L'UE réforme son système d'échange de droits d'émissions de carbone.
Pour pouvoir atteindre son objectif d'une réduction d'au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, l'Union européenne travaille sur de nouvelles réformes de son système d'échange de droits d'émissions novateur.
"Le système d'échange de quotas d'émission de l'Union européenne (SCEQE) est la pierre angulaire de la politique de l'UE en matière de changement climatique.
Les entreprises les plus polluantes peuvent acheter des quotas, chacun correspondant à une tonne de CO2.
Ces quotas sont plafonnés à un niveau qui diminue avec le temps pour promouvoir une réduction des émissions globales.
Mais la crise financière de 2008 a eu un impact sur le bon fonctionnement du SCEQE, entraînant une baisse du prix des quotas. L'UE travaille sur des réformes pour une meilleure régulation du marché.
Nous nous retrouvons avec beaucoup trop de ces quotas, même si ce n'est la faute à personne, et ce que nous n'avions pas anticipé dans la législation précédente est comment y faire face de manière régulière, en d'autres termes, comment réagir aux mouvements du marché.
Les réformes visent également à arrêter le financement des méthodes au charbon et de promouvoir l'utilisation de technologies à faible émission de carbone.
Ce que nous avons dans ce nouveau SCEQE est pour la première fois la reconnaissance de la possible annulation des quotas. Et c'est une percée vraiment importante.
L'objectif est de décarboniser l'industrie de l'UE tout en maintenant la compétitivité du marché."
Les entreprises les plus polluantes peuvent acheter des quotas, chacun correspondant à une tonne de CO2.
Ces quotas sont plafonnés à un niveau qui diminue avec le temps pour promouvoir une réduction des émissions globales.
Mais la crise financière de 2008 a eu un impact sur le bon fonctionnement du SCEQE, entraînant une baisse du prix des quotas. L'UE travaille sur des réformes pour une meilleure régulation du marché.
Nous nous retrouvons avec beaucoup trop de ces quotas, même si ce n'est la faute à personne, et ce que nous n'avions pas anticipé dans la législation précédente est comment y faire face de manière régulière, en d'autres termes, comment réagir aux mouvements du marché.
Les réformes visent également à arrêter le financement des méthodes au charbon et de promouvoir l'utilisation de technologies à faible émission de carbone.
Ce que nous avons dans ce nouveau SCEQE est pour la première fois la reconnaissance de la possible annulation des quotas. Et c'est une percée vraiment importante.
L'objectif est de décarboniser l'industrie de l'UE tout en maintenant la compétitivité du marché."