Dans la perspective du lancement ou de la poursuite d’activités de biomonitoring humain aux niveaux local, national et européen, le gouvernement flamand a organisé deux journées de congrès afin d’échanger les expériences et de créer une plate-forme de discussion sur l’utilisation du biomonitoring dans un "mariage" durable entre les politiques de l’environnement et de la santé.
Depuis dix ans, la Flandre a acquis une expérience considérable dans la réalisation d’études de biomonitoring humain (BMH), un outil supplémentaire permettant d’évaluer l’impact négatif des polluants atmosphériques sur la santé publique. Ces activités se sont déroulées en étroite collaboration entre les décideurs politiques, les scientifiques, les parties intéressées et le grand public. Elles ont permis de développer un concept unique d’élaboration de politiques sur la base de données factuelles pour un environnement plus sain.
Dans la perspective du lancement ou de la poursuite d’activités de biomonitoring humain aux niveaux local, national et européen, du Plan d’action Environnement & Santé 2004-2010 et des projets d’harmonisation actuels COPHES et DEMOCOPHES, financés respectivement par les programmes FP7 et LIFE+, le Département de l’environnement, de la nature et de l’énergie du gouvernement flamand a organisé un congrès de deux jours afin de partager les expériences flamandes et de créer une plate-forme de discussion sur l’utilisation du BMH dans un "mariage" durable entre les politiques de l’environnement et de la santé.
Cette rencontre a été l’occasion de deux journées de partage intensif d’expériences et de discussions consacrées aux réalisations et aux enjeux de la recherche et de l’élaboration de politiques sur une base factuelle en matière d’environnement et de santé. Parmi les résultats obtenus, la conférence voudrait présenter les conclusions suivantes concernant la nécessité de continuer à soutenir le biomonitoring humain, mais aussi l’avenir du Plan d’action européen Environnement & Santé (2004-2010) :
La conférence a souligné
Concernant le recours au biomonitoring humain en tant qu’instrument de politique :
- la nécessité persistante de valeurs de référence acceptées pour le biomonitoring humain et de valeurs d’orientation fondées sur des critères de santé ;
- la nécessité, aujourd’hui encore, d’un réseau européen harmonisé à grande échelle en matière de biomonitoring humain ;
- l’importance d’intégrer le biomonitoring humain avec d’autres programmes de suivi et d’observation en matière d’environnement et de santé ;
- l’importance d’une approche graduelle traduisant les résultats du biomonitoring humain en actions politiques concrètes en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes.
Concernant, de façon plus générale, les politiques de l’environnement et de la santé :
- les besoins de recherche et la nécessité d’interpréter correctement les conséquences individuelles et les conséquences pour la santé publique de l’exposition aux polluants environnementaux ;
- la nécessité d’une approche intersectorielle et pluridisciplinaire pour faire face aux problèmes en matière d’environnement et de santé ;
- la possibilité de faire des économies et de réaliser des synergies en mutualisant les efforts à travers différents domaines de recherche et de politique ;
- la nécessité d’une convergence entre les activités en matière d’environnement et de santé et les initiatives de la Commission dans ces domaines (INSPIRE, REACH, EHES…) ;
- la nécessité de maintenir l’implication et le soutien des services de la Commission, des États membres et des parties prenantes.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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