dimanche 16 janvier 2011
*Les préparatifs ont commencé pour le sommet énergétique : UE*
Lors de leur réunion informelle du 14 janvier à Gödöllő, les ministres et secrétaires d'Etat en charge des questions européennes ont entrepris les premiers préparatifs pour le sommet sur l'énergie et l'innovation, prévu pour le mois de février. Mme Enikő Győri, ministre déléguée aux Affaires européennes a déclaré : dans le cadre des travaux préparatifs du Conseil européen, la présidence hongroise coopérera pleinement avec le président permanent, M. Herman Van Rompuy.
« L’objectif de tout le monde est de pouvoir adopter des conclusions valables et significatives en février », a déclaré la ministre déléguée. L'Europe a besoin d'une politique énergétique unique et efficace, car c'est ainsi que l'on créera une sécurité énergétique, dans sa dimension intérieure et extérieure, a-t-elle ajouté. La majorité des Etats membres étaient d'accord sur le fait qu'il s'agît là d'un intérêt à long terme, c'est pourquoi ils ont soutenu la position de la présidence hongroise : la question ne pourrait être reléguée au second plan à la réunion du Conseil européen même si une nouvelle gestion de crise s'avérerait nécessaire.
La présidence hongroise souhaite clore ainsi un débat qui traîne déjà depuis plusieurs années. La présidence d'un autre pays d'Europe centrale, celle de la République tchèque, a commencé début 2009 avec une crise énergétique majeure, quand la Russie et l'Ukraine n'ont pas réussi à régler leur différend concernant le gaz. Plusieurs pays à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union ont alors été privés de chauffage. L'UE s'est alors lancée avec un nouvel élan dans la voie de la création d'un approvisionnement en énergie sûr.
« Il ne peuvent y avoir de tâches blanches sur la carte énergétique de l'Europe »
L'un des instruments majeurs pour y arriver est le développement de l'infrastructure énergétique. Les Etats membres ont souligné l’importance aussi bien des liaisons à l'intérieur de l'Union que des voies énergétiques venant de l’extérieur. « Il ne peuvent y avoir de tâches blanches sur la carte énergétique de l'Europe » – a déclaré Enikő Győri et plusieurs participants ont salué la proposition de la Commission européenne selon laquelle chaque région énergétique à l'intérieur de l'Union européenne devra avoir un accès direct à au moins deux sources d'approvisionnement d'énergie.
Dans le domaine de la politique d'innovation, la présidence hongroise souhaite accorder une attention particulière à l’espace européen de recherche et à la question de la mobilité des chercheurs européens, afin d’ouvrir la possibilité à l’échange d'expériences parmi les Etats membres. « Au lieu de l'administration, nous avons besoin d'innovation », a dit Mme Győri, en suggérant que l'objectif et la tâche de l'Union est de supprimer les obstacles qui se dressent devant les projets de recherche.
Lors des discussions de Gödöllő, on a également parlé du rôle modifié du Conseil Affaires générales. Les ministres et secrétaires d'Etat en charge des questions européennes ont obtenu un nouveau rôle selon le traité de Lisbonne : ils doivent assurer l'harmonie entre le travail des différentes formations du Conseil, et - en consultant avec la Commission et avec le Président du Conseil européen - ils doivent assurer les préparatifs de la réunion des chefs d'Etat et des chefs de gouvernement.
Lors de la réunion, les Etats membres ont discuté de leur coopération future avec le Parlement européen. La présidence hongroise a souligné qu’elle fera tout pour faire revivre la tradition selon laquelle les ministres et secrétaires d'Etat des Etats membres en charge des questions européennes coopèrent d'une manière étroite avec les forums appropriés du Parlement. « La présidence hongroise souhaite diriger un Conseil qui entretient de bonnes relations avec le Parlement, et nous espérons que le Parlement en fera de même de son côté » a déclaré Mme Győri.
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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