samedi 8 mai 2010
*L’UNESCO et la Biodiversité...*
***Depuis ses débuts, l’UNESCO a facilité et catalysé la recherche scientifique au sujet de la science de la biodiversité, par le biais de la coopération scientifique internationale notamment et du programme de l’Homme et de la Biosphère (MAB) principalement ainsi que par celui de contributions importantes à des évaluations scientifiques internationales relatives à la science de la biodiversité, y compris l'Evaluation des écosystèmes pour le Millénaire (EEM) et l’Évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD).
La biodiversité à l’intérieur de sites naturels désignés par l’UNESCO comme faisant partie du Patrimoine mondial et en tant que réserves de biosphère a été le centre d’études sur la conservation et l’utilisation durable et les liens reliant la diversité culturelle à la diversité biologique ont été activement explorés, notamment dans le contexte du savoir local des communautés autochtones. L’éducation et la sensibilisation à la conservation de la biodiversité ainsi qu’à son usage durable se déroule dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD) dont l’UNESCO est le chef de file au sein des Nations Unies.
***Diversité biologique et culturelle,
Sites naturels sacrés et conservation de la biodiversité :
De nombreuses sociétés de par le monde ont accordé un statut spécial aux sites naturels désignés en tant que sacrés – soit par le biais de la reconnaissance des divinités ou des esprits résidents soit en tant que sanctuaires dédiés aux ancêtres. Dans de nombreux cas, les sites sacrés ont été suivis de mesures restrictives avec pour résultat que des bosquets sacrés, des montagnes, des rivières et d’autres endroits sacrés ont servi en tant qu’importants réservoirs de diversité biologique conservant des plantes et des espèces animales uniques et rares. Des associations sacrées et taboues attachées à ces aires naturelles jouent un rôle important dans la protection d’écosystèmes particuliers par les autochtones et les gens du coin. Des espèces de plante particulières des sites sacrés sont souvent utilisés par les guérisseurs, les prêtres et les chamans lesquels en vertu de leur rôle dans la société ont souvent un grand intérêt dans la préservation de tels sites, paysages et écosystèmes.
L’UNESCO-MAB, en collaboration avec ses organisations partenaires et les indigènes ainsi que les gens du coin, a travaillé à la reconnaissance de l’importance des sites naturels sacrés dans la conservation environnementale et la validation des identités culturelles. De nombreuses réunions internationales ont été organisées, telles celle de Kunming (Chine) et celle de Tokyo (Japon) qui ont conduit à la formulation de lignes directrices pour les gestionnaires des aires protégées pour la conservation et la gestion de sites naturels sacrés.
UNESCO
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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