choses par leur nom: Copenhague est un échec. Je regrette que l'Europe, qui est la région la plus engagée dans la lutte contre le changement climatique, n'ait pas réussi à entraîner le reste du monde. Nous avons abouti à un accord a minima, dicté par les contraintes politiques des Etats-Unis et de la Chine.

Deux scénarios sont maintenant possibles : l'enlisement et le recul de la préoccupation pour le climat sur l'agenda international, ou un sursaut qui passe par l'engagement des grands pays émetteurs dans un plan d'action comportant des objectifs concrets. Nous sommes bien sûr pour la deuxième solution, car la lutte contre le changement climatique demeure pour nous une priorité.

Il n'est pas nécessaire d'aboutir à un accord à 190 pays et il faut réfléchir à une enceinte de négociation plus adaptée que les Nations unies, qui ont montré leurs limites.

L'Union européenne doit-elle continuer à aller de l'avant et porter son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % à 30 % d'ici à 2020 ?

Non. Les conditions ne sont pas réunies pour que l'Europe aille plus loin dans l'objectif de réduction de ses émissions. Il faut avoir une approche pragmatique : l'Europe doit être capable d'exercer son leadership sans sacrifier la compétitivité de son industrie. Elle ne doit pas être naïve.

Elle ne peut résoudre seule la question du climat, alors que ses émissions ne représentent que 16 % du total mondial. Si elle est seule à mener le combat, ce sera la double peine: son industrie sera fragilisée et le réchauffement climatique ne sera pas enrayé.

M. Sarkozy souhaite protéger l'industrie européenne du dumping environnemental en instaurant une taxe carbone aux frontières. Est-ce une bonne idée ?

Conceptuellement oui, mais difficile à mettre en œuvre. Le risque serait qu'elle déclenche une guerre commerciale dont personne ne sortirait gagnant. La bonne solution, c'est la convergence des politiques dans le cadre d'un accord mondial contraignant.

Laurence Caramel
LE MONDE
12.01.10

*Copenhague : le Québec a multiplié les alliances*


***Le premier ministre Jean Charest et la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Line Beauchamp, ont fait le point sur le travail fait par le Québec à la 15e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Sommet des leaders

Le Québec a coprésidé, le 15 décembre, le 3e Sommet des leaders qui regroupait des représentants de plus de 60 États fédérés. Cette rencontre, organisée en collaboration avec le Climate Group, a permis de mobiliser un groupe de décideurs actifs en matière de réduction de gaz à effet de serre afin de partager les meilleures expériences et pratiques, et d'accentuer la pression sur la communauté internationale pour que soit adoptée une entente multilatérale internationale sur les changements climatiques.

« Les États fédérés, avec le Québec en tête, ont fait la démonstration qu'ils sont des agents de changement avant-gardistes dans la réduction des émissions de GES. D'ailleurs, cette rencontre aura été l'occasion de lancer l'initiative EV20, qui regroupera des constructeurs de véhicules, des propriétaires de flotte et des institutions financières impliquées dans le secteur des véhicules électriques afin d'en accélérer le développement.

Conférence des Parties

La présence du Québec dans le cadre des activités de la 15e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques aura également permis la reconnaissance de l'engagement du gouvernement sur les questions environnementales. « Le leadership du Québec a été reconnu par l'une des figures emblématiques de la lutte contre les changements climatiques. Le président des Îles Maldives, Mohamed Nasheed, qui représente l'un des pays le plus menacés par le réchauffement climatique en raison de la crue des eaux, a vanté les gestes du Québec et de la Californie dans la lutte contre les changements climatiques. Il a rendu hommage à notre leadership devant l'assemblée plénière qui regroupe les 194 pays membres et les milliers de médias qui couvrent la Conférence », a fait remarquer le premier ministre.

Prix

La reconnaissance de l'action québécoise s'est également manifestée par la remise au gouvernement du Québec d'un prix des groupes environnementaux pour la constance de son engagement dans la lutte contre les changements climatiques. Ce prix a été remis par Sydney Ribaud, cofondateur et coordonnateur général d'Équiterre.

Le premier ministre a également participé à de nombreux événements et rencontré plusieurs personnalités, dont le premier ministre de l'Australie du Sud, Mike Rann, le président de la Catalogne, José Montilla, le PDG du Climate Group, Steve Howard, le Prince Albert II de Monaco, le gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger, la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, le président du GIEC et de TERI, le docteur Rajendra Pachauri, le cinéaste et reporter Yann-Arthus Bertrand ainsi que le reporter et écrivain Nicolas Hulot.

Le premier ministre a également agi comme conférencier dans le cadre de deux panels portant sur le leadership des États fédérés et sur les énergies renouvelables.

Francophonie

De son côté, en plus d'appuyer le premier ministre, la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Line Beauchamp, a participé à diverses activités organisées par l'Institut de l'Énergie et de l'Environnement de la Francophonie (IEPF) afin de présenter les diverses actions du Québec.

La ministre a également participé à la Concertation ministérielle des ministres et chefs de délégations francophones où elle a notamment fait valoir le rôle des États fédérés en matière de lutte contre les changements climatiques. A l'issue de cette rencontre, elle a signé un accord de financement avec l'Institut international du développement durable (IIDD) afin d'assurer la poursuite de la publication en français du Bulletin des négociations de la terre.

Partenariats Nord-Sud

Mme Beauchamp a aussi été invitée à deux événements portant sur les partenariats nord-sud en matière de lutte contre les changements climatiques. Le premier se situait dans le cadre du Sommet des Leaders, alors que le second était présenté par le Climate Registry, un organisme nord-américain qui regroupe plus d'une quarantaine d'États américains, mexicains et de provinces canadiennes. Ces rencontres ont permis de présenter les nouvelles initiatives du Québec et plus particulièrement son partenariat avec le PNUD et l'Algérie.

Sur le plan des relations bilatérales du Québec, Mme Beauchamp a eu plusieurs entretiens avec ses homologues de l'Écosse, de la Flandre, du Pays de Galles et de la Wallonie. Les discussions ont porté sur les initiatives respectives de chaque partie, ainsi que sur la question de la reconnaissance des États fédérés au sein des textes des Nations Unies.

« Si nous voulons freiner le phénomène de réchauffement climatique, il nous faut multiplier les alliances et rallier un maximum de gouvernements et de décideurs à s'engager sur les questions de changements climatiques. Le gouvernement du Québec va poursuivre son action en participant pleinement au Western Climate Initiative afin de poursuivre le développement d'un marché du carbone, en s'impliquant au sein du Sommet des leaders pour mobiliser les États fédérés et en partageant son expertise au sein du EV-20 afin de développer le véhicule électrique », a affirmé le premier ministre.

Gouvernement du Québec

*Quand le détroit de Béring contrôlait le climat...*


***Quand le détroit de Béring contrôlait le climat mondial :

Comment le détroit de Béring, large de 80 km, a-t-il pu affecter le climat de la planète entière ? Des chercheurs américains viennent de montrer qu'il agissait comme un robinet qui aurait contrôlé une partie de chutes de dominos climatiques.
Le détroit de Béring est un exemple marquant de l'influence que peut avoir la géographie d'une petite zone sur l'ensemble du climat. « Le changement climatique est sensible aux impacts qui pourraient sembler mineurs. Même de petits processus, s'ils se produisent au bon endroit, peuvent amplifier des changements du climat à travers le monde entier » explique Aixue Hu, principal auteur de l'étude.

Ainsi, l'ouverture et la fermeture du détroit de Béring, petits événements apparemment sans importance (sauf d'un point de vue écologique et évolutif), montrent bien la complexité du système climatique terrestre. Cet exemple démontre aussi que ces phénomènes de faible ampleur apparente peuvent créer des points de basculement pour le climat.
L'équipe du National Center for Atmospheric Research (NCAR) voulait expliquer l'énigme de la dernière période glaciaire : pourquoi, il y a 116.000 ans, les calottes glaciaires de l'hémisphère nord n'ont cessé de reculer puis d'avancer pendant 70.000 ans ?

L'évolution des quantités de glace de ces calottes était si importante au cours de cette période que le niveau des océans s'est élevé et abaissé de 30 mètres.

L'hypothèse était que la solution devait se trouver dans les oscillations climatiques dues aux variations de l'orbite terrestre autour du Soleil. Rappelons que cette orbite, de même que l'inclinaison de la Terre, varie au cours des temps géologiques suivant les cycles de Milankovitch. Ces variations font varier la quantité d'énergie solaire reçue par la Terre et donc sa température moyenne.

Le coupable n'est pas le Soleil
Cependant, le schéma ressorti de l'étude basée sur ces variations orbitales de la Terre lors de la période concernée ne correspondait pas aux variations des calottes glaciaires et du niveau de la mer. Les scientifiques ont alors envisagé une explication alternative.

L'ouverture et la fermeture du détroit de Béring pourrait avoir modifié les courants des deux océans de l'hémisphère nord. En effet, ce détroit est le seul point de passage de l'hémisphère nord entre les océans Pacifique et Atlantique. Il permet le transfert d'un flux d'eau froide et peu salée vers les eaux plus salées de l'Atlantique.
Ce flux contribue fortement à la régulation de la force de la Circulation Méridienne Atlantique (Meridional Overturning Circulation ou MOC), une composante majeure du transport de la chaleur depuis les tropiques jusqu'aux pôles.
A l'aide de la dernière génération de supercalculateurs et du modèle climatique du NCAR, les chercheurs ont étudié le climat à un niveau de détails jamais atteint jusque-là sur le long terme, un travail qui impossible il y a seulement quelques années.

La fermeture du détroit de Béring et le climat mondial. Lorsque les calottes glaciaires s'étendent, le niveau des eaux baisse jusqu'à la cote des zones peu profondes du détroit de Béring, ce qui provoque sa fermeture. Le flux d'eau peu salée du Pacifique nord ne peut alors plus pénétrer dans les eaux plus salées de l'Atlantique. Les courants en sont altérés, ce qui provoque un afflux des eaux chaudes des tropiques dans l'Atlantique nord, lequel se réchauffe (zone rouge foncée).

Un cycle d'événements climatiques conduit à un effet domino
Leur modélisation a révélé un schéma récurrent qui s'étend sur plusieurs milliers d'années et dans lequel l'ouverture et la fermeture du détroit de Béring ont un impact majeur sur les courants océaniques et les calottes glaciaires.

Le cycle est le suivant :
La variation orbitale de la planète Terre provoque un refroidissement et la formation de calottes glaciaires. Il s'ensuit une baisse du niveau de la mer (l'eau étant contenue dans les inlandsis sur les terres) qui provoque la fermeture du détroit de Béring ;Le détroit fermé, il n'y a plus de flux d'eau peu salée, ce qui provoque une élévation de la salinité de l'océan Atlantique. Cela entraîne une augmentation de la Circulation Méridienne Atlantique et donc un accroissement du transfert de chaleur depuis les tropiques jusqu'au Pôle Nord ;La température des inlandsis de l'hémisphère nord s'accroît alors de 1,5°C, ce qui suffit à entraîner leur fonte. Les inlandsis perdent 112 mètres de hauteur par tranche de mille ans ; Au bout de plusieurs milliers d'années, l'élévation du niveau des eaux permet l'ouverture du détroit de Béring ;Il y a alors à nouveau arrivée d'eau peu salée dans l'Atlantique et donc diminution de la Circulation Méridienne Atlantique, baisse des températures de l'hémisphère nord, augmentation de la quantité de glace et donc baisse du niveau de la mer. Et le cycle recommence.

Ce cycle a été brisé il y a 34.000 ans lorsque la Terre s'est trouvée suffisamment éloignée du Soleil pour que la glace continue à se former sur les inlandsis même quand le détroit de Béring était fermé. Enfin, il y a 10.000 ans, la Terre est devenue assez proche du Soleil durant l'hiver boréal pour que le détroit de Béring se réouvre et demeure ouvert, ce qui a contribué à stabiliser le climat et à ouvrir une ère favorable à l'établissement des civilisations.

« Ce type d'étude est critique pour révéler les nuances de notre système climatique. Si nous pouvons améliorer notre compréhension des forces qui ont affecté le climat dans le passé, nous pourrons mieux anticiper comment notre climat pourrait changer dans le futur » conclut Gerald Meehl, co-auteur de l'étude.

*Le détroit de Béring, séparation ou pont entre l'Amérique du Nord et la Sibérie au cours des ères géologiques.

http://m.futura-sciences.com/2071/show/0b987ad0628a5556a46250cb5c2efd77&t=07a7a309ba736b35bf6cb4441dc5d16f

Aixue Hu
Chercheur
Jan 12th

lundi 11 janvier 2010

*Et si la taxe carbone était européenne ?*


***Le 30 décembre, le Conseil constitutionnel a retoqué la taxe carbone voulue par Nicolas Sarkozy. Trop d'exemptions, trop d'inégalités aussi. Tant qu'à revoir la copie, autant reprendre le problème par le menu. Terra eco a sondé plusieurs économistes et vous propose trois scénarios, sur le chemin d'une taxe carbone idéale.

Les plus :

Une taxe carbone en France, c’est bien. Sauf que les émissions ne rebroussent pas chemin aux frontières de l’Hexagone. Alors une taxe franco-française "c’est un peu comme de cracher en l’air", estime Rémy Prud’homme, ex-professeur d’économie à l’université Paris XII. Mal compensée, celle-ci risquerait même de rendre les entreprises de l’Hexagone moins compétitives que leurs rivales. "Idéalement, il faudrait une taxe carbone mondiale", rêve Emmanuel Combet, doctorant au Centre international de recherche sur l’Environnement et le développement (Cired). Mais difficile de faire peser identiquement le poids carbone sur les épaules d’un Américain et d’un Bangladeshi. Limitons-nous donc au carré bruxellois. C’est l’idée défendue par la Suède, elle-même dotée d’une dîme carbone nationale.
Et pourquoi ne pas supprimer carrément le marché d’échange de quotas européen ? Car la coexistence des deux systèmes - quotas pour les entreprises très émettrices, taxe carbone pour les autres – risque de poser des problèmes. D’équité notamment : dans un cas le prix du carbone dépend des aléas du marché, dans l’autre, il est fixe pour une année donnée. Ainsi, une PME devrait s’affranchir d’une tonne de CO2 à 17 euros tandis que son voisin pétrolier profiterait d’un taux du marché à 9 euros ! Le 6 janvier, Michel Rocard a résolu d’un coup l’équation dans les colonnes des Échos : "Il faut supprimer le marché des quotas de CO2 au profit d’une taxe carbone européenne", a-t-il expliqué en substance.
Les moins :
Imposer une taxe à l’échelle européenne, ce n’est pas tout à fait de la tarte. “En matière de fiscalité, il faut l’unanimité des pays membres de l’UE”, rappelle Emmanuel Combet. Quant à supprimer le marché des quotas, l’idée de fait pas sauter les économistes de joie. "Il a fallu un effort considérable pour le mettre en place. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Et dans tous les cas, la France ne pourrait pas en décider unilatéralement", martèle pour sa part Patrick Criqui, directeur du Laboratoire d’économie de la production et de l’intégration internationale de Grenoble (Lepii) "Le système des quotas a l’avantage de la souplesse, souligne pour sa part Rémy Prud’homme. Il permet de prendre en compte la situation de certaines entreprises très dépendantes en carbone, comme les cimenteries." Plus simplement, il a le mérite d’exister tandis que la taxe carbone peine à s’installer. "On pourrait au contraire étendre le système des quotas négociables à toutes les entreprises", ose même Rémy Prud’homme en prenant le problème à rebrousse poil.

La solution ?
Ronger son frein. "Une taxe carbone européenne risque d’être très longue à mettre en place. Or, si l’on en croit les travaux du Giec, il y a urgence à agir. Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un système parce qu’il n’est pas parfait", souligne Emmanuel Combet qui préconise un système mixte : taxe carbone française, marché des quotas européens. En attendant mieux...

KARINE LE LOËT
Terraeco
11-01-2010

dimanche 10 janvier 2010

samedi 9 janvier 2010

*Le grand oral écologiste : du candidat Le Drian*

***Invité par Bretagne Écologie, Jean-Yves Le Drian a réaffirmé sa volonté de faire de la Bretagneune « région éco-pionnière ».

Jeudi soir, à Rennes, le président du conseil régional était l'invité de Bretagne Écologie. Cette association politique voulait tester la fibre écologique du candidat Le Drian. Pendant deux heures et demie, près de 250 personnes ont participé à une forme originale de débat démocratique.
Confronté à des citoyens engagés, militants d'une nouvelle gouvernance écologique, et soumis au jeu des questions-réponses, Jean-Yves Le Drian s'en est plutôt bien sorti. Il s'est appuyé sur les nombreuses initiatives prises en faveur de la protection de l'environnement au cours de son mandat. Mais il souhaite aller plus loin. « La Bretagne doit devenir une région éco-pionnière », a-t-il lancé. Un slogan, bien accueilli jeudi soir, qui risque de resservir souvent durant la campagne.

Ce grand oral lui a permis de rappeler ses convictions en matière d'énergies renouvelables, d'économie verte et de développement durable, le tout dans un cadre politique plus général. Car « on ne peut séparer la bataille pour l'environnement de la bataille sociale », a-t-il souligné.

Face à des interpellations pointues sur les liens entre pesticides et cancer, sur la qualité de l'air et de l'eau, les éoliennes, l'agriculture bio, les quartiers en difficulté, les champs électromagnétiques autour des antennes relais ou la gestion des déchets, le patron de la Région s'en est tiré en souriant : « Quand j'entends tous les problèmes auxquels je suis censé apporter des solutions, je rappelle que je ne suis pas candidat à la présidence de la République ! »

C'est là l'un des paradoxes de cette élection : on prête au futur président de la Région beaucoup plus de compétences que sa fonction n'en possède réellement. Sur le dossier des algues vertes par exemple, il a rappelé que le seul droit que lui laisse l'État, c'est celui de participer à l'expérimentation de nouveaux modes de production agricole sur deux bassins versants.

« Les nouvelles pratiques citoyennes nécessaires à un changement économique et social ne sont pas innées, lui a lancé Jean-Claude Pierre, animateur du réseau Cohérence. À défaut de moyens financiers, la Région doit devenir pédagogue. » Les membres de Bretagne Écologie décideront s'ils apportent ou non leur soutien au candidat du PS le 16 janvier, lors de leur assemblée générale.

Philippe GAILLARD
Ouest France
09 janvier 2010

vendredi 8 janvier 2010

*Vent mauvais sur l'éolien...*


***Sujet majeur au sommet de Copenhague, les énergies renouvelables semblent au-delà de tout soupçon. Mais avec six milliards d'aides européennes en jeu, l'énergie éolienne attire de plus en plus d'escrocs qui ne déplacent pas que de l'air.

Les alizés venus du nord qui soufflent sur l'archipel des Canaries font depuis longtemps le bonheur des véliplanchistes téméraires, mais aujourd'hui, ces rafales pouvant atteindre 60 km/h attirent aussi d'immenses éoliennes, aspirant dans leur souffle des millions d'euros. Dotées de leurs immenses pales tournoyantes, les 55 éoliennes dressées devant la plage de galets gris de Pozo Izquierdo sont les symboles austères et immaculés d'un secteur en plein essor et d'une énergie propre potentiellement abondante – tout comme la corruption. Une tempête a éclaté cette année sur la petite ville de Santa Lucía de Tirajana. Après un an d'enquêtes, la Guardia Civil [gendarmerie espagnole] a découvert des irrégularités dans un projet de nouveau parc éolien. Le maire, cinq fonctionnaires municipaux et deux promoteurs de l'éolien sont aujourd'hui inculpés pour divers chefs d'accusation au pénal, dont trafic d'influence, manquements dans l'exercice d'une fonction publique, détournement foncier et corruption. Leur mobile ? Jusqu'à 40 millions d'euros de subventions européennes.

Cette enquête, comme d'autres en Europe, met en lumière les méthodes parfois hardies à l'œuvre dans le secteur de l'énergie éolienne, en rapide évolution. Plus de six milliards d'euros d'aides structurelles et à l'agriculture sont alloués aux énergies renouvelables sur la période 2000-2013 : une somme tentante dans un secteur relativement nouveau qui, selon les experts, profite du bénéfice du doute grâce à une image écolo qui semble au-delà des controverses politiques. Selon les autorités, il est impossible d'évaluer l'importance de la fraude aux aides publiques dans le secteur éolien tout simplement parce que les enquêtes sont menées nationalement et réparties entre police régionale et services des fraudes. Les sommes en jeu et les contrôles sporadiques, estiment les détracteurs de ce phénomène, incitent politiciens et entrepreneurs corrompus et peu scrupuleux à semer le vent pour récolter... des millions.

L'affaire "Autant en emporte le vent"

Depuis quelques mois, les enquêteurs ne chôment pas. Cette année, cinq nationalistes corses ont été emprisonnés et condamnés à une amende pour avoir détourné 1,54 million d'euros de subventions européennes destinées à des parcs éoliens. En Italie, où trois dossiers sont en cours, 15 personnes ont été arrêtées le mois dernier dans une affaire à laquelle les autorités ont donné le nom de code de “Autant en emporte le vent” : de source officielle, il s'agissait d'une escroquerie sophistiquée façon pyramide de Ponzi qui devait permettre de récolter pas moins de 30 millions d'aides européennes. Le principe est sommaire. La construction d'une éolienne classique de deux mégawatts coûte environ 2,75 millions d'euros, pour un bénéfice d'environ 275 000 euros par an via la vente d'électricité au prix du marché. Mais ces recettes peuvent presque doubler pour atteindre près de 500 000 euros si des bonus particuliers sont imposés par l'Etat et payés par les services publics comme prime aux énergies renouvelables - ou encore en cas de tarifs spéciaux obtenus par la signature de contrats pour une période de 15 à 25 ans.

Même si les vents sont médiocres, ces tarifs garantissent un certain niveau de rentrées aux investisseurs, explique Richard Robb, qui investit dans des éoliennes en France et en Allemagne. Dans ce dernier pays, son parc éolien peut prétendre à un tarif de rachat d'environ 83,60 euros le mégawatt/heure tant que le prix du marché est compris entre 30 et 70 €, ce qui permet une coquette rentabilité de 15 %. Aux Canaries, où il existe 44 parcs, les deux affaires qui ont débouché sur l'arrestation de fonctionnaires et de promoteurs pour trafic d'influence et corruption ont été menées à bien grâce à des milliers d'écoutes téléphoniques. Les enquêteurs de la Guardia Civil ont écouté des conversations entre des promoteurs de l'éolien à Santa Lucía et des agents municipaux, soupçonnés de monter un accord secret pour faire passer des terrains privés près de la plage de Pozo Izquierdo pour des propriétés municipales - parce qu'il y avait plus de chances d'obtenir des aides pour des parcs éoliens situés sur des terrains municipaux. En jeu, près de 40 millions d'euros provenant d'un fonds qui distribue au compte-gouttes les aides européennes aux territoires espagnols d'outre-mer [l'archipel est considéré par l'Europe comme une “région ultrapériphérique”].

En Sicile, corruption et commissions occultes

Des enquêtes semblables sont menées en Sicile, le creuset de l'éolien en Italie. Dans l'opération “Autant en emporte le vent”, les autorités ont découvert un montage compliqué destiné à récolter les aides de l'UE, raconte le colonel Mario Imparato, de la Guardia di Finanza. Complice, un cadre de banque était chargé de vérifier les formulaires de demande de subvention, précise-t-il. Un réseau complexe de compagnies éoliennes était également impliqué : l'une devait obtenir des fonds européens, en utiliser une partie pour la construction d'éoliennes puis envoyer le reste à une société hors d'Italie, explique le colonel Imparato. La société étrangère transférait ensuite l'argent à une autre pour l'aider à obtenir des subventions de l'UE supplémentaires. Dans l'ouest de la Sicile, une enquête distincte baptisée “Opération Eole” a conduit à l'arrestation cette année de sept personnes dont le procès doit s'ouvrir en janvier prochain. Selon la justice, le crime organisé s'est contenté ici d'adapter de bonnes vieilles techniques du type commissions occultes et corruption pour tirer profit de cette nouvelle énergie, allant jusqu'à offrir 75 000 € et une Mercedes à un membre du conseil municipal pour qu'il vote la construction d'un parc éolien. “L'argent est roi, résume Andrew Campanelli, expert judiciaire chez Deloitte Financial Advisory Services. Dans une économie en récession, les individus sont parfois tentés de chercher l'argent plus âprement. Certains voient sans doute les énergies vertes comme un bon moyen d'utiliser des fonds illégaux.”

Doreen Carvajal
16 décembre 2009 |
INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE

mercredi 6 janvier 2010

*2 leaders mondiaux americain et 3 starts up au Cleantuesday solaire...*

***3 starts up françaises et 2 leaders mondiaux américain et canadien pour une soirée exceptionnelle :

La société américaine Sunpower un des leaders mondiaux du photovoltaique présentera ces cellules a rendement record et ses nouveaux trackers

Le canadien Solarwall leader mondial du réchauffage thermique de l'air de ventilation
Solaire Direct exposera son projet de fabrication de panneaux photovoltaïques développé avec le leader mondial Q-Cells.

Exosun spécialiste dans la construction de centrales photovoltaïques au sol équipées de suiveurs solaires dévoilera une innovation majeure dans le domaine des trackers.

EHW Research prix d’innovation « Trophée d’Energaïa 2009 » présentera deux innovations : la Smart Power Box, un boîtier qui limite les pertes d’énergie des modules solaires et le Solari Catch Pot, un concentrateur solaire « passif ».

A partir de 18H30 a La Cantine, Passage des Panoramas, 151 rue Montmartre, 75002 Paris
Inscriptions ouvertes sur http://cleantuesdayparis.fr/event/

Clean Tuesday

Bien à vous,

Morgane BRAVO

**Quelles seront les grandes lignes du programme d'Europe Ecologie aux élections régionales ?*

***Secrétaire nationale des Verts depuis quatre ans et tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France pour les élections régionales de 2010, Cécile Duflot entend défendre un programme "écologiste mais pas simpliste" dont les deux axes principaux seront "l'économie et la qualité de vie".

Ce qui est important pour nous, c'est d'avoir une région qui engagera la transition écologique et répondra donc aux enjeux du XXIe siècle. Nous mettrons l'accent sur deux sujets : l'emploi et les questions économiques, c'est-à-dire la conversion écologique de l'économie. Nous travaillerons sur deux points majeurs en Ile-de-France : d'une part le développement économique et la formation professionnelle, de l'autre l'amélioration de la qualité de la vie. La réduction des temps de transport sera l'un des leviers qui nous permettra d'aboutir à nos objectifs : avoir dans son environnement des services urbains (transports, culture, logement) ainsi que l'accès à des emplois durables et non délocalisables.

Le chômage et l'exigence climatique sont également au cœur des priorités des socialistes franciliens... Vos programmes sont proches...

Que les discours des écologistes soient devenus à la mode, ce n'est pas une découverte. Peu de politiques osent s'opposer frontalement aux solutions que nous avançons. La question est de savoir qui va les mettre en œuvre ? Comment changer de mode de développement ? Comment engager en profondeur la conversion écologique de l'économie ? C'est un gisement de nouveaux emplois, mais également une façon différente de penser notre modèle économique en raccourcissant les distances entre le lieu de production et le lieu de consommation. Il faut rompre avec la logique de sectorisation où l'on entasse les emplois dans un endroit et les logements dans un autre, ce qui, en termes de rentabilité, de poids environnemental et de qualité de vie, n'est intéressant pour personne.

L'Elysée a choisi Chantal Jouanno et Nathalie Kosciusko-Morizet, l'actuelle et la précédente secrétaires d'Etat à l'écologie, pour conduire des têtes de listes départementales en Ile-de-France. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Le bilan du gouvernement auquel appartiennent ces ministres, indépendamment de leur qualité ou de leurs convictions personnelles, montre bien une réelle discordance entre les discours et les actes. Le Grenelle de l'environnement est dans les limbes, sa mise en œuvre est toujours attendue.

Le schéma directeur de la région Ile-de-France est bloqué depuis plus d'un an à Matignon. Un secrétaire d'Etat à la région capitale a été installé par l'Elysée. Une Ile-de-France de gauche n'est-elle pas entravée lorsque le gouvernement est de droite ?

Nous sommes dans un jeu politique complexe avec l'Etat et les départements. Je pense néanmoins qu'il faut être en mesure de prendre l'initiative et, le cas échéant, de poser le débat publiquement, au niveau des citoyens. Il est vrai que la région Ile-de-France, comme Paris, a une place particulière dans notre pays, mais elle ne doit pas être prise en otage par le gouvernement. Son destin doit appartenir aux habitants.

Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, a déclaré dans la presse que vous étiez contre la voiture électrique. Est-ce exact ?

C'est facile d'avoir des discours simplistes, les écologistes ont pour leur part des discours nuancés. Sur la question de la voiture électrique, nous disons qu'il ne s'agit pas de la solution avec un "s" majuscule aux problèmes du transport et de la pollution. Il s'agit néanmoins d'une piste, notamment pour les petits véhicules de livraison, où cela peut être utile. Il ne faut pas en rester aux vieilles idées et créer la transition écologique. Il n'existe pas de formule magique, nous sommes favorables à une palette de solutions pour le transport des hommes et des marchandises.

Aujourd'hui la région Ile-de-France soutient le projet Autolib (un réseau de voiture électrique francilien en libre service). Si vous êtes élue à la tête de la région, maintiendrez-vous cette aide ?

Les écologistes ont toujours exprimé leurs réserves vis-à-vis de ce projet. Notre analyse est pragmatique : le projet est très discutable en termes d'efficacité et de rentabilité de l'argent public investi. Il doit être utile à l'ensemble des Franciliens et pas seulement à ceux de la petite couronne. Mais nous sommes favorables à l'autopartage.

Regrettez-vous la censure de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel ?

Nous défendons la fiscalité verte depuis des années. Le principe est de mettre l'outil fiscal au service d'un projet, qui est la transition énergétique : c'est-à-dire davantage d'économies d'énergie et l'utilisation d'énergies renouvelables. Mais il faut alors avoir le courage de la logique d'une fiscalité écologique, le gouvernement ne l'a pas eu en accumulant des exonérations. Il n'a pas non plus organisé les mesures utiles aux ménages : isolation des logements, changement de mode de chauffage, remplacement des appareils électroménagers énergivores, mise en place de transports en commun... Cela nécessite des moyens qui pourront être collectés par la contribution climat-énergie. S'il ne s'agit que de créer une taxe supplémentaire qui ne pèse que sur les ménages et la consommation d'énergie hors électricité, on se trompe, on passe à côté de l'histoire et on est injuste socialement.

Eric Nunès
LEMONDE.FR
06.01.10

dimanche 3 janvier 2010

*MERCI POUR VOS VISITES! : EXCELLENTE ANNEE 2010!*


***MES CHERS VISITEURS,

JE TIENS A VOUS REMERCIER POUR L'INTERET QUE VOUS AVEZ PORTE EN 2009, AUX ARTICLES...DE MON HUMBLE BLOG

GRAND PARIS, FRANCE, L'UE & Worldwide*L'Actualité! ;-)
http://parisgrandparisfranceauxxiesiecle.20minutes-blogs.fr/archive/2010/01/01/merci-pour-vos-visites-excellente-annee-2010.html

*424 VISITES LE MOIS DE SEPTEMBRE 2009*

*1430 VISITES LE MOIS D'OCTOBRE 2009*

*2679 VISITES LE MOIS DE NOVEMBRE 2009*


***VISITES LE MOIS DE DECEMBRE 2009***

7 276

Visiteurs uniques

2 320

***EXCELLENTE ANNEE 2010! HAPPY NEW YEAR, FELIZ AÑO NUEVO, GUTES JAHR, BUON ANNO, BOM ANO, DOBRY ROK...***

Bien à vous,

MORGANE BRAVO

http://www.bravo-associatesw.com