L’Union européenne est favorable à l’adoption, pour la période après 2012, d’un accord contraignant pour toutes les parties en matière de protection du climat et souhaite jouer un rôle primordial dans son élaboration, ce dont on convenu les participants de la réunion informelle du Conseil « Environnement » qui s’est tenue à Gödöllő le 26 mars 2011. Les avis divergeaient néanmoins sur les modalités de sa réalisation.
Le Conseil « Environnement » a adopté, le 14 mars, des conclusions relatives aux négociations sur la protection du climat qui ont eu lieu en 2011, bien qu’il n’y ait pas eu, à cette occasion, de débat sur la stratégie à adopter. La réunion de Gödöllő a donné l’occasion d’un premier échange de vues en la matière. La question est d’autant plus actuelle que la période d’engagement fixée par le protocole de Kyoto arrivera à expiration le 31 décembre 2012. D’âpres négociations sont en cours depuis des années en vue de définir la marche à suivre mais aucun accord n’a pour l’heure été adopté.
Lors de l’échange de vues qui a lieu à Gödöllő, les vingt-sept Etats membres ont convenu de la nécessité d’un accord global et juridiquement contraignant pour tous les importants émetteurs de CO2. L’adoption d’un accord international d’ici fin 2012 est néanmoins peu probable. Par conséquent, même si un accord voit le jour pour la période d’après Kyoto, il y aura probablement une période transitoire de quelques années entre les la période d’engagement de Kyoto et la nouvelle période d’engagement. Des mesures juridiques spécifiques pourraient être nécessaires pour la période transitoire.
Les ministres ont convenu de la nécessité d’améliorer la communication avec les pays en développement (qui ne sont pas concernés par l’obligation de réduction d’émissions imposée par le protocole de Kyoto).
Certains ministres ont proposé des stratégies de négociation en ce qui concerne les nouveaux engagements éventuels de l’Union et les mesures que cette dernière devrait prendre si d’importants émetteurs de CO2 n’étaient pas disposés à prendre des engagements. Plusieurs ministres ont souligné combien il était important de définir clairement, lors de la réunion du Conseil « Environnement » prévue pour octobre 2011, la position de l’Union européenne pour le prochain cycle de négociations en Afrique du Sud.
A Gödöllő, les vingt-sept Etats membres ont unanimement souligné l’importance de la capacité de l’Union à agir de manière concertée lors de la conférence sur la protection du climat qui aura lieu à Durban fin 2011. C’est ce qu’a déclaré, lors de la conférence de presse consécutive à la réunion, Tamás Fellegi, ministre du développement national, qui présidait la réunion. Connie Hedegaard, commissaire européenne en charge de l’action pour le climat, a confié, lors de la conférence de presse, que la situation était déjà difficile sous Kyoto mais qu’elle serait encore plus difficile sans l’accord, raison pour laquelle l’engagement de Kyoto devait être maintenu étant donné que plusieurs années de négociations avaient été nécessaires pour que le protocole soit adopté.
Lors du déjeuner de travail, les ministres ont procédé à un échange de vues sur la feuille de route pour la décarbonisation adoptée par la Commission le 8 mars 2011, qui expose des méthodes peu coûteuses permettant à l’Union européenne de réduire ses émissions de CO2 de 80 à 95 % par rapport au niveau de 1990. Sur le long terme, la réduction prévue par la feuille de route est de 40 % d’ici à 2030 et de 60 % d’ici à 2040, toujours par rapport au niveau de 1990.
La veille, le Conseil « Environnement » avait débattu de la protection des réserves d’eau, constatant que l’Union européenne avait besoin d’une politique intégrée de l’eau.
28 mars 2011
Bien à vous,
Morgane BRAVO
Le Conseil « Environnement » a adopté, le 14 mars, des conclusions relatives aux négociations sur la protection du climat qui ont eu lieu en 2011, bien qu’il n’y ait pas eu, à cette occasion, de débat sur la stratégie à adopter. La réunion de Gödöllő a donné l’occasion d’un premier échange de vues en la matière. La question est d’autant plus actuelle que la période d’engagement fixée par le protocole de Kyoto arrivera à expiration le 31 décembre 2012. D’âpres négociations sont en cours depuis des années en vue de définir la marche à suivre mais aucun accord n’a pour l’heure été adopté.
Lors de l’échange de vues qui a lieu à Gödöllő, les vingt-sept Etats membres ont convenu de la nécessité d’un accord global et juridiquement contraignant pour tous les importants émetteurs de CO2. L’adoption d’un accord international d’ici fin 2012 est néanmoins peu probable. Par conséquent, même si un accord voit le jour pour la période d’après Kyoto, il y aura probablement une période transitoire de quelques années entre les la période d’engagement de Kyoto et la nouvelle période d’engagement. Des mesures juridiques spécifiques pourraient être nécessaires pour la période transitoire.
Les ministres ont convenu de la nécessité d’améliorer la communication avec les pays en développement (qui ne sont pas concernés par l’obligation de réduction d’émissions imposée par le protocole de Kyoto).
Certains ministres ont proposé des stratégies de négociation en ce qui concerne les nouveaux engagements éventuels de l’Union et les mesures que cette dernière devrait prendre si d’importants émetteurs de CO2 n’étaient pas disposés à prendre des engagements. Plusieurs ministres ont souligné combien il était important de définir clairement, lors de la réunion du Conseil « Environnement » prévue pour octobre 2011, la position de l’Union européenne pour le prochain cycle de négociations en Afrique du Sud.
A Gödöllő, les vingt-sept Etats membres ont unanimement souligné l’importance de la capacité de l’Union à agir de manière concertée lors de la conférence sur la protection du climat qui aura lieu à Durban fin 2011. C’est ce qu’a déclaré, lors de la conférence de presse consécutive à la réunion, Tamás Fellegi, ministre du développement national, qui présidait la réunion. Connie Hedegaard, commissaire européenne en charge de l’action pour le climat, a confié, lors de la conférence de presse, que la situation était déjà difficile sous Kyoto mais qu’elle serait encore plus difficile sans l’accord, raison pour laquelle l’engagement de Kyoto devait être maintenu étant donné que plusieurs années de négociations avaient été nécessaires pour que le protocole soit adopté.
Lors du déjeuner de travail, les ministres ont procédé à un échange de vues sur la feuille de route pour la décarbonisation adoptée par la Commission le 8 mars 2011, qui expose des méthodes peu coûteuses permettant à l’Union européenne de réduire ses émissions de CO2 de 80 à 95 % par rapport au niveau de 1990. Sur le long terme, la réduction prévue par la feuille de route est de 40 % d’ici à 2030 et de 60 % d’ici à 2040, toujours par rapport au niveau de 1990.
La veille, le Conseil « Environnement » avait débattu de la protection des réserves d’eau, constatant que l’Union européenne avait besoin d’une politique intégrée de l’eau.
28 mars 2011
Bien à vous,
Morgane BRAVO