mercredi 31 décembre 2008
mardi 30 décembre 2008
dimanche 28 décembre 2008
*LA 11EME HEURE : BANDE ANNONCE*
*** Documentaire réalisé par Nadia Conners, Leila Conners Petersen Avec Leonardo DiCaprio, Feisal Abdul Rauf, Ray Anderson.
Un regard sur l'état de l'environnement et des solutions pour tenter de restaurer l'écosystème planétaire, à travers des rencontres avec une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et leaders politiques.
27 décembre 2007
http://wwws.warnerbros.fr/11thhour
Un regard sur l'état de l'environnement et des solutions pour tenter de restaurer l'écosystème planétaire, à travers des rencontres avec une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et leaders politiques.
27 décembre 2007
http://wwws.warnerbros.fr/11thhour
samedi 27 décembre 2008
*Rabastens : Du nouveau pour le développement durable avec l'Agenda 21*
***Une des priorités de la nouvelle municipalité concerne la question de l'environnement. Alain Brest, le maire, Marie-Hélène Malric et Béatrice Thiébaud, conseillères municipales souhaitent mettre en place « l'agenda 21 ». Dans le cadre du développement durable il doit respecter trois axes principaux : action économique, développement social, gestion économique des ressources naturelles.
Marie-Hélène Malric souligne « nous ne voulons pas d'Agenda 21 au placard, nous allons mener des actions pour qu'il soit appliqué par l'ensemble des citoyens ». C'est un chantier très vaste auquel la municipalité doit s'attaquer ! Le premier travail en cours concerne la réalisation d'une enquête qui sera distribuée dans tous les foyers pour évaluer les besoins et parler du comportement éco-citoyen. « Normalement dès le printemps, on pourra vendre et distribuer les premiers composteurs ! » suggère Marie-Hélène Malric.
Béatrice Thiébaud liste ensuite l'ensemble des mesures que la municipalité souhaite adopter pour démarrer cet agenda 21 : « Pour améliorer la qualité de vie de notre territoire n'oublions pas de pratiquer le covoiturage, on trouve tous les renseignements sur cette pratique sur le site internet de CORA, rubrique « carecole » élaboré conjointement avec la SEPRA. Nous allons aménager encore plus de pistes cyclables, utiliser des produits phyto pour nos plantations, du papier recyclé pour les besoins administratifs de la mairie… Un point d'information éco-citoyen est à la disposition de tous dans le hall d'accueil de la mairie. Vous trouverez des fiches techniques concernant l'écologie, l'habitat, les énergies renouvelables ». Une sensibilisation collective est indispensable pour l'amélioration de notre cadre de vie.
N'hésitez pas à vous renseigner en contactant la mairie au 0 5 63 33 64 00.
Site internet : Http ://www.cc-rabastinois.fr
VB.
LaDépêche
26/12/2008
Marie-Hélène Malric souligne « nous ne voulons pas d'Agenda 21 au placard, nous allons mener des actions pour qu'il soit appliqué par l'ensemble des citoyens ». C'est un chantier très vaste auquel la municipalité doit s'attaquer ! Le premier travail en cours concerne la réalisation d'une enquête qui sera distribuée dans tous les foyers pour évaluer les besoins et parler du comportement éco-citoyen. « Normalement dès le printemps, on pourra vendre et distribuer les premiers composteurs ! » suggère Marie-Hélène Malric.
Béatrice Thiébaud liste ensuite l'ensemble des mesures que la municipalité souhaite adopter pour démarrer cet agenda 21 : « Pour améliorer la qualité de vie de notre territoire n'oublions pas de pratiquer le covoiturage, on trouve tous les renseignements sur cette pratique sur le site internet de CORA, rubrique « carecole » élaboré conjointement avec la SEPRA. Nous allons aménager encore plus de pistes cyclables, utiliser des produits phyto pour nos plantations, du papier recyclé pour les besoins administratifs de la mairie… Un point d'information éco-citoyen est à la disposition de tous dans le hall d'accueil de la mairie. Vous trouverez des fiches techniques concernant l'écologie, l'habitat, les énergies renouvelables ». Une sensibilisation collective est indispensable pour l'amélioration de notre cadre de vie.
N'hésitez pas à vous renseigner en contactant la mairie au 0 5 63 33 64 00.
Site internet : Http ://www.cc-rabastinois.fr
VB.
LaDépêche
26/12/2008
vendredi 26 décembre 2008
*"L'accord sur le climat donne gain de cause au lobby automobile" : Claude Turmes, député vert européen*
***Les députés européens ont approuvé, mercredi 17 décembre, à une écrasante majorité, le paquet climat-énergie entériné par le Conseil quelques jours auparavant.
Ce texte fixe pour objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. L'eurodéputé luxembourgeois Claude Turmes (Verts), salue une avancée historique dans la lutte contre le changement climatique, tout en dénonçant les concessions faites à certains secteurs très polluants, comme l'automobile.
Le plan climat que vient d'adopter l'Europe constitue-t-il un bon compromis ?
Ce texte représente une avancée historique sur au moins deux points. A partir de 2013, la majorité des producteurs d'énergie devront payer pour leurs émissions polluantes. Deuxièmement, l'Europe devra, d'ici à 2020, satisfaire 20 % de ses besoins énergétiques à partir de sources renouvelables. Mais, dans ce nouveau "mix" énergétique, la place des agrocarburants a été prudemment révisée à la baisse pour limiter la concurrence avec les productions à vocation alimentaire.
Les ONG déplorent les concessions faites aux industriels, et vous ?
Le lobby automobile a clairement obtenu gain de cause. Le texte ne crée aucune véritable pression à l'innovation. Les politiques ont eu peur d'engager des changements structurels. C'est une erreur, même du point de vue économique, car d'ici quelques années, les Européens ne pourront pas concurrencer les constructeurs japonais, qui font d'énormes efforts sur les moteurs hybrides.
Nous regrettons aussi la possibilité qui a été donnée à l'agriculture, au transport et au bâtiment de réaliser les quatre cinquième de leurs efforts hors territoire européen. Il sera moins coûteux pour eux d'acheter des crédits d'émissions de Co2 dans les pays en développement que d'investir pour devenir moins polluants chez eux. Les 20 % de baisse des émissions affichés par Bruxelles se traduiront ainsi au mieux par une baisse de 6 %. Il y a tromperie sur la marchandise.
Le marché des droits à polluer exonérera du paiement des quotas des pans entiers de l'industrie lourde, cela vous inquiète-t-il ?
Une réflexion va être menée au cours des deux prochaines années pour définir les secteurs soumis à la concurrence internationale qui seront exemptés du paiement des quotas de Co2. D'autres contraintes pèseront sur les industriels, puisqu'ils devront s'engager à équiper leurs usines des technologies les plus propres. Ces "benchmarks" seront définis par la Commission en accord avec les gouvernements. Le Parlement aura un droit de veto s'il estime que les efforts ne sont pas suffisants.
L'accord européen donne-t-il plus de chances à la négociation internationale d'aboutir, à Copenhague, fin 2009 ?
C'est un premier pas. Les pays industrialisés doivent aller au-delà. Nous avons un an pour faire avancer les discussions avec les pays émergents. Mais il est à craindre que les lobbies les plus polluants ne profitent de la crise économique pour tuer toute initiative ambitieuse.
Propos recueillis par Laurence Caramel
Article paru dans l'édition du 19.12.08.
Ce texte fixe pour objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. L'eurodéputé luxembourgeois Claude Turmes (Verts), salue une avancée historique dans la lutte contre le changement climatique, tout en dénonçant les concessions faites à certains secteurs très polluants, comme l'automobile.
Le plan climat que vient d'adopter l'Europe constitue-t-il un bon compromis ?
Ce texte représente une avancée historique sur au moins deux points. A partir de 2013, la majorité des producteurs d'énergie devront payer pour leurs émissions polluantes. Deuxièmement, l'Europe devra, d'ici à 2020, satisfaire 20 % de ses besoins énergétiques à partir de sources renouvelables. Mais, dans ce nouveau "mix" énergétique, la place des agrocarburants a été prudemment révisée à la baisse pour limiter la concurrence avec les productions à vocation alimentaire.
Les ONG déplorent les concessions faites aux industriels, et vous ?
Le lobby automobile a clairement obtenu gain de cause. Le texte ne crée aucune véritable pression à l'innovation. Les politiques ont eu peur d'engager des changements structurels. C'est une erreur, même du point de vue économique, car d'ici quelques années, les Européens ne pourront pas concurrencer les constructeurs japonais, qui font d'énormes efforts sur les moteurs hybrides.
Nous regrettons aussi la possibilité qui a été donnée à l'agriculture, au transport et au bâtiment de réaliser les quatre cinquième de leurs efforts hors territoire européen. Il sera moins coûteux pour eux d'acheter des crédits d'émissions de Co2 dans les pays en développement que d'investir pour devenir moins polluants chez eux. Les 20 % de baisse des émissions affichés par Bruxelles se traduiront ainsi au mieux par une baisse de 6 %. Il y a tromperie sur la marchandise.
Le marché des droits à polluer exonérera du paiement des quotas des pans entiers de l'industrie lourde, cela vous inquiète-t-il ?
Une réflexion va être menée au cours des deux prochaines années pour définir les secteurs soumis à la concurrence internationale qui seront exemptés du paiement des quotas de Co2. D'autres contraintes pèseront sur les industriels, puisqu'ils devront s'engager à équiper leurs usines des technologies les plus propres. Ces "benchmarks" seront définis par la Commission en accord avec les gouvernements. Le Parlement aura un droit de veto s'il estime que les efforts ne sont pas suffisants.
L'accord européen donne-t-il plus de chances à la négociation internationale d'aboutir, à Copenhague, fin 2009 ?
C'est un premier pas. Les pays industrialisés doivent aller au-delà. Nous avons un an pour faire avancer les discussions avec les pays émergents. Mais il est à craindre que les lobbies les plus polluants ne profitent de la crise économique pour tuer toute initiative ambitieuse.
Propos recueillis par Laurence Caramel
Article paru dans l'édition du 19.12.08.
*Débandade sur le climat : par Daniel Cohn-Bendit, Yannick Jadot et Jean-Paul Besset*
***L'accord des chefs d'Etat et de gouvernement européens sur le paquet climat-énergie et la conférence des Nations unies de Poznan le confirment : l'Union européenne, sous présidence française, n'a pas assumé le rôle attendu - et prétendu - de leadership mondial dans la lutte contre les changements climatiques. Les déclarations d'autosatisfaction des dirigeants européens cachent mal la triste réalité : les égoïsmes nationaux et les pressions économiques ont pris le dessus sur l'intérêt collectif et ont amputé les moyens qui auraient permis d'atteindre les objectifs climatiques et énergétiques qui s'imposent.
Le projet proposé par la Commission ne manquait pourtant pas de volontarisme : réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990 (de 30 % en cas d'accord international), porter la part des énergies renouvelables à 20 % de la consommation et réaliser 20 % d'économies d'énergie. A ce bloc des "3 × 20" s'ajoutait un projet de réglementation sur les émissions de CO2 des voitures, visant à leur réduction de 25 % d'ici à 2012 (avec un objectif de 120 g de CO2 par kilomètre parcouru).
Ce projet, à hauteur des enjeux, est quasiment réduit à néant. L'objectif de 20 % de réduction des émissions sera réalisé à près de 80 % par des actions en dehors du territoire européen, grâce au tour de passe-passe de la compensation carbone dans les pays du Sud. C'est finalement un objectif minuscule de 4 % de réduction des émissions que l'Europe s'assigne sur son territoire, entre aujourd'hui et 2020. En outre, l'absence d'objectif contraignant d'économies d'énergie et la perspective d'une nouvelle révolution énergétique et industrielle en Europe s'envolent, emportant avec elles plusieurs millions d'emplois qualifiés dans des secteurs aussi essentiels que le logement et les transports.
Le mécanisme mis en oeuvre pour aboutir à un tel recul s'apparente à une débandade en rase campagne. Alors que le projet initial prévoyait la mise aux enchères de 100 % des quotas d'émissions de CO2 alloués aux secteurs industriels polluants, le Conseil européen s'est transformé en bureau d'enregistrement des demandes d'exceptions et de dérogations de la part des lobbies industriels et nationalistes, sans qu'aucune étude d'impact sérieuse ait été préalablement réalisée. Si bien qu'au total, seules 4 % des entreprises européennes seront soumises au régime de quotas payants, 96 % y échappant !
C'est peu dire que l'innovation industrielle ne sera pas encouragée. Tout aussi grave, l'Europe se prive ainsi d'une source majeure de financement (plusieurs dizaines de milliards d'euros) pour adapter son économie, en particulier celle des Etats les plus handicapés énergétiquement, et pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques.
Seul point positif dans ce paquet : l'orientation maintenue en faveur des énergies renouvelables, qui devrait permettre l'émergence d'une industrie puissante dans ce domaine et la création de très nombreux emplois qualifiés. A condition que les Etats ne freinent pas le dynamisme naissant au niveau national, comme la France tente de le faire avec l'éolien, en l'assommant de contraintes administratives injustifiées.
Enfin, la réglementation sur les émissions de CO2 des voitures a été totalement vidée de contrainte pour les dix ans qui viennent. Très largement amendé sous la pression des constructeurs allemands, l'objectif de 120 g de CO2 par kilomètre pour 2012 est passé à 160 g si l'on additionne les dérogations et les aménagements divers. Soit la moyenne des émissions aujourd'hui ! Le secteur automobile, l'un des plus polluants et le seul à voir ses émissions progresser rapidement, se voit récompensé pour son laxisme. Avec pareil rideau de fumée, l'Europe renonce à limiter à 2 °C le réchauffement de la planète afin d'éviter un emballement climatique catastrophique. Au contraire, elle s'inscrit dans une trajectoire insoutenable d'au moins + 4 °C d'ici à la fin du siècle.
Contre la transition du "3 × 20", c'est donc le modèle économique du "4 × 4" qui a gagné en Europe, celui d'une dépendance renforcée aux énergies fossiles, d'une incapacité à répondre aux crises climatiques, énergétiques, économiques et sociales. Emmené par Angela Merkel, Silvio Berlusconi et Donald Tusk, qui ont défendu jusqu'à la caricature les intérêts de leurs industries, et présidé par un Nicolas Sarkozy prêt à toutes les concessions dans le seul but d'obtenir un accord sous sa présidence, le Conseil européen a dépecé les propositions de la Commission et méprisé les votes du Parlement européen.
Il n'est dès lors pas surprenant que la conférence de Poznan soit aussi un échec. Elle a continué à creuser le fossé entre les pays riches, premiers pollueurs et principaux responsables du réchauffement climatique, et les pays du Sud, qui en sont les plus grandes victimes. Le fonds d'adaptation destiné à venir en aide aux pays démunis ne sera abondé qu'à hauteur d'une soixantaine de millions de dollars, une misère comparé aux besoins réels et aux sommes extravagantes octroyées au secteur bancaire.
Alors que les mois qui viennent seront décisifs pour l'avenir du climat, l'Europe, prise entre son conservatisme industriel et l'ego de ses dirigeants, a officiellement perdu son statut de leader mondial pour la protection de ce bien commun de l'humanité. Raison supplémentaire pour que la priorité écologique soit affirmée avec force lors des prochaines élections européennes.
Daniel Cohn-Bendit est député européen (Verts) ;
Yannick Jadot et Jean-Paul Besset sont membres du bureau exécutif de l'Alliance pour une Europe écologique.
18.12.08
Le Monde
Le projet proposé par la Commission ne manquait pourtant pas de volontarisme : réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990 (de 30 % en cas d'accord international), porter la part des énergies renouvelables à 20 % de la consommation et réaliser 20 % d'économies d'énergie. A ce bloc des "3 × 20" s'ajoutait un projet de réglementation sur les émissions de CO2 des voitures, visant à leur réduction de 25 % d'ici à 2012 (avec un objectif de 120 g de CO2 par kilomètre parcouru).
Ce projet, à hauteur des enjeux, est quasiment réduit à néant. L'objectif de 20 % de réduction des émissions sera réalisé à près de 80 % par des actions en dehors du territoire européen, grâce au tour de passe-passe de la compensation carbone dans les pays du Sud. C'est finalement un objectif minuscule de 4 % de réduction des émissions que l'Europe s'assigne sur son territoire, entre aujourd'hui et 2020. En outre, l'absence d'objectif contraignant d'économies d'énergie et la perspective d'une nouvelle révolution énergétique et industrielle en Europe s'envolent, emportant avec elles plusieurs millions d'emplois qualifiés dans des secteurs aussi essentiels que le logement et les transports.
Le mécanisme mis en oeuvre pour aboutir à un tel recul s'apparente à une débandade en rase campagne. Alors que le projet initial prévoyait la mise aux enchères de 100 % des quotas d'émissions de CO2 alloués aux secteurs industriels polluants, le Conseil européen s'est transformé en bureau d'enregistrement des demandes d'exceptions et de dérogations de la part des lobbies industriels et nationalistes, sans qu'aucune étude d'impact sérieuse ait été préalablement réalisée. Si bien qu'au total, seules 4 % des entreprises européennes seront soumises au régime de quotas payants, 96 % y échappant !
C'est peu dire que l'innovation industrielle ne sera pas encouragée. Tout aussi grave, l'Europe se prive ainsi d'une source majeure de financement (plusieurs dizaines de milliards d'euros) pour adapter son économie, en particulier celle des Etats les plus handicapés énergétiquement, et pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques.
Seul point positif dans ce paquet : l'orientation maintenue en faveur des énergies renouvelables, qui devrait permettre l'émergence d'une industrie puissante dans ce domaine et la création de très nombreux emplois qualifiés. A condition que les Etats ne freinent pas le dynamisme naissant au niveau national, comme la France tente de le faire avec l'éolien, en l'assommant de contraintes administratives injustifiées.
Enfin, la réglementation sur les émissions de CO2 des voitures a été totalement vidée de contrainte pour les dix ans qui viennent. Très largement amendé sous la pression des constructeurs allemands, l'objectif de 120 g de CO2 par kilomètre pour 2012 est passé à 160 g si l'on additionne les dérogations et les aménagements divers. Soit la moyenne des émissions aujourd'hui ! Le secteur automobile, l'un des plus polluants et le seul à voir ses émissions progresser rapidement, se voit récompensé pour son laxisme. Avec pareil rideau de fumée, l'Europe renonce à limiter à 2 °C le réchauffement de la planète afin d'éviter un emballement climatique catastrophique. Au contraire, elle s'inscrit dans une trajectoire insoutenable d'au moins + 4 °C d'ici à la fin du siècle.
Contre la transition du "3 × 20", c'est donc le modèle économique du "4 × 4" qui a gagné en Europe, celui d'une dépendance renforcée aux énergies fossiles, d'une incapacité à répondre aux crises climatiques, énergétiques, économiques et sociales. Emmené par Angela Merkel, Silvio Berlusconi et Donald Tusk, qui ont défendu jusqu'à la caricature les intérêts de leurs industries, et présidé par un Nicolas Sarkozy prêt à toutes les concessions dans le seul but d'obtenir un accord sous sa présidence, le Conseil européen a dépecé les propositions de la Commission et méprisé les votes du Parlement européen.
Il n'est dès lors pas surprenant que la conférence de Poznan soit aussi un échec. Elle a continué à creuser le fossé entre les pays riches, premiers pollueurs et principaux responsables du réchauffement climatique, et les pays du Sud, qui en sont les plus grandes victimes. Le fonds d'adaptation destiné à venir en aide aux pays démunis ne sera abondé qu'à hauteur d'une soixantaine de millions de dollars, une misère comparé aux besoins réels et aux sommes extravagantes octroyées au secteur bancaire.
Alors que les mois qui viennent seront décisifs pour l'avenir du climat, l'Europe, prise entre son conservatisme industriel et l'ego de ses dirigeants, a officiellement perdu son statut de leader mondial pour la protection de ce bien commun de l'humanité. Raison supplémentaire pour que la priorité écologique soit affirmée avec force lors des prochaines élections européennes.
Daniel Cohn-Bendit est député européen (Verts) ;
Yannick Jadot et Jean-Paul Besset sont membres du bureau exécutif de l'Alliance pour une Europe écologique.
18.12.08
Le Monde
mercredi 24 décembre 2008
***RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : La lutte passe aussi par les pays en développement***
***Ce n'est pas l'argent mais la mauvaise foi et les freins administratifs qui bloquent le passage à une économie et des comportements plus responsables, estime un universitaire brésilien, qui dresse le bilan médiocre de son pays.
La 14e réunion des pays signataires de la convention sur le Climat vient de s'achever à Poznan, en Pologne. Ces réunions ont lieu chaque année dans le but de définir les mesures à prendre par les divers pays afin de "protéger le système climatique pour le présent et les générations futures". Dans ce cadre, le Protocole de Kyoto a été adopté en 1997. Il fixait des objectifs obligatoires, pour les pays industrialisés, de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2012. Bien que ces objectifs n'aient pas été tenus par plusieurs pays, une énorme pression pousse à en adopter d'autres encore plus rigoureux lors de la prochaine conférence à Copenhague, en décembre 2009.
La conférence de Poznan était préparatoire à celle de Copenhague. Chaque pays émet des quantités différentes de gaz à effet de serre, selon sa population, son niveau de développement économique, du type d'énergie qu'il utilise et de la déforestation à l'œuvre sur son territoire. Les dix plus grands émetteurs sont les Etats-Unis, la Chine, l'Indonésie, la Russie, le Brésil, le Japon, l'Inde, l'Allemagne, le Canada et la Grande-Bretagne. Ils représentent deux tiers de toutes les émissions mondiales. Or le Protocole de Kyoto est allé jusqu'à exempter les pays en développement de réduire leurs émissions. Cette décision prise à Kyoto s'est révélée désastreuse.
Les Etats-Unis (responsables de 25 % des émissions mondiales) en ont pris prétexte pour rester à l'écart du protocole, en arguant du fait qu'ils devraient faire face à des coûts élevés pour le respecter et que cela porterait préjudice à leur compétitivité internationale. En outre, ils ont argumenté qu'ils subventionnaient des développements technologiques pour réduire leurs émissions. Des développements qui se font encore attendre. Les émissions des Etats-Unis ont augmenté de 20 % entre 1990 et 2000. Celles de la Chine ont progressé de 39 % sur la même période et représentent désormais elles aussi 25 % du total mondial. La Chine se justifie en affirmant être un pays sous-développé qui a besoin de croître. Un argument quelque peu ironique de la part de la Chine, qui a construit des bombes atomiques et lance des satellites dans l'espace.
Il est clair que si tous les pays font preuve de la même mauvaise foi que les Etats-Unis ou la Chine, les réductions nécessaires ne seront jamais atteintes. La posture de Washington reflètent l'influence des producteurs de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) dans ce pays. Pour sa part, la Chine, à l'image des autres pays en développement, doit prendre les mesures les plus appropriées pour réduire ses émissions et abandonner la chimère que les pays riches devront payer pour elle. Il n'y a aucune raison que les pays en développement n'adoptent pas des technologies modernes et moins polluantes en s'industrialisant, ce qui leur évitera les erreurs commises dans le passé par les nations aujourd'hui industrialisées. Attendre que les pays riches les paient pour leur inefficacité est irréaliste, d'autant que souvent le problème n'est pas l'argent, mais l'adoption de politiques correctes.
De ce point de vue, le Brésil est pas mal placé, car son parc industriel est moderne et ses sources d'énergie électrique relativement propres. Notre grand problème est plus de réduire la déforestation de l'Amazonie. Il est difficile de comprendre la résistance du gouvernement fédéral à adopter des objectifs forts en cette matière vu les dégâts que cette politique a causé non seulement aux Brésiliens, mais aussi à la crédibilité du pays à l'extérieur.
Les raisons avancées par le gouvernement pour limiter son action sont de deux types : Le premier est que la préservation de l'Amazonie est désirée par les étrangers comme s'il s'agissait d'un jardin botanique, ce qui empêcherait le développement de la région ; le second consiste à penser que les pays industrialisés devraient payer pour éviter la déforestation, à travers des donations, et non en usant d'un mécanisme de marché. Avec cette vision, si la "déforestation évitée" faisait l'objet de transactions commerciales, les pays riches auraient toute légimité à continuer d'émettre des gaz à effet de serre.
Par ailleurs, ceux qui souffriront le plus de la déforestation ne sont pas les étrangers mais tous les Brésiliens, car le changement climatique produit atteindra les régions du Nordeste et du Sudeste. Les pays industrialisés, surtout en Europe, sont déjà en train d'adopter des objectifs sévères pour réduire leurs émissions et n'attendent pas que la déforestation de l'Amazonie soit réduite pour le faire. Les deux arguments du gouvernement sont donc erronés.
A la veille de la Conférence de Poznan, il avait d'ailleurs modifié sa position dans un sens positif, en fixant notamment des objectifs pour la réduction de la déforestation. Cette nouvelle politique est un pas en avant – bien que reçue avec un certain scepticisme à Poznan –, mais elle s'accompagne malheureusement de conditions relatives à son financement international. Une erreur, car nombre des mesures nécessaires sont de nature administrative, et non financière.
José Goldemberg
O Estado de São Paulo
Courrier International
16 décembre 2008
*Photo : São Paulo, juillet 2008
AFP
La 14e réunion des pays signataires de la convention sur le Climat vient de s'achever à Poznan, en Pologne. Ces réunions ont lieu chaque année dans le but de définir les mesures à prendre par les divers pays afin de "protéger le système climatique pour le présent et les générations futures". Dans ce cadre, le Protocole de Kyoto a été adopté en 1997. Il fixait des objectifs obligatoires, pour les pays industrialisés, de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2012. Bien que ces objectifs n'aient pas été tenus par plusieurs pays, une énorme pression pousse à en adopter d'autres encore plus rigoureux lors de la prochaine conférence à Copenhague, en décembre 2009.
La conférence de Poznan était préparatoire à celle de Copenhague. Chaque pays émet des quantités différentes de gaz à effet de serre, selon sa population, son niveau de développement économique, du type d'énergie qu'il utilise et de la déforestation à l'œuvre sur son territoire. Les dix plus grands émetteurs sont les Etats-Unis, la Chine, l'Indonésie, la Russie, le Brésil, le Japon, l'Inde, l'Allemagne, le Canada et la Grande-Bretagne. Ils représentent deux tiers de toutes les émissions mondiales. Or le Protocole de Kyoto est allé jusqu'à exempter les pays en développement de réduire leurs émissions. Cette décision prise à Kyoto s'est révélée désastreuse.
Les Etats-Unis (responsables de 25 % des émissions mondiales) en ont pris prétexte pour rester à l'écart du protocole, en arguant du fait qu'ils devraient faire face à des coûts élevés pour le respecter et que cela porterait préjudice à leur compétitivité internationale. En outre, ils ont argumenté qu'ils subventionnaient des développements technologiques pour réduire leurs émissions. Des développements qui se font encore attendre. Les émissions des Etats-Unis ont augmenté de 20 % entre 1990 et 2000. Celles de la Chine ont progressé de 39 % sur la même période et représentent désormais elles aussi 25 % du total mondial. La Chine se justifie en affirmant être un pays sous-développé qui a besoin de croître. Un argument quelque peu ironique de la part de la Chine, qui a construit des bombes atomiques et lance des satellites dans l'espace.
Il est clair que si tous les pays font preuve de la même mauvaise foi que les Etats-Unis ou la Chine, les réductions nécessaires ne seront jamais atteintes. La posture de Washington reflètent l'influence des producteurs de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) dans ce pays. Pour sa part, la Chine, à l'image des autres pays en développement, doit prendre les mesures les plus appropriées pour réduire ses émissions et abandonner la chimère que les pays riches devront payer pour elle. Il n'y a aucune raison que les pays en développement n'adoptent pas des technologies modernes et moins polluantes en s'industrialisant, ce qui leur évitera les erreurs commises dans le passé par les nations aujourd'hui industrialisées. Attendre que les pays riches les paient pour leur inefficacité est irréaliste, d'autant que souvent le problème n'est pas l'argent, mais l'adoption de politiques correctes.
De ce point de vue, le Brésil est pas mal placé, car son parc industriel est moderne et ses sources d'énergie électrique relativement propres. Notre grand problème est plus de réduire la déforestation de l'Amazonie. Il est difficile de comprendre la résistance du gouvernement fédéral à adopter des objectifs forts en cette matière vu les dégâts que cette politique a causé non seulement aux Brésiliens, mais aussi à la crédibilité du pays à l'extérieur.
Les raisons avancées par le gouvernement pour limiter son action sont de deux types : Le premier est que la préservation de l'Amazonie est désirée par les étrangers comme s'il s'agissait d'un jardin botanique, ce qui empêcherait le développement de la région ; le second consiste à penser que les pays industrialisés devraient payer pour éviter la déforestation, à travers des donations, et non en usant d'un mécanisme de marché. Avec cette vision, si la "déforestation évitée" faisait l'objet de transactions commerciales, les pays riches auraient toute légimité à continuer d'émettre des gaz à effet de serre.
Par ailleurs, ceux qui souffriront le plus de la déforestation ne sont pas les étrangers mais tous les Brésiliens, car le changement climatique produit atteindra les régions du Nordeste et du Sudeste. Les pays industrialisés, surtout en Europe, sont déjà en train d'adopter des objectifs sévères pour réduire leurs émissions et n'attendent pas que la déforestation de l'Amazonie soit réduite pour le faire. Les deux arguments du gouvernement sont donc erronés.
A la veille de la Conférence de Poznan, il avait d'ailleurs modifié sa position dans un sens positif, en fixant notamment des objectifs pour la réduction de la déforestation. Cette nouvelle politique est un pas en avant – bien que reçue avec un certain scepticisme à Poznan –, mais elle s'accompagne malheureusement de conditions relatives à son financement international. Une erreur, car nombre des mesures nécessaires sont de nature administrative, et non financière.
José Goldemberg
O Estado de São Paulo
Courrier International
16 décembre 2008
*Photo : São Paulo, juillet 2008
AFP
****ETATS-UNIS : Obama veut mettre son pays au vert***
***Les projets du nouveau président en matière d’environnement devraient bouleverser la donne écologique. Mais ces initiatives se heurteront à de nombreuses résistances.
Sur des questions aussi diverses que le changement climatique, les produits chimiques toxiques et les Grands Lacs [d’Amérique du Nord], Barack Obama a des projets ambitieux qui permettraient de promouvoir des initiatives écologiques tout en inversant les réglementations favorables aux pollueurs et les décrets du président Bush et de ses conseillers. Contrairement à Al Gore, qui a rédigé un best-seller sur l’environnement mais a rarement abordé le sujet quand il a fait campagne pour la présidentielle en 2000, Barack Obama a souvent parlé d’écologie avant le 4 novembre, et il continue à le faire depuis son élection.
Le nouvel élu a annoncé son intention de prêter une oreille plus attentive aux conseillers scientifiques et aux spécialistes de l’environnement, que le gouvernement Bush avait coutume d’ignorer. “Je pense que nous devons nous attendre à du nouveau”, estime William Reilly, responsable de l’Agence de protection de l’environnement sous la présidence de George Bush père. “Il s’est engagé à respecter l’avis des scientifiques, ce qui va rassurer beaucoup de gens, y compris ceux qui redoutent que les partisans de la réglementation ne se déchaînent.” Dans un discours enregistré le 18 novembre devant un groupe de gouverneurs des deux camps [démocrates et républicains], Barack Obama a expliqué que ses projets visant à relancer l’économie prévoyaient des avantages pour la création d’emplois liés à des sources d’énergie plus propres et à la construction d’automobiles moins gourmandes en carburant, ce qui serait évidemment profitable à l’environnement.
Il est probable qu’il reviendra dès son installation à la Maison-Blanche sur la décision du gouvernement Bush d’empêcher la Californie et dix-sept autres Etats de réglementer les émissions de gaz à effet de serre des voitures et des camions. Cette initiative contraindrait les constructeurs à produire des véhicules plus économes en carburant, ce qui est considéré comme une étape essentielle si l’on veut que le pays se débarrasse de sa dépendance à l’égard du pétrole importé. En annulant la politique de Bush, le nouveau président donnerait de l’élan à ses projets, qui visent également à limiter les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, et à autoriser les centrales, usines et autres pollueurs à faire commerce de leur quota d’émissions [conformément aux accords de Kyoto]. “C’est maintenant ou jamais qu’il faut relever ce défi”, a-t-il lancé aux gouverneurs. “Il n’est plus question d’attendre. Et nous ne pouvons continuer à nier les causes du réchauffement. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences potentielles trop graves”, a-t-il ajouté.
Utiliser l’énergie verte pour relancer l’économie
Sous la présidence de Bush père, William Reilly avait supervisé la création d’un système de plafonnement et d’échange comparable, dit cap-and-trade, qui a nettement réduit la pollution par les pluies acides provoquées par les centrales thermiques. Lors de sa campagne de 2000, George W. Bush avait juré de mettre en place un programme de troc pour le dioxyde de carbone, mais il avait fait marche arrière après avoir pris ses fonctions. Avant l’élection, Barack Obama s’est dit en faveur d’une déclaration affirmant que les émissions de CO2 menacent le bien-être de l’humanité. D’après ses conseillers, sa politique viserait à associer les questions énergétiques et environnementales à la reprise économique. “Nous avons souffert à cause d’un gouvernement qui n’a pas eu l’intelligence d’utiliser l’énergie verte pour relancer l’économie”, explique Howard Learner, directeur du Centre de politique et de droit environnemental de Chicago. “Le prochain président, lui, sait qu’une réorganisation de l’industrie automobile et la création de plus d’emplois verts sont des mesures positives à la fois pour l’économie et pour l’environnement.”
Quelle que soit l’identité de la personne à qui Obama confiera la défense de l’environnement, elle risque d’avoir à livrer de rudes batailles au Congrès pour faire passer les lois sur le changement climatique. Les mesures annoncées par Obama – comme d’ailleurs celles annoncées par son adversaire républicain John McCain – devraient affecter l’ensemble de l’économie. Des groupes d’intérêt sont déjà occupés à négocier des clauses qui protégeraient certains secteurs. Sur la question de l’eau, les militants qui s’inquiètent pour les Grands Lacs se montrent optimistes. Ils sont persuadés que Barack Obama consacrera plus d’argent à nettoyer les sites contaminés, restaurer les zones humides côtières et améliorer les pêcheries. En 2005, le gouvernement Bush avait proposé un plan de 20 milliards de dollars [16 milliards d’euros] afin de restaurer et de protéger la plus grande source d’eau douce du monde, avant de faire marche arrière. En tant que sénateur, Obama avait avancé ou soutenu plusieurs mesures pour nettoyer les Grands Lacs. Son chef de cabinet, Rahm Emanuel, représentant démocrate de Chicago, a toujours défendu les Grands Lacs au Congrès. En tout cas, on peut être sûr que chaque changement de réglementation et chaque projet de loi sur l’environnement susciteront des négociations et des débats acharnés.
Michael Hawthorne
Chicago Tribune
Courrier International
27 novembre 2008
Sur des questions aussi diverses que le changement climatique, les produits chimiques toxiques et les Grands Lacs [d’Amérique du Nord], Barack Obama a des projets ambitieux qui permettraient de promouvoir des initiatives écologiques tout en inversant les réglementations favorables aux pollueurs et les décrets du président Bush et de ses conseillers. Contrairement à Al Gore, qui a rédigé un best-seller sur l’environnement mais a rarement abordé le sujet quand il a fait campagne pour la présidentielle en 2000, Barack Obama a souvent parlé d’écologie avant le 4 novembre, et il continue à le faire depuis son élection.
Le nouvel élu a annoncé son intention de prêter une oreille plus attentive aux conseillers scientifiques et aux spécialistes de l’environnement, que le gouvernement Bush avait coutume d’ignorer. “Je pense que nous devons nous attendre à du nouveau”, estime William Reilly, responsable de l’Agence de protection de l’environnement sous la présidence de George Bush père. “Il s’est engagé à respecter l’avis des scientifiques, ce qui va rassurer beaucoup de gens, y compris ceux qui redoutent que les partisans de la réglementation ne se déchaînent.” Dans un discours enregistré le 18 novembre devant un groupe de gouverneurs des deux camps [démocrates et républicains], Barack Obama a expliqué que ses projets visant à relancer l’économie prévoyaient des avantages pour la création d’emplois liés à des sources d’énergie plus propres et à la construction d’automobiles moins gourmandes en carburant, ce qui serait évidemment profitable à l’environnement.
Il est probable qu’il reviendra dès son installation à la Maison-Blanche sur la décision du gouvernement Bush d’empêcher la Californie et dix-sept autres Etats de réglementer les émissions de gaz à effet de serre des voitures et des camions. Cette initiative contraindrait les constructeurs à produire des véhicules plus économes en carburant, ce qui est considéré comme une étape essentielle si l’on veut que le pays se débarrasse de sa dépendance à l’égard du pétrole importé. En annulant la politique de Bush, le nouveau président donnerait de l’élan à ses projets, qui visent également à limiter les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, et à autoriser les centrales, usines et autres pollueurs à faire commerce de leur quota d’émissions [conformément aux accords de Kyoto]. “C’est maintenant ou jamais qu’il faut relever ce défi”, a-t-il lancé aux gouverneurs. “Il n’est plus question d’attendre. Et nous ne pouvons continuer à nier les causes du réchauffement. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences potentielles trop graves”, a-t-il ajouté.
Utiliser l’énergie verte pour relancer l’économie
Sous la présidence de Bush père, William Reilly avait supervisé la création d’un système de plafonnement et d’échange comparable, dit cap-and-trade, qui a nettement réduit la pollution par les pluies acides provoquées par les centrales thermiques. Lors de sa campagne de 2000, George W. Bush avait juré de mettre en place un programme de troc pour le dioxyde de carbone, mais il avait fait marche arrière après avoir pris ses fonctions. Avant l’élection, Barack Obama s’est dit en faveur d’une déclaration affirmant que les émissions de CO2 menacent le bien-être de l’humanité. D’après ses conseillers, sa politique viserait à associer les questions énergétiques et environnementales à la reprise économique. “Nous avons souffert à cause d’un gouvernement qui n’a pas eu l’intelligence d’utiliser l’énergie verte pour relancer l’économie”, explique Howard Learner, directeur du Centre de politique et de droit environnemental de Chicago. “Le prochain président, lui, sait qu’une réorganisation de l’industrie automobile et la création de plus d’emplois verts sont des mesures positives à la fois pour l’économie et pour l’environnement.”
Quelle que soit l’identité de la personne à qui Obama confiera la défense de l’environnement, elle risque d’avoir à livrer de rudes batailles au Congrès pour faire passer les lois sur le changement climatique. Les mesures annoncées par Obama – comme d’ailleurs celles annoncées par son adversaire républicain John McCain – devraient affecter l’ensemble de l’économie. Des groupes d’intérêt sont déjà occupés à négocier des clauses qui protégeraient certains secteurs. Sur la question de l’eau, les militants qui s’inquiètent pour les Grands Lacs se montrent optimistes. Ils sont persuadés que Barack Obama consacrera plus d’argent à nettoyer les sites contaminés, restaurer les zones humides côtières et améliorer les pêcheries. En 2005, le gouvernement Bush avait proposé un plan de 20 milliards de dollars [16 milliards d’euros] afin de restaurer et de protéger la plus grande source d’eau douce du monde, avant de faire marche arrière. En tant que sénateur, Obama avait avancé ou soutenu plusieurs mesures pour nettoyer les Grands Lacs. Son chef de cabinet, Rahm Emanuel, représentant démocrate de Chicago, a toujours défendu les Grands Lacs au Congrès. En tout cas, on peut être sûr que chaque changement de réglementation et chaque projet de loi sur l’environnement susciteront des négociations et des débats acharnés.
Michael Hawthorne
Chicago Tribune
Courrier International
27 novembre 2008
*CLIMAT : 2008, une mauvaise année météorologique***
***L'année qui s'achève se classe au 10e rang des années les plus chaudes depuis 1850, selon le bilan intérimaire rendu public cette semaine par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). La liste des catastrophes et des phénomènes climatiques exceptionnels est longue.
La fonte de la banquise arctique a atteint son pic le 14 septembre 2008. Cette fonte est la deuxième en importance jamais observée par satellite depuis 1979. En 2008, la banquise ne couvrait plus que 4,6 millions de kilomètres carrés, contre 4,3 millions en 2006, l'année record pour la plus petite surface jamais observée. La banquise perd en moyenne 74 000 km2 par an depuis trente ans. Ces données ont été au centre des débats lors du récent congrès de l'American Geophysical Union (AGU) en raison du phénomène de l'"amplification arctique", qui retient de plus en plus l'attention des chercheurs car le cercle vicieux qui en résulte pourrait faire perdre à l'humanité le contrôle du climat.
Plus la surface libre de glace augmente dans les mers arctiques, plus elles absorbent le rayonnement solaire, ce qui augmente les températures régionales et accélère le dégel du permafrost, dans lequel dorment des milliards de tonnes de méthane, un des plus puissants gaz à effet de serre. Le réchauffement des océans arctiques semble aussi en voie de libérer une partie des milliards de tonnes d'hydrates de méthane – les clathrates – qui reposent solidifiées sur le fond de l'océan. Des équipes de chercheurs qui ont voulu mesurer, l'été dernier, la libération de méthane dans les mers voisines de la Sibérie parlent de taux 100 à 200 fois supérieurs aux niveaux naturels.
Pour l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le plus inquiétant réside cependant dans la "disparition spectaculaire d'une partie importante – près de 25 % – des plates-formes de glace géantes qui bordent l'île d'Ellesmere. D'une épaisseur de 70 mètres, ces plateaux glaciaires couvraient, il y a un siècle, 9 000 km2, dont il ne reste aujourd'hui qu'à peine 1 000 km2". Ces glaces "historiques" vont être désormais remplacées par des glaces annuelles, de quelques mètres d'épaisseur. Au congrès de l'AGU, d'autres chercheurs ont fait état de liens nouveaux entre la réduction des glaces arctiques et la fonte de l'inlandsis, la calotte de glace de près de 2 kilomètres qui couvre le Groenland. La période de fonte estivale, qui dure habituellement de dix à quinze jours, s'est étendue cet été sur trente-cinq jours, du jamais-vu. La perte de volume de l'inlandsis aurait été trois fois plus importante cet été qu'en 2007.
Mais ces tendances de fond coïncident avec d'importantes disparités régionales ailleurs sur la planète. Les températures ont été en effet supérieures à la moyenne dans toute l'Europe. Dans les pays nordiques, l'hiver n'a jamais été aussi doux, alors qu'il s'est avéré un des plus rigoureux dans une grande partie de l'Eurasie, particulièrement en Turquie et en Chine. L'hiver dernier a été particulièrement sévère en Chine, recouvrant de neige 1,3 million de kilomètres carrés dans 15 provinces méridionales.
Pendant que l'Argentine et une bonne partie des régions méridionales de l'Amérique du Sud connaissaient des minima record, en Australie du Sud, les maxima au-dessus de 35 °C ont perduré plus de quinze jours. L'importante sécheresse que connaît cette région a donc vu ses effets s'amplifier en 2008. A la fin juillet, la majeure partie du sud-est de l'Amérique du Nord a connu une sécheresse de "modérée à exceptionnelle", selon l'OMM. Cette sécheresse a aussi touché le nord et le centre de la Californie, aux prises avec des incendies difficiles à réprimer. Au Canada, le sud de la Colombie-Britannique a connu sa cinquième plus longue sécheresse depuis soixante et un ans.
Le rapport de l'OMM fait par ailleurs état des chutes de neige exceptionnelles qu'a connues le Québec, avec un record absolu de 550 cm dans la vieille capitale, sans doute pour immortaliser son 400e anniversaire, avec ses maisons englouties et, il faut le dire, quatre morts pour cause d'effondrements. Le rapport note aussi que l'hiver torontois est le troisième en enneigement des soixante-dix dernières années. Quant à l'Ile-du-Prince-Edouard, elle a subi fin janvier une de ses pires tempêtes de glace des dernières décennies, qui a privé d'électricité 95 % de sa population pendant quelques jours.
Les inondations ont été nombreuses et souvent fatales sur la planète, particulièrement en Afrique, y compris dans la partie subsaharienne, et dans l'est de l'Australie, en Inde, au Pakistan et au Vietnam. En Inde, ces inondations ont déplacé 10 millions de personnes. Les cyclones ont aussi été abondants, et celui qui a frappé l'océan Indien et le Myanmar en mai, Nargis, a fait près de 78 000 victimes. L'Atlantique a connu seize tempêtes tropicales, dont huit sont devenues des ouragans particulièrement dommageables dans les Caraïbes, en Amérique centrale et aux Etats-Unis.
Louis-Gilles Francoeur
Le Devoir
Courrier International
24 décembre 2008
*Photo : camp de base des chercheurs de l'Université d'Alberta, situé au centre de l'île d'Ellesmere
DR
lundi 22 décembre 2008
***Mars Orbiter : Des traces d'un passé humide sur Mars***
***L'engin de reconnaissance spatiale Mars Orbiter a détecté pour la première fois un minerai dans la surface de Mars qui attesterait que la planète rouge a eu à une époque un environnement vivable, ont déclaré des scientifiques jeudi.
Les précédentes missions avaient décelé des minerais carbonés à l'état de traces dans la poussière martienne. Mais en début d'année, le robot Phoenix qui arpente la surface a trouvé de petits montants de matière carbonée près de son site d'atterrissage, au pôle de la planète. C'est la première fois que ce type de matière est trouvé dans des roches.
Les minerais carbonés attestent de la présence d'eau sur Mars, et leur découverte dans la région vallonnée de Nili Fossae suggère que la planète n'a pas toujours été aussi aride qu'aujourd'hui, d'après Bethany Ehlmann, un chercheur de la mission à l'Université Brown.
Ces résultats présentés jeudi à l'Union américaine de géophysique seront publiés vendredi dans la revue Science.
Associated Press (AP)
19/12/200
Les précédentes missions avaient décelé des minerais carbonés à l'état de traces dans la poussière martienne. Mais en début d'année, le robot Phoenix qui arpente la surface a trouvé de petits montants de matière carbonée près de son site d'atterrissage, au pôle de la planète. C'est la première fois que ce type de matière est trouvé dans des roches.
Les minerais carbonés attestent de la présence d'eau sur Mars, et leur découverte dans la région vallonnée de Nili Fossae suggère que la planète n'a pas toujours été aussi aride qu'aujourd'hui, d'après Bethany Ehlmann, un chercheur de la mission à l'Université Brown.
Ces résultats présentés jeudi à l'Union américaine de géophysique seront publiés vendredi dans la revue Science.
Associated Press (AP)
19/12/200
*Communiqué faisant suite à la rencontre avec les organisations non gouvernementales (ONG) associées au Grenelle de l’Environnement*
***Le Président de la République, Nicolas SARKOZY, a reçu à l’Elysée, vendredi 19 décembre, les organisations non gouvernementales (ONG) associées au Grenelle de l’Environnement. Il était accompagné par Jean-Louis BORLOO, Ministre d’Etat, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie.
Après l’accord historique obtenu sur le paquet « Climat-Energie », le Chef de l’Etat a réaffirmé aux ONG la volonté de la France de contribuer à un accord international sur la lutte contre le changement climatique d’ici à la fin de l’année 2009, pour la conférence de Copenhague.
Face au défi mondial du climat, l’Union européenne a su prendre ses responsabilités. Elle a de nouveau fait la preuve de sa capacité à être leader sur les grands enjeux pour l’avenir du monde. Il convient désormais que l’ensemble des pays s’engagent, au plus haut niveau, à réduire leurs rejets de gaz à effet de serre. Cela concerne au premier chef les principaux pays émetteurs.
Au niveau national, le Président de la République a renouvelé son engagement de poursuivre la mise en œuvre intégrale du Grenelle de l'Environnement. C’est grâce au Grenelle que la France a su ouvrir la voie à une véritable prise de conscience européenne des défis de l’environnement.
L’examen des textes issus du Grenelle se poursuit de manière très encourageante, comme en témoigne le vote à la quasi-unanimité du projet de loi d’orientation « Grenelle 1 ». D’ores et déjà, les orientations budgétaires du Grenelle et les dispositifs fiscaux, comme l’éco-prêt à taux zéro pour la rénovation de logements, entrent en vigueur au 1er janvier 2009.
Enfin, le plan de relance de l’économie annoncé à Douai permettra d’accélérer les travaux prévus sur les infrastructures ferroviaires, fluviales et portuaires. Pour aller plus loin, le Président a invité les ONG à formuler leurs propositions auprès de Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET d’ici à janvier prochain.
Conscient de l’urgence environnementale, le Président de la République a réaffirmé que la France continuerait à se montrer exemplaire dans le cadre national. Il s’est réjoui que notre pays ait pu contribuer à un engagement sans précédent de l’Union européenne. La France entend bien demeurer mobilisée pour faire partager cette cause au niveau mondial.
Publié le 19-12-08 à 20:02
Après l’accord historique obtenu sur le paquet « Climat-Energie », le Chef de l’Etat a réaffirmé aux ONG la volonté de la France de contribuer à un accord international sur la lutte contre le changement climatique d’ici à la fin de l’année 2009, pour la conférence de Copenhague.
Face au défi mondial du climat, l’Union européenne a su prendre ses responsabilités. Elle a de nouveau fait la preuve de sa capacité à être leader sur les grands enjeux pour l’avenir du monde. Il convient désormais que l’ensemble des pays s’engagent, au plus haut niveau, à réduire leurs rejets de gaz à effet de serre. Cela concerne au premier chef les principaux pays émetteurs.
Au niveau national, le Président de la République a renouvelé son engagement de poursuivre la mise en œuvre intégrale du Grenelle de l'Environnement. C’est grâce au Grenelle que la France a su ouvrir la voie à une véritable prise de conscience européenne des défis de l’environnement.
L’examen des textes issus du Grenelle se poursuit de manière très encourageante, comme en témoigne le vote à la quasi-unanimité du projet de loi d’orientation « Grenelle 1 ». D’ores et déjà, les orientations budgétaires du Grenelle et les dispositifs fiscaux, comme l’éco-prêt à taux zéro pour la rénovation de logements, entrent en vigueur au 1er janvier 2009.
Enfin, le plan de relance de l’économie annoncé à Douai permettra d’accélérer les travaux prévus sur les infrastructures ferroviaires, fluviales et portuaires. Pour aller plus loin, le Président a invité les ONG à formuler leurs propositions auprès de Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET d’ici à janvier prochain.
Conscient de l’urgence environnementale, le Président de la République a réaffirmé que la France continuerait à se montrer exemplaire dans le cadre national. Il s’est réjoui que notre pays ait pu contribuer à un engagement sans précédent de l’Union européenne. La France entend bien demeurer mobilisée pour faire partager cette cause au niveau mondial.
Publié le 19-12-08 à 20:02
***Un Inventeur bordelais nous écrit...***
***M. Christophe Verna, inventeur bordelais, nous présente ses dernières inventions particulièrement intéressantes pour les voitures électriques ou hybrides :
* Lorsqu'un véhicule roule, les irrégularités de la route font, que les roues se déplacent de haut en bas sans discontinuer, afin que les inégalités de la route ne soient pas transmises à l'habitacle.
*Les « Générateur électrique de suspension & Compresseur de suspension » sont des concepts permettant de récupérer la force engendrée par le mouvement incessant des suspensions via des modules : 1° de type dynamo linéaire, 2° compresseur type vérin.
*L'un des points d'ancrage sera fixé au châssis de la voiture, train, camion, ou autre véhicule (A), l'autre au système mobile de suspension du véhicule (B).
*La voiture roulante :
1°/ Le «Générateur électrique de suspension » produit à chaque mouvement de suspension, de l'électricité utilisable par le véhicule, l'on peut mettre un module par roue, tout ce qui sera produit augmentera d'autant l'autonomie de la voiture électrique.
2°/ Le « Compresseur de suspension » compresse à chaque mouvement de la suspension un fluide frigorigène permettant :
A/ En été, de climatiser l'habitacle sans tirer sur les batteries.
B/ En hiver, le système de climatisation inversé, de chauffer l'auto sans consommation électrique.
*Ces systèmes pourront être monté sur les voitures classiques, économisant ainsi :
A/ Avec le «Générateur électrique de suspension », la consommation de carburant due à la prise de force par l'alternateur afin de générer le courant des appareils électriques : essuie-glaces, phares, ventilateur de chauffage, clignotant, et autres.
B/ Avec le « Compresseur de suspension », les 10 à 20% de surconsommation de carburant nécessaires à la climatisation de la voiture.
*Pour les camions frigorifiques, des « Compresseurs de suspensions » seront particulièrement utiles, car ils permettront, montés sur les triangle de suspension ou essieux :
1°/ de refroidir le container frigorifique.
2°/ de climatiser la cabine.
3°/ d'assister les freins (par vide ou air comprimé).
4°/ d'assurer la pression du système hydraulique de la direction assistée (ou autre).
Ces deux systèmes seront également montés avec grand profit sur tous véhicules notamment électriques, trains, tramways, et autres, engendrant ainsi de formidables économies d'électricité et carburants.
*Ces inventions sont appelées à générer de formidables économies d'énergies*
*Voir le site de l'inventeur : http://inventions.a.verna.free.fr/compresseur.htm
***Voilà : réponse à votre demande :-) BONNE CHANCE!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Les Pinocchios du développement durable...*
***Lundi soir, l’association environnementale des Amis de la Terre procédait à Paris à la remise des prix Pinocchio du développement durable pour l’année 2008.
Ainsi que leur appellation, judicieusement trouvée, le donne à penser, ces nominations pointent du doigt les entreprises qui, bien que se réclamant soucieuses de l’environnement, s’adonnent à des activités préjudiciables à la planète et à ses habitants.
L'association les Amis de la Terre ont lancé un appel au vote afin d’élire les entreprises dont le discours est faussement « développement durable » au regard de leurs activités réelles. Objectif des prix Pinocchio: montrer le « vrai visage » de certaines grandes entreprises françaises et les impacts réels de leurs activités, notamment dans les pays du Sud. le 16 décembre, les Amis de la Terre ont donc "récompensé" 3 entreprises parmi les 12 nominées pour des pratiques allant à l’encontre du développement durable, ou des campagnes de communication abusives. Ces prix se basent sur douze cas concrets au Sud ou en Europe, particulièrement révélateurs du double discours d’entreprises qui se présentent souvent comme irréprochables, mais dont les impacts des activités sont en réalité beaucoup plus négatifs.
Louis Dreyfus a reçu le prix Pinocchio dans la catégorie "Droits humains". La raison ? Le deuxième plus gros producteur d’agroéthanol et de sucre au Brésil a automatisé la récolte de la canne à sucre et donc licencié plus de 10 000 personnes. il faut aussi savoir, qu'avant de les licencier, Louis Dreyfus les employait dans des conditions proches de l'esclavage.
Dans la catégorie "Environnement" c'est Areva qui s'est vu distinguer pour les pollutions radioactives graves survenues début juillet sur le site français du Tricastin. Le groupe a également reçu le prix Pinocchio dans la catégorie "Greenwashing" pour son slogan "Nos énergies ont de l’avenir, un avenir sans CO2". Areva tente souvent de présenter le nucléaire comme une énergie propre. MAis face à l'émergence des énergies renouvelables la tâche semble tout de même compliquée. Ses publicités ne mentionnent jamais les risques liés au nucléaire comme les déchets ou les fuites.
Cette première édition des Prix pinocchio a connu un certain succès. "Cela montre que les citoyens ne sont pas dupes des beaux discours des entreprises lorsqu’elles se présentent comme des parangons de vertu. Il faut désormais que les pouvoirs publics légifèrent !" a expliqué Gwenael Wasse, chargé de campagne pour la Responsabilité sociale et environnementale aux Amis de la Terre. L'environnement est un sujet primordial et il n'est pas tolérable que les entreprises s'en servent pour faire des profits!
***Pour en savoir plus sur les Prix Pinocchio : www.prix-pinocchio.org
Ainsi que leur appellation, judicieusement trouvée, le donne à penser, ces nominations pointent du doigt les entreprises qui, bien que se réclamant soucieuses de l’environnement, s’adonnent à des activités préjudiciables à la planète et à ses habitants.
L'association les Amis de la Terre ont lancé un appel au vote afin d’élire les entreprises dont le discours est faussement « développement durable » au regard de leurs activités réelles. Objectif des prix Pinocchio: montrer le « vrai visage » de certaines grandes entreprises françaises et les impacts réels de leurs activités, notamment dans les pays du Sud. le 16 décembre, les Amis de la Terre ont donc "récompensé" 3 entreprises parmi les 12 nominées pour des pratiques allant à l’encontre du développement durable, ou des campagnes de communication abusives. Ces prix se basent sur douze cas concrets au Sud ou en Europe, particulièrement révélateurs du double discours d’entreprises qui se présentent souvent comme irréprochables, mais dont les impacts des activités sont en réalité beaucoup plus négatifs.
Louis Dreyfus a reçu le prix Pinocchio dans la catégorie "Droits humains". La raison ? Le deuxième plus gros producteur d’agroéthanol et de sucre au Brésil a automatisé la récolte de la canne à sucre et donc licencié plus de 10 000 personnes. il faut aussi savoir, qu'avant de les licencier, Louis Dreyfus les employait dans des conditions proches de l'esclavage.
Dans la catégorie "Environnement" c'est Areva qui s'est vu distinguer pour les pollutions radioactives graves survenues début juillet sur le site français du Tricastin. Le groupe a également reçu le prix Pinocchio dans la catégorie "Greenwashing" pour son slogan "Nos énergies ont de l’avenir, un avenir sans CO2". Areva tente souvent de présenter le nucléaire comme une énergie propre. MAis face à l'émergence des énergies renouvelables la tâche semble tout de même compliquée. Ses publicités ne mentionnent jamais les risques liés au nucléaire comme les déchets ou les fuites.
Cette première édition des Prix pinocchio a connu un certain succès. "Cela montre que les citoyens ne sont pas dupes des beaux discours des entreprises lorsqu’elles se présentent comme des parangons de vertu. Il faut désormais que les pouvoirs publics légifèrent !" a expliqué Gwenael Wasse, chargé de campagne pour la Responsabilité sociale et environnementale aux Amis de la Terre. L'environnement est un sujet primordial et il n'est pas tolérable que les entreprises s'en servent pour faire des profits!
***Pour en savoir plus sur les Prix Pinocchio : www.prix-pinocchio.org
samedi 20 décembre 2008
*Accord européen autour des pesticides*
***Les Etats membres de l'Union sont parvenus hier à un accord avec le Parlement européen, accord visant à interdire l'utilisation de certaines substances toxiques dans la fabrication des pesticides.
Un compromis a donc été trouvé entre Etats membres et Parlement au sujet d'une liste noire comportant 8 substances toxiques entrant dans la fabrication des herbicides, 11 autres dans celle des fongicides, et 3 pour les insecticides. Ces substances seront donc interdites car cancérigènes, toxiques pour la reproduction et perturbatrices du système endocrinien.
La députée européenne allemande Hiltrud Breyer précise que les interdictions commenceront à partir de 2009 à l'occasion des demandes de renouvèlement de mise sur le marché, des autorisations ne seront pas accordées.
22 substances
Elle ajoute qu'il ne s'agit que de "22 substances sur 500, soit moins de 5%". "Nous avons été soumis à de grosses pressions de la part de l'industrie qui a exagéré et créé la panique chez les agriculteurs. C'est une honte. On a abusé d'eux avec des informations erronées", déplore-t-elle.
Si ce compromis ne comporte pas pour l'heure de disposition immédiate concernant la protection des abeilles, la Commission s'engage néanmoins, lors du vote prévu en janvier, à procéder à des études d'évaluation des substances susceptibles d'être dangereuses pour ces dernières. "La mortalité des abeilles atteint 30% dans l'Union européenne et met en danger la sécurité alimentaire" ajoute l'eurodéputé Breyer.
Enfin, ce compromis entre Etats et Parlement instaure certaines règles d'utilisation des pesticides. Il interdit notamment les pulvérisations aériennes, leur usage dans les parcs et jardins publics, dans les terrains de sports, les cours de récréation ou encore les terrains de jeux.
Un compromis a donc été trouvé entre Etats membres et Parlement au sujet d'une liste noire comportant 8 substances toxiques entrant dans la fabrication des herbicides, 11 autres dans celle des fongicides, et 3 pour les insecticides. Ces substances seront donc interdites car cancérigènes, toxiques pour la reproduction et perturbatrices du système endocrinien.
La députée européenne allemande Hiltrud Breyer précise que les interdictions commenceront à partir de 2009 à l'occasion des demandes de renouvèlement de mise sur le marché, des autorisations ne seront pas accordées.
22 substances
Elle ajoute qu'il ne s'agit que de "22 substances sur 500, soit moins de 5%". "Nous avons été soumis à de grosses pressions de la part de l'industrie qui a exagéré et créé la panique chez les agriculteurs. C'est une honte. On a abusé d'eux avec des informations erronées", déplore-t-elle.
Si ce compromis ne comporte pas pour l'heure de disposition immédiate concernant la protection des abeilles, la Commission s'engage néanmoins, lors du vote prévu en janvier, à procéder à des études d'évaluation des substances susceptibles d'être dangereuses pour ces dernières. "La mortalité des abeilles atteint 30% dans l'Union européenne et met en danger la sécurité alimentaire" ajoute l'eurodéputé Breyer.
Enfin, ce compromis entre Etats et Parlement instaure certaines règles d'utilisation des pesticides. Il interdit notamment les pulvérisations aériennes, leur usage dans les parcs et jardins publics, dans les terrains de sports, les cours de récréation ou encore les terrains de jeux.
vendredi 19 décembre 2008
*Reçues à l'Elysée, les ONG invitées à "verdir" le plan de relance*
***Les associations de défense du climat et de l'environnement ont été invitées vendredi par le chef de l'Etat à formuler leurs propositions dès janvier pour "verdir" le plan de relance du gouvernement, ont-elles annoncé à l'AFP.
Le président Nicolas Sarkozy a reçu pendant une heure les représentants des principales ONG à l'Elysée, au côté de son conseiller Jean-Daniel Lévitte, du ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo et de la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, ont rapporté les présents.
"Le président nous a demandé de remettre début janvier nos propositions pour verdir le plan de relance de l'économie lors d'une réunion avec les ministres", a rapporté le porte-parole de la fédération France Nature Environnement (FNE), Arnaud Gossement.
Les associations avaient notamment regretté, au lendemain du discours du chef de l'Etat présentant le plan de relance, que le Premier ministre annonce la construction de trois nouvelles autoroutes.
"Pour nous, la crise est une occasion historique de conjuguer écologie et économie", juge M. Gossement. Tandis que Serge Orru, directeur du WWF, souligne que "la France a quelques années devant elle pour devenir leader de la lutte contre le changement climatique".
"Nous voulons un plan de lancement de la croissance verte, pas un plan de relance de la pollution", insiste-t-il.
La rencontre, selon les intéressés, a été "franche" et "constructive", en dépit de la "déception" manifestée par les associations après l'adoption du plan européen climat-énergie, qu'elles ont jugé édulcoré.
Face à cette attitude, M. Borloo s'est dit "ulcéré", selon les témoins.
Le chef de l'Etat avait convié les représentants de Greenpeace, WWF, Ligue ROC, Ligue de protection des oiseaux (LPO), Réseau Action Climat (RAC) et Ecologie sans frontières (ESF) - tous associés au Grenelle de l'environnement.
PARIS
AFP
Le président Nicolas Sarkozy a reçu pendant une heure les représentants des principales ONG à l'Elysée, au côté de son conseiller Jean-Daniel Lévitte, du ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo et de la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, ont rapporté les présents.
"Le président nous a demandé de remettre début janvier nos propositions pour verdir le plan de relance de l'économie lors d'une réunion avec les ministres", a rapporté le porte-parole de la fédération France Nature Environnement (FNE), Arnaud Gossement.
Les associations avaient notamment regretté, au lendemain du discours du chef de l'Etat présentant le plan de relance, que le Premier ministre annonce la construction de trois nouvelles autoroutes.
"Pour nous, la crise est une occasion historique de conjuguer écologie et économie", juge M. Gossement. Tandis que Serge Orru, directeur du WWF, souligne que "la France a quelques années devant elle pour devenir leader de la lutte contre le changement climatique".
"Nous voulons un plan de lancement de la croissance verte, pas un plan de relance de la pollution", insiste-t-il.
La rencontre, selon les intéressés, a été "franche" et "constructive", en dépit de la "déception" manifestée par les associations après l'adoption du plan européen climat-énergie, qu'elles ont jugé édulcoré.
Face à cette attitude, M. Borloo s'est dit "ulcéré", selon les témoins.
Le chef de l'Etat avait convié les représentants de Greenpeace, WWF, Ligue ROC, Ligue de protection des oiseaux (LPO), Réseau Action Climat (RAC) et Ecologie sans frontières (ESF) - tous associés au Grenelle de l'environnement.
PARIS
AFP
***La protection de l’environnement par le Droit Pénal***
***La directive du 19 novembre 2008 harmonise les législations des Etats membres relatives aux infractions pénales environnementales :
Pour améliorer la protection de l’environnement, la directive énumère les actes constitutifs d’infractions pénales et dresse une liste limitative des textes communautaires dont la violation intentionnelle ou non pourra engager la responsabilité pénale des personnes physiques ou morales, en qualité d’auteur ou complice des faits.
Ainsi, les deux annexes recensent plus de 70 textes qui concernent tous les domaines environnementaux : air, déchets, ICPE, etc.
Les Etats membres doivent mettre en place, avant le 26 décembre 2010, un système de sanctions dissuasives et tenir informer la Commission pour évaluer les effets des mesures.
En France, il n’existe pas d’incrimination générale unique pour atteinte à l’environnement mais le Code de l’environnement énonce d’ores et déjà certaines des infractions pénales contenues dans cette directive.
CCIP
*Directive n°2008/99/CE du 19 novembre 2008 relative à la protection de l’environnement par le droit pénal, publiée au JOUE du 6 décembre 2008.
****Plus d'Infos : CABINET INTERNATIONAL : "DEVELOPPEMENT DURABLE " du XXIe siècle! :
http://preview.bravoassociatesw.vpweb.fr
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
Pour améliorer la protection de l’environnement, la directive énumère les actes constitutifs d’infractions pénales et dresse une liste limitative des textes communautaires dont la violation intentionnelle ou non pourra engager la responsabilité pénale des personnes physiques ou morales, en qualité d’auteur ou complice des faits.
Ainsi, les deux annexes recensent plus de 70 textes qui concernent tous les domaines environnementaux : air, déchets, ICPE, etc.
Les Etats membres doivent mettre en place, avant le 26 décembre 2010, un système de sanctions dissuasives et tenir informer la Commission pour évaluer les effets des mesures.
En France, il n’existe pas d’incrimination générale unique pour atteinte à l’environnement mais le Code de l’environnement énonce d’ores et déjà certaines des infractions pénales contenues dans cette directive.
CCIP
*Directive n°2008/99/CE du 19 novembre 2008 relative à la protection de l’environnement par le droit pénal, publiée au JOUE du 6 décembre 2008.
****Plus d'Infos : CABINET INTERNATIONAL : "DEVELOPPEMENT DURABLE " du XXIe siècle! :
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Bien à vous,
Morgane BRAVO
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*Paris prendra en charge le diagnostic énergétique de 330 immeubles dans le XIIIème*
***Une opération programmée d'amélioration thermique des bâtiments (OPATB) va être lancée dans le XIIIème arrondissement de Paris, la Ville de Paris prenant intégralement en charge le diagnostic énergétique de 330 immeubles d'habitation privée, a annoncé jeudi la mairie de Paris.
Les élus parisiens viennent d'approuver le lancement de l'opération, la première de ce type à Paris
L'objectif de la Ville, qui met en oeuvre son "plan climat", est de "convaincre rapidement un grand nombre de copropriétés du potentiel de gain énergétique et économique qu'elles peuvent réaliser en effectuant les travaux d'économie d'énergie préconisés".
A l'heure actuelle, les copropriétaires peuvent solliciter des aides dans le cadre du programme "Copropriétés objectif climat", qui peuvent financer jusqu'à 70 % du coût du diagnostic (avec les aides de la Région et de l'ADEME).
La nouvelle offre est "sensiblement plus intéressante (100% et non 70%) et pIus simple d'accès (un seul dossier de financement à déposer)", souligne la mairie.
Le XIIIème arrondissement a été retenu en raison du nombre important d'immeubles considérés comme énergivores.
AFP
18.12.08
Les élus parisiens viennent d'approuver le lancement de l'opération, la première de ce type à Paris
L'objectif de la Ville, qui met en oeuvre son "plan climat", est de "convaincre rapidement un grand nombre de copropriétés du potentiel de gain énergétique et économique qu'elles peuvent réaliser en effectuant les travaux d'économie d'énergie préconisés".
A l'heure actuelle, les copropriétaires peuvent solliciter des aides dans le cadre du programme "Copropriétés objectif climat", qui peuvent financer jusqu'à 70 % du coût du diagnostic (avec les aides de la Région et de l'ADEME).
La nouvelle offre est "sensiblement plus intéressante (100% et non 70%) et pIus simple d'accès (un seul dossier de financement à déposer)", souligne la mairie.
Le XIIIème arrondissement a été retenu en raison du nombre important d'immeubles considérés comme énergivores.
AFP
18.12.08
jeudi 18 décembre 2008
*GreenDay du 8 janvier 2009 : Comment mesurer et gérer les informations environnementales*
***Le dernier GreenDay mensuel 2008 du Club Génération Responsable® a battu tous les records de participation.
Pour attaquer 2009 sur le même élan constructif, réservez votre matinée du 8 janvier pour un GreenDay chez AFNOR sur le thème:
"Mesurer, démontrer, comparer.
Du reporting environnemental au rapport développement durable.
Le management des informations DD."
Le jeudi 8 janvier 2009, 09h00 - 12h30
Groupe AFNOR
11, rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis cedex
La conférence - débat est ouverte à tous :
- Si vous n'êtes pas encore membre, faites-vous inviter en écrivant à jocelyne@facetoface-franchise.com
- Si vous êtes déjà membre, confirmez votre participation à jocelyne@facetoface-franchise.com (matinée, déjeuner, après-midi)
Intervenants de la matinée
1. AFNOR
"l'importance des mesures dans une démarche développement durable."
2.Thomas Busutill, Imagin'able conseil (ex Vinci, PPR, SFR)
"Retour d'expériences sur la mise en place d'un reporting environnemental."
3. Jessy Robert, Enablon
Solutions de pilotage et de maîtrise des informations DD (LVMH, PPR, L'Oréal, Axa, Danone,...) accompagné d'entreprises témoins.
"Les solutions actuelles et la marche à suivre pour y accéder."
12h30 - déjeuner ensemble
Programme de l'après-midi
(réservé aux membres & participants au "Programme Enseigne Responsable®")
1. Qu'est-ce qu'un "référentiel".
2. Comment élaborer un référentiel pour son activité.
3. Où trouver des référentiels officiels.
4. Les relations entre la Charte d'engagement général et les référentiels sectoriels.
Pour tout contact:
Club Génération Responsable®
01 60 96 06 03
jocelyne@facetoface-franchise.com
didier@facetoface-franchise.com
www.generation-responsable.fr
Pour attaquer 2009 sur le même élan constructif, réservez votre matinée du 8 janvier pour un GreenDay chez AFNOR sur le thème:
"Mesurer, démontrer, comparer.
Du reporting environnemental au rapport développement durable.
Le management des informations DD."
Le jeudi 8 janvier 2009, 09h00 - 12h30
Groupe AFNOR
11, rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis cedex
La conférence - débat est ouverte à tous :
- Si vous n'êtes pas encore membre, faites-vous inviter en écrivant à jocelyne@facetoface-franchise.com
- Si vous êtes déjà membre, confirmez votre participation à jocelyne@facetoface-franchise.com (matinée, déjeuner, après-midi)
Intervenants de la matinée
1. AFNOR
"l'importance des mesures dans une démarche développement durable."
2.Thomas Busutill, Imagin'able conseil (ex Vinci, PPR, SFR)
"Retour d'expériences sur la mise en place d'un reporting environnemental."
3. Jessy Robert, Enablon
Solutions de pilotage et de maîtrise des informations DD (LVMH, PPR, L'Oréal, Axa, Danone,...) accompagné d'entreprises témoins.
"Les solutions actuelles et la marche à suivre pour y accéder."
12h30 - déjeuner ensemble
Programme de l'après-midi
(réservé aux membres & participants au "Programme Enseigne Responsable®")
1. Qu'est-ce qu'un "référentiel".
2. Comment élaborer un référentiel pour son activité.
3. Où trouver des référentiels officiels.
4. Les relations entre la Charte d'engagement général et les référentiels sectoriels.
Pour tout contact:
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01 60 96 06 03
jocelyne@facetoface-franchise.com
didier@facetoface-franchise.com
www.generation-responsable.fr
*Climat, l'Union européenne salué par l’ONU à la Conférence de Poznan*
***Yvo de Boer a salué l'accord de l'Union européenne sur le changement climatique de Poznan (Pologne) où se déroulaient des négociations mondiales sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
L'accord de l'Union européenne sur le climat a été salué à la Conférence de Poznan sur les changements climatiques de l’ONU.
Yvo de Boer, le chef de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques, a salué vendredi dernier l'accord de l'Union européenne sur le changement climatique de Poznan (Pologne) où se déroulaient des négociations mondiales sur la réduction des émissions de gaz à Effet de Serre (GES).
Pour le chef de la Convention des Nations unies sur le changement climatique, « le message lancé par cet accord de l'Union européenne sur le climat aux négociations de Poznan et à celles de Copenhague dans 12 mois est clair : il est possible de surmonter les obstacles et régler les difficultés (…) C'est le signe que les pays développés peuvent faire preuve de la détermination et du courage que l'on attend à Poznan ».
Le chef de la Convention des Nations unies sur le changement climatique a également estimé que cet accord de l’Union européenne sur le climat « montrait au monde que la réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 était cohérente avec le relèvement de l'économie dans un cadre « vert ». »
Lors d'une conférence de presse jeudi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait appelé de ses voeux un accord rapide de l'Union européenne « sur le climat et l'énergie qui puisse avoir un impact positif significatif sur les négociations de Poznan ».
Le Secrétaire général a ajouté que l'objectif de Poznan n'était pas encore de fixer des chiffres finaux de montant des réductions d'émissions. Ban Ki-moon a déclaré qu’il pensait « que nous avons fait des progrès importants à Poznan. L'objectif de cette conférence n'était pas d'arriver à des décisions finales. Nous nous sommes mis d'accord sur un programme de travail détaillé pour 2009 », rappelant « l'’urgence des négociations, puisque selon les pays il faut entre un an et deux ans pour ratifier un des traités les plus complexes jamais négociés et que le Protocole de Kyoto expire en 2012. »
« Le monde tiendra les Etats Membres pour responsables de leurs engagements », a prévenu Ban Ki-moon, annonçant au passage la tenue d’un sommet sur le changement climatique lors de l'Assemblée générale de l’ONU, en septembre 2009.
De son côté, le Secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud, a réitéré lors de la conférence sur le climat de Poznan l’importance des informations et des prévisions climatiques pour sauver des vies et soutenir l’économie. Il a également souligné la nécessité de porter une plus grande attention aux stratégies d’adaptation, qui devraient constituer le complément indispensable de toute politique d’atténuation. La troisième Conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Genève (Suisse) du 31 août au 4 septembre 2009, contribuera à assurer le succès des initiatives globales visant à améliorer la résilience des sociétés aux risques climatiques.
M. Jarraud a participé à une table ronde présidée par le Secrétaire général des Nation Unies, M.
Ban Ki-moon, consacrée au principe de l’unité d’action des Nations Unies concernant le changement climatique. L’OMM et l’UNESCO pilotent les efforts déployés sur la connaissance du climat dans cette initiative de grande envergure.
Par Pierre MELQUIOT
18/12/2008
mardi 16 décembre 2008
*COCIPE Novembre 2008*
***Présentation de COCIPE - Communauté Citoyenne pour la Protection de l'Environnement.
*Développement durable : la circulaire du Premier ministre pour un Etat exemplaire*
***François Fillon a adressé aux ministres, secrétaires d’Etat et au Haut Commissaire une circulaire datée du 3 décembre 2008 relative à l’exemplarité de l’Etat au regard du développement durable dans le fonctionnement de ses services et de ses établissements publics.
L’objectif de cette circulaire : élaborer dès maintenant un Plan Administration exemplaire en attendant la révision prochaine de la Stratégie nationale de Développement durable
Cette circulaire fait suite à la déclaration du président de la République lors de la restitution des conclusions du Grenelle Environnement le 25 octobre 2007 : "l’Etat doit jouer un rôle exemplaire pour assurer le développement durable de notre économie".
L’Etat dépense actuellement plus de 15 milliards d’euros pour son fonctionnement. Ces dépenses peuvent apporter une contribution significative face aux défits environnementaux et sociaux que la France doit relever. L’utilisation de ce levier permmettra d’assurer une plus grande efficacité des politiques sectorielles en faveur du développement durable.
Il s’agit aussi d’une question de responsabilité et de crédibilité.
L’Etat ne peut ignorer dans sa gestion quotidienne les objectifs de développement durable qu’il souhaite voir prendre en compte pour les entreprises et les consommateurs.
En outre, cette orientation des dépenses de fonctionnement doit contribuer au soutien des éco-produits et des éco-technologies, qui constituent un facteur important pour promouvoir une économie hautement compétitive et innovante.
La révision prochaine de la Stratégie nationale de Développement durable sera l’occasion, pour chaque ministère, de préciser et d’actualiser sa contribution au développement durable dans les champs des politiques publiques dont il a la charge.
Mais en attendant cette prochaine révision, le Premier ministre, par la diffusion de cette circulaire demande aux ministres un PLan Administration Exemplaire.
Vingt fiches détaillées relatives aux dépenses de fonctionnement de l’Etat : matériels de bureautique, solutions d’impression, papier, fournitures de bureaux, alimentation, vêtements, mobilier, nettoyage des locaux, gestion des déchets, déplacement, éclairage, formation, énergie et eau....
***La circulaire du Premier ministre :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/fillon_cle11b6bf.pdf (format PDF - 1.3 Mo)
Ministère de l’Ecologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.
L’objectif de cette circulaire : élaborer dès maintenant un Plan Administration exemplaire en attendant la révision prochaine de la Stratégie nationale de Développement durable
Cette circulaire fait suite à la déclaration du président de la République lors de la restitution des conclusions du Grenelle Environnement le 25 octobre 2007 : "l’Etat doit jouer un rôle exemplaire pour assurer le développement durable de notre économie".
L’Etat dépense actuellement plus de 15 milliards d’euros pour son fonctionnement. Ces dépenses peuvent apporter une contribution significative face aux défits environnementaux et sociaux que la France doit relever. L’utilisation de ce levier permmettra d’assurer une plus grande efficacité des politiques sectorielles en faveur du développement durable.
Il s’agit aussi d’une question de responsabilité et de crédibilité.
L’Etat ne peut ignorer dans sa gestion quotidienne les objectifs de développement durable qu’il souhaite voir prendre en compte pour les entreprises et les consommateurs.
En outre, cette orientation des dépenses de fonctionnement doit contribuer au soutien des éco-produits et des éco-technologies, qui constituent un facteur important pour promouvoir une économie hautement compétitive et innovante.
La révision prochaine de la Stratégie nationale de Développement durable sera l’occasion, pour chaque ministère, de préciser et d’actualiser sa contribution au développement durable dans les champs des politiques publiques dont il a la charge.
Mais en attendant cette prochaine révision, le Premier ministre, par la diffusion de cette circulaire demande aux ministres un PLan Administration Exemplaire.
Vingt fiches détaillées relatives aux dépenses de fonctionnement de l’Etat : matériels de bureautique, solutions d’impression, papier, fournitures de bureaux, alimentation, vêtements, mobilier, nettoyage des locaux, gestion des déchets, déplacement, éclairage, formation, énergie et eau....
***La circulaire du Premier ministre :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/fillon_cle11b6bf.pdf (format PDF - 1.3 Mo)
Ministère de l’Ecologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.
* L'Association des Maires de France soutient le principe des éco-organismes, malgré le scandale Eco Emballages*
***Des turbulences regrettables dues à l’existence de placements hasardeux réalisés par un éco-organisme ont amené le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire à s’interroger sur la pertinence du modèle d’organisation des filières de recyclage des déchets ménagers, fondé sur l’activité d’éco-organismes, agréés par l’Etat. Actuellement, ce modèle, prôné par l’AMF depuis 1992, permet la valorisation des déchets d’emballages ménagers, des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), des imprimés et bientôt des déchets textiles.
L’Association des maires de France tient à exprimer l’attachement de toutes les communes et intercommunalités au principe de la responsabilité élargie du producteur qui permet de responsabiliser tous les acteurs du dispositif, depuis les producteurs jusqu’aux collectivités territoriales. Les éco-organismes ont fait la preuve de leur efficacité pour collecter les contributions auprès des producteurs et importateurs, en vue de les redistribuer directement aux collectivités territoriales sans procédure susceptible de renchérir le coût de fonctionnement de ces dispositifs.
L’AMF a obtenu l’engagement d’Eco-Emballages que les contrats signés avec les collectivités territoriales seront intégralement honorés en temps et en heure. La société agréée a assuré l’AMF qu’elle n’avait aucune difficulté de paiement à court, moyen et long terme.
Communiqué de l'AMF.
lundi 15 décembre 2008
*"La notion d'espace public libre d'accès et gratuit est de plus en plus menacée"*
***L'architecte David Mangin va recevoir, le 16 décembre, le Grand prix national d'urbanisme des mains de Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. M. Mangin a fait irruption sur la scène médiatique en 2004, lorsqu'il a remporté le concours très controversé pour le réaménagement des Halles, à Paris
La même année, il publiait un ouvrage remarqué, La Ville franchisée : formes et structures de la ville contemporaine (éd. de La Villette). A bientôt 60 ans, David Mangin se fait l'apôtre d'un "urbanisme du possible" face au fantasme des éco-cités idéales.
Pour vous, qu'est-ce qu'une ville durable ?
La ville durable, c'est celle qui peut changer pour s'adapter à de nouvelles conditions économiques, sociales et écologiques. C'est une ville passante, à l'inverse des environnements sécurisés qui se généralisent dans le monde entier. Une ville qui permet, au quotidien, d'accéder à des services élémentaires comme l'école ou les commerces sans avoir besoin d'emprunter sa voiture. Or la notion d'espace public libre d'accès et gratuit est de plus en plus menacée.
Vous visez les "gated communities", ces lotissements privés et sécurisés ?
Pas seulement. Les "gated communities" sont un repoussoir qui nous évite de regarder notre quotidien. Or l'ensemble du système de circulation automobile produit de gigantesques enclaves fermées - zones commerciales, parcs de loisirs, lotissements résidentiels. Des Etats-Unis à la Chine, on voit se multiplier des villes "franchisées", juxtaposition de "produits" urbains standards enclavés autour de giratoires et de voies rapides.
Des villes comme Dubaï ou Shanghaï poussent cette logique à l'extrême et créent des univers finis, binaires. Ça ne fait pas des villes très ludiques, contrairement au but affiché : il n'y a rien de plus ennuyeux qu'une métropole qu'on ne peut pas parcourir.
Ce que vous décrivez là s'applique assez peu à la ville ancienne.
La ville ancienne ne représente que 5 % des zones urbaines en France. Mais même dans le tissu ancien, les nouveaux plans de déplacement repoussent la circulation sur les boulevards et transforment les rues en impasses par des jeux de sens uniques, ce qui revient à recréer une logique distributive et un système d'enclaves néovillageois.
Comment lutter contre ce phénomène ?
Ce n'est pas facile. Les stratégies des acteurs du système routier et celles des spécialistes du géomarketing se renforcent pour créer un territoire dans lequel la géographie disparaît, une ville univoque, qui a beaucoup de mal à muter. Il ne sert à rien de critiquer le mode de vie de l'entre-soi et l'obsession sécuritaire : ça n'est pas entendu. Ce qui devient audible, c'est la conséquence de ces grandes enclaves en termes de dépendance automobile, de coût financier, d'exclusion urbaine des plus jeunes et des plus vieux.
Que préconisez-vous ?
La question de l'étalement urbain reste très difficile à traduire dans les textes, le Grenelle de l'environnement l'a montré. Il faudrait se concentrer sur les réserves foncières importantes des territoires déjà urbanisés ou à urbaniser, fabriquer le réseau intermédiaire qui permettrait de densifier et de créer de la mixité fonctionnelle en mêlant logement, commerces, activités... Si les gens sont autant attirés par des maisons individuelles mal fichues, c'est aussi notre responsabilité. Nous n'avons pas su renouveler les formes de la ville dense.
Une réponse à la crise foncière et financière serait de permettre aux propriétaires de diviser et de densifier leur parcelle pour y construire d'autres logements ou, mieux, un atelier ou des bureaux. Cela aiderait à faire évoluer des banlieues étalées vers le modèle du faubourg, qui permet l'émergence de formes libres et de fonctions différentes. Je ne parle pas beaucoup de mixité sociale parce que j'ai peu d'illusions en la matière, mais si elle est préservée, ce sera d'abord grâce à la mixité fonctionnelle.
Les écoquartiers sont à la mode. Qu'en pensez-vous ?
Si l'écoquartier est un isoloir qui oblige à garer sa voiture dans le quartier d'à côté, son intérêt est limité. Le problème, c'est davantage de fabriquer du lien entre les quartiers. Il ne faut pas que les normes environnementales atteintes par certains bâtiments camouflent une détérioration générale des conditions de vie ou de ville. Le problème prioritaire reste celui de la trame générale de la ville. C'est dans un rayon de 50 kilomètres qu'il faut penser les choses. Le grand territoire permet d'intégrer le rapport à de nouvelles centralités, à la nature, à l'agriculture périurbaine, à l'industrie.
Vous travaillez sur la question du Grand Paris avec le groupe Descartes, l'une des dix équipes internationales d'architectes chargées de réfléchir à l'avenir de la métropole. Où en êtes-vous ?
Notre fil conducteur pourrait être, en temps de crise, l'optimisation : optimisation des ressources naturelles (la Seine, la Marne, les forêts...) pour répondre aux défis du réchauffement climatique ; optimisation des infrastructures en améliorant le système des transports en commun de banlieue à banlieue et en développant un réseau intermédiaire pour des véhicules électriques (vélos, scooters, etc.) qui permettra d'introduire davantage cette ville passante ; enfin, optimiser le foncier existant ou "invisible", par exemple sur les futures gares TGV, sur les gigantesques parkings, en redivisant les parcelles dans les lotissements et, massivement, autour des forêts et près des fleuves.
C'est à ces conditions qu'on pourra répondre aux problèmes concrets des habitants de la région et leur donner le désir de vivre et d'investir dans cette métropole durablement.
Grégoire Allix
16.12.08.
LE MONDE
La même année, il publiait un ouvrage remarqué, La Ville franchisée : formes et structures de la ville contemporaine (éd. de La Villette). A bientôt 60 ans, David Mangin se fait l'apôtre d'un "urbanisme du possible" face au fantasme des éco-cités idéales.
Pour vous, qu'est-ce qu'une ville durable ?
La ville durable, c'est celle qui peut changer pour s'adapter à de nouvelles conditions économiques, sociales et écologiques. C'est une ville passante, à l'inverse des environnements sécurisés qui se généralisent dans le monde entier. Une ville qui permet, au quotidien, d'accéder à des services élémentaires comme l'école ou les commerces sans avoir besoin d'emprunter sa voiture. Or la notion d'espace public libre d'accès et gratuit est de plus en plus menacée.
Vous visez les "gated communities", ces lotissements privés et sécurisés ?
Pas seulement. Les "gated communities" sont un repoussoir qui nous évite de regarder notre quotidien. Or l'ensemble du système de circulation automobile produit de gigantesques enclaves fermées - zones commerciales, parcs de loisirs, lotissements résidentiels. Des Etats-Unis à la Chine, on voit se multiplier des villes "franchisées", juxtaposition de "produits" urbains standards enclavés autour de giratoires et de voies rapides.
Des villes comme Dubaï ou Shanghaï poussent cette logique à l'extrême et créent des univers finis, binaires. Ça ne fait pas des villes très ludiques, contrairement au but affiché : il n'y a rien de plus ennuyeux qu'une métropole qu'on ne peut pas parcourir.
Ce que vous décrivez là s'applique assez peu à la ville ancienne.
La ville ancienne ne représente que 5 % des zones urbaines en France. Mais même dans le tissu ancien, les nouveaux plans de déplacement repoussent la circulation sur les boulevards et transforment les rues en impasses par des jeux de sens uniques, ce qui revient à recréer une logique distributive et un système d'enclaves néovillageois.
Comment lutter contre ce phénomène ?
Ce n'est pas facile. Les stratégies des acteurs du système routier et celles des spécialistes du géomarketing se renforcent pour créer un territoire dans lequel la géographie disparaît, une ville univoque, qui a beaucoup de mal à muter. Il ne sert à rien de critiquer le mode de vie de l'entre-soi et l'obsession sécuritaire : ça n'est pas entendu. Ce qui devient audible, c'est la conséquence de ces grandes enclaves en termes de dépendance automobile, de coût financier, d'exclusion urbaine des plus jeunes et des plus vieux.
Que préconisez-vous ?
La question de l'étalement urbain reste très difficile à traduire dans les textes, le Grenelle de l'environnement l'a montré. Il faudrait se concentrer sur les réserves foncières importantes des territoires déjà urbanisés ou à urbaniser, fabriquer le réseau intermédiaire qui permettrait de densifier et de créer de la mixité fonctionnelle en mêlant logement, commerces, activités... Si les gens sont autant attirés par des maisons individuelles mal fichues, c'est aussi notre responsabilité. Nous n'avons pas su renouveler les formes de la ville dense.
Une réponse à la crise foncière et financière serait de permettre aux propriétaires de diviser et de densifier leur parcelle pour y construire d'autres logements ou, mieux, un atelier ou des bureaux. Cela aiderait à faire évoluer des banlieues étalées vers le modèle du faubourg, qui permet l'émergence de formes libres et de fonctions différentes. Je ne parle pas beaucoup de mixité sociale parce que j'ai peu d'illusions en la matière, mais si elle est préservée, ce sera d'abord grâce à la mixité fonctionnelle.
Les écoquartiers sont à la mode. Qu'en pensez-vous ?
Si l'écoquartier est un isoloir qui oblige à garer sa voiture dans le quartier d'à côté, son intérêt est limité. Le problème, c'est davantage de fabriquer du lien entre les quartiers. Il ne faut pas que les normes environnementales atteintes par certains bâtiments camouflent une détérioration générale des conditions de vie ou de ville. Le problème prioritaire reste celui de la trame générale de la ville. C'est dans un rayon de 50 kilomètres qu'il faut penser les choses. Le grand territoire permet d'intégrer le rapport à de nouvelles centralités, à la nature, à l'agriculture périurbaine, à l'industrie.
Vous travaillez sur la question du Grand Paris avec le groupe Descartes, l'une des dix équipes internationales d'architectes chargées de réfléchir à l'avenir de la métropole. Où en êtes-vous ?
Notre fil conducteur pourrait être, en temps de crise, l'optimisation : optimisation des ressources naturelles (la Seine, la Marne, les forêts...) pour répondre aux défis du réchauffement climatique ; optimisation des infrastructures en améliorant le système des transports en commun de banlieue à banlieue et en développant un réseau intermédiaire pour des véhicules électriques (vélos, scooters, etc.) qui permettra d'introduire davantage cette ville passante ; enfin, optimiser le foncier existant ou "invisible", par exemple sur les futures gares TGV, sur les gigantesques parkings, en redivisant les parcelles dans les lotissements et, massivement, autour des forêts et près des fleuves.
C'est à ces conditions qu'on pourra répondre aux problèmes concrets des habitants de la région et leur donner le désir de vivre et d'investir dans cette métropole durablement.
Grégoire Allix
16.12.08.
LE MONDE
*Un nouvel élan pour les négociations de 2009 sur le climat à Poznan*
***Les 187 pays signataires de la convention climat et du protocole de Kyoto se sont réunis à Poznan en Pologne pendant 15 jours pour décider des dernières étapes à franchir en vue d’un accord sur un nouveau traité fin 2009.
Seront ainsi mis sur la table d’ici mars-avril 2009 :
Un premier texte de négociations qui préfigurera le futur traité ;
Les engagements chiffrés de réduction des gaz à effet de serre des pays développés ayant ratifié le protocole de Kyoto. Ces engagements constitueront une nouvelle étape pour définir à l’échelle mondiale les différentes actions à entreprendre afin de limiter l’augmentation de température à 2 C°.
L’Union européenne n’a pas attendu 2009 et a pris la tête du combat en adoptant à l’unanimité le 12 décembre 2008 un ensemble de mesures très ambitieuses. Pour la première fois, une zone géographique de 493 millions d’habitants, représentant 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, définit un mode opératoire d’action dans la lutte contre le changement climatique qui concerne tous les secteurs de l’économie : les 11 000 installations industrielles et énergétiques, les 210 millions de logements, les 18 millions de voitures neuves vendues chaque année dans l’Europe et tous les produits de la vie courante consommant de l’énergie vont accomplir progressivement une mutation énergétique sans précédent.
A Poznan, une étape supplémentaire a été franchie pour la solidarité vis-à-vis des Etats les plus touchés par le changement climatique : le fonds d’adaptation est désormais en état de marche et devrait dès 2009 financer des projets dans les pays les plus vulnérables. Il sera notamment abondé par des revenus des enchères provenant des marchés du carbone, l’Union européenne s’étant engagée à affecter 50% des sommes générées à la lutte contre le changement climatique, dont une partie substantielle pour les pays tiers.
Un accord a également été trouvé sur la manière de comptabiliser les émissions liées à la déforestation, ce qui ouvre la voie en 2009 à un accord sur la compensation de la déforestation évitée.
UE
*********************************************************
***Fresh impetus for the 2009 climate change negotiations in Poznań
The 187 signatory countries of the Convention on Climate Change and the Kyoto Protocol met for two weeks in Poznań, Poland, to decide on the final steps to be taken to reach an agreement on a new treaty by the end of 2009
The following elements will be tabled by March or April 2009:
A first negotiating text which will prefigure the future treaty;
Quantified commitments for reducing greenhouse gas emissions in the developed countries which have ratified the Kyoto protocol. These commitments will constitute a new stage by determining the actions to be taken on an international scale to limit temperature increases to 2C°.
The European Union has not waited until 2009 to take the lead in the fight against climate change, unanimously adopting a set of very ambitious measures on 12 December 2008. For the first time, a geographical area comprising 493 million inhabitants and representing 15% of global greenhouse gas emissions, has defined a working method of action to combat climate change in all sectors of the economy: the EU’s 11 000 industrial and energy installations, 210 million housing units, 18 million new cars sold annually in Europe and all everyday, energy-consuming products will gradually undergo an unprecedented energy change.
In Poznań, an additional step was taken towards solidarity with the countries most affected by climate change: the Adaptation Fund is now up and running and from 2009 should finance projects in the most vulnerable countries. It will notably receive contributions from the carbon emissions auction scheme, the EU having committed to earmarking 50% of the sums generated to fighting climate change, of which a substantial part will go to non-EU countries.
An agreement was also reached on an accounting method for deforestation-related emissions, which paves the way for an agreement in 2009 on compensation for avoided deforestation.
EU
vendredi 12 décembre 2008
*UNE NOUVELLE FILLIERE INDUSTRIELLE*
***Célèbre pour ses essais prospectifs, Jeremy Rifkin propose de redonner du souffle à l’économie en imposant les voitures mues par des piles à combustible.
Les constructeurs automobiles européens, américains et chinois en appellent à leurs gouvernements respectifs pour qu’ils viennent à leur secours par une injection substantielle de capitaux publics. Et ils avertissent que, si on ne les aide pas immédiatement, le secteur pourrait bien s’effondrer. Si certains sont favorables à une intervention de sauvetage parce qu’ils craignent qu’une faillite des constructeurs ne provoque une catastrophe économique, d’autres affirment que, dans un marché ouvert, les entreprises doivent être laissées libres de survivre ou de disparaître. Il y a cependant une troisième voie pour affronter ce problème, qui exigerait un changement radical de mentalité vis-à-vis de la nature et de la signification de ce à quoi nous assistons, et de ce qu’il nous faut faire en conséquence.
L’introduction du moteur à combustion interne et la création de réseaux d’autoroutes ont marqué au XXe siècle le début de l’ère pétrolière et de la deuxième révolution industrielle, de la même manière qu’au XIXe siècle l’introduction de la machine à vapeur, de la locomotive et du réseau ferroviaire avait marqué l’avènement de l’ère du charbon et de la première révolution industrielle. Nous assistons désormais au crépuscule de la deuxième révolution industrielle : l’énergie et les technologies qui l’ont alimentée sont maintenues en vie artificiellement. L’augmentation insensée du prix du pétrole sur les marchés internationaux enregistrée dans les années les plus récentes est le signe du début de la fin, non seulement pour les automobiles les plus gourmandes mais pour le moteur à combustion interne lui-même.
Installer des millions de bornes électriques le long des autoroutes
L’amère réalité est que la forte augmentation de la demande de pétrole au niveau international se heurte au problème de réserves et d’approvisionnements de plus en plus limités et de plus en plus déclinants. Les problèmes de l’industrie de l’automobile sont un signal d’alarme précoce qui doit nous faire comprendre que nous approchons de la fin de la deuxième révolution industrielle.
Concrètement, que pouvons-nous faire ? Nous devons saisir cette circonstance comme une chance et relancer une discussion globale sur l’industrie automobile dans son ensemble. Cela implique de déplacer le débat, en passant des interventions de secours et de sauvetage in extremis de l’industrie du moteur à combustion interne à la recherche, au développement et à la mise en service de véhicules électriques à hydrogène, rechargeables, mus par une pile à combustible alimentée par des sources d’énergie renouvelables. Afin que cette transition puisse se faire, nous devons nous souvenir que la révolution des moyens de transport a toujours fait partie intégrante des révolutions des infrastructures au sens le plus large. La révolution de la machine à vapeur alimentée au charbon a imposé de profonds changements dans les infrastructures, dont la transformation des systèmes de transport, qui se faisaient jusque-là surtout par mer et par voie fluviale, en faveur du rail, et la cession de terrains publics pour le développement de nouvelles villes, créées en même temps que d’importants échangeurs et carrefours ferroviaires. De même, l’introduction du moteur à combustion interne a nécessité la réalisation d’un système routier national, la pose d’oléoducs, la création d’un réseau de routes secondaires commerciales et résidentielles suburbaines reliées au réseau autoroutier international.
Le passage du moteur à combustion interne à des véhicules à pile à combustible rechargeable implique que l’on entreprenne une transformation d’une ampleur comparable afin d’adapter les infrastructures à la troisième révolution industrielle. A commencer par le réseau électrique national et les lignes de transport d’énergie, qui devront être transformées, et passer d’une gestion effectuée via des commandes et des contrôles centralisés et servomécaniques à une gestion décentralisée et informatisée. Daimler a d’ailleurs déjà signé un accord de partenariat avec RWE, un fournisseur d’énergie allemand, et Toyota en a fait autant avec EDF, le fournisseur d’électricité français, pour installer des millions de bornes de recharge le long des autoroutes, sur les parkings et dans les garages, près des centres commerciaux et des ensembles résidentiels, de manière à ce que les nouvelles automobiles puissent recharger leurs batteries au moyen d’un simple branchement sur une prise électrique.
Pour s’adapter aux millions de nouveaux véhicules à pile rechargeable, les sociétés distributrices d’électricité commencent à modifier leurs réseaux, en recourant aux mêmes technologies que celles qui ont été au cœur de la révolution Internet. Les nouveaux réseaux électriques, ces réseaux dits intelligents ou intergrid, vont révolutionner les modalités de fourniture de l’électricité produite. Il faudra modifier ou reconstruire des millions de bâtiments déjà existants – appartements résidentiels, bureaux, usines – pour les rendre capables de capter les énergies renouvelables disponibles localement – solaire, éolienne, géothermique, hydroélectrique ou marémotrice. Ils devraient ainsi être autosuffisants en électricité et partager l’énergie excédentaire à travers les réseaux intelligents, tout comme nous produisons aujourd’hui des informations et les partageons grâce à l’Internet.
Ces infrastructures nécessiteront d’énormes investissements
L’électricité que nous produirons dans nos habitations à partir des énergies renouvelables pourra aussi être utilisée pour alimenter les automobiles électriques rechargeables et pour produire l’hydrogène qui alimentera les véhicules à pile à combustible. La création des nouvelles infrastructures indispensables à la troisième révolution industrielle demandera un effort gigantesque, ainsi que d’énormes investissements publics et privés – à hauteur d’une centaine de milliards de dollars.
En face, les milliers de milliards de dollars avec lesquels on promet de faire renaître l’économie mondiale ne sont qu’un simple expédient. La réalisation des infrastructures qu’exige la troisième révolution industrielle créera des millions d’emplois verts et provoquera une nouvelle révolution technologique. La productivité augmentera considérablement, de nouveaux modèles d’open source business et une variété de nouvelles occasions économiques vont apparaître.
Si les gouvernements n’interviennent pas tout de suite avec une grande détermination pour accélérer la réalisation de ces nouvelles infrastructures, les dépenses publiques visant à soutenir un modèle industriel obsolète vont puiser dans des ressources financières déjà fragiles. Nous risquons alors de nous priver des moyens de réaliser les changements fondamentaux nécessaires.
Jeremy Rifkin
L'Espresso
Les constructeurs automobiles européens, américains et chinois en appellent à leurs gouvernements respectifs pour qu’ils viennent à leur secours par une injection substantielle de capitaux publics. Et ils avertissent que, si on ne les aide pas immédiatement, le secteur pourrait bien s’effondrer. Si certains sont favorables à une intervention de sauvetage parce qu’ils craignent qu’une faillite des constructeurs ne provoque une catastrophe économique, d’autres affirment que, dans un marché ouvert, les entreprises doivent être laissées libres de survivre ou de disparaître. Il y a cependant une troisième voie pour affronter ce problème, qui exigerait un changement radical de mentalité vis-à-vis de la nature et de la signification de ce à quoi nous assistons, et de ce qu’il nous faut faire en conséquence.
L’introduction du moteur à combustion interne et la création de réseaux d’autoroutes ont marqué au XXe siècle le début de l’ère pétrolière et de la deuxième révolution industrielle, de la même manière qu’au XIXe siècle l’introduction de la machine à vapeur, de la locomotive et du réseau ferroviaire avait marqué l’avènement de l’ère du charbon et de la première révolution industrielle. Nous assistons désormais au crépuscule de la deuxième révolution industrielle : l’énergie et les technologies qui l’ont alimentée sont maintenues en vie artificiellement. L’augmentation insensée du prix du pétrole sur les marchés internationaux enregistrée dans les années les plus récentes est le signe du début de la fin, non seulement pour les automobiles les plus gourmandes mais pour le moteur à combustion interne lui-même.
Installer des millions de bornes électriques le long des autoroutes
L’amère réalité est que la forte augmentation de la demande de pétrole au niveau international se heurte au problème de réserves et d’approvisionnements de plus en plus limités et de plus en plus déclinants. Les problèmes de l’industrie de l’automobile sont un signal d’alarme précoce qui doit nous faire comprendre que nous approchons de la fin de la deuxième révolution industrielle.
Concrètement, que pouvons-nous faire ? Nous devons saisir cette circonstance comme une chance et relancer une discussion globale sur l’industrie automobile dans son ensemble. Cela implique de déplacer le débat, en passant des interventions de secours et de sauvetage in extremis de l’industrie du moteur à combustion interne à la recherche, au développement et à la mise en service de véhicules électriques à hydrogène, rechargeables, mus par une pile à combustible alimentée par des sources d’énergie renouvelables. Afin que cette transition puisse se faire, nous devons nous souvenir que la révolution des moyens de transport a toujours fait partie intégrante des révolutions des infrastructures au sens le plus large. La révolution de la machine à vapeur alimentée au charbon a imposé de profonds changements dans les infrastructures, dont la transformation des systèmes de transport, qui se faisaient jusque-là surtout par mer et par voie fluviale, en faveur du rail, et la cession de terrains publics pour le développement de nouvelles villes, créées en même temps que d’importants échangeurs et carrefours ferroviaires. De même, l’introduction du moteur à combustion interne a nécessité la réalisation d’un système routier national, la pose d’oléoducs, la création d’un réseau de routes secondaires commerciales et résidentielles suburbaines reliées au réseau autoroutier international.
Le passage du moteur à combustion interne à des véhicules à pile à combustible rechargeable implique que l’on entreprenne une transformation d’une ampleur comparable afin d’adapter les infrastructures à la troisième révolution industrielle. A commencer par le réseau électrique national et les lignes de transport d’énergie, qui devront être transformées, et passer d’une gestion effectuée via des commandes et des contrôles centralisés et servomécaniques à une gestion décentralisée et informatisée. Daimler a d’ailleurs déjà signé un accord de partenariat avec RWE, un fournisseur d’énergie allemand, et Toyota en a fait autant avec EDF, le fournisseur d’électricité français, pour installer des millions de bornes de recharge le long des autoroutes, sur les parkings et dans les garages, près des centres commerciaux et des ensembles résidentiels, de manière à ce que les nouvelles automobiles puissent recharger leurs batteries au moyen d’un simple branchement sur une prise électrique.
Pour s’adapter aux millions de nouveaux véhicules à pile rechargeable, les sociétés distributrices d’électricité commencent à modifier leurs réseaux, en recourant aux mêmes technologies que celles qui ont été au cœur de la révolution Internet. Les nouveaux réseaux électriques, ces réseaux dits intelligents ou intergrid, vont révolutionner les modalités de fourniture de l’électricité produite. Il faudra modifier ou reconstruire des millions de bâtiments déjà existants – appartements résidentiels, bureaux, usines – pour les rendre capables de capter les énergies renouvelables disponibles localement – solaire, éolienne, géothermique, hydroélectrique ou marémotrice. Ils devraient ainsi être autosuffisants en électricité et partager l’énergie excédentaire à travers les réseaux intelligents, tout comme nous produisons aujourd’hui des informations et les partageons grâce à l’Internet.
Ces infrastructures nécessiteront d’énormes investissements
L’électricité que nous produirons dans nos habitations à partir des énergies renouvelables pourra aussi être utilisée pour alimenter les automobiles électriques rechargeables et pour produire l’hydrogène qui alimentera les véhicules à pile à combustible. La création des nouvelles infrastructures indispensables à la troisième révolution industrielle demandera un effort gigantesque, ainsi que d’énormes investissements publics et privés – à hauteur d’une centaine de milliards de dollars.
En face, les milliers de milliards de dollars avec lesquels on promet de faire renaître l’économie mondiale ne sont qu’un simple expédient. La réalisation des infrastructures qu’exige la troisième révolution industrielle créera des millions d’emplois verts et provoquera une nouvelle révolution technologique. La productivité augmentera considérablement, de nouveaux modèles d’open source business et une variété de nouvelles occasions économiques vont apparaître.
Si les gouvernements n’interviennent pas tout de suite avec une grande détermination pour accélérer la réalisation de ces nouvelles infrastructures, les dépenses publiques visant à soutenir un modèle industriel obsolète vont puiser dans des ressources financières déjà fragiles. Nous risquons alors de nous priver des moyens de réaliser les changements fondamentaux nécessaires.
Jeremy Rifkin
L'Espresso
***Discussions sur le climat...***
***Aujourd'hui vendredi, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont l'intention de définir, lors de leur sommet à Bruxelles, un paquet climat visant à lutter contre le réchauffement climatique et de le présenter en clôture de la conférence sur le climat de l'ONU, à Poznań, en Pologne. La presse européenne commente les résultats provisoires des discussions internationales sur le climat.
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Le Frankfurter Allgemeine Zeitung commente la décision de l'UE sur les certificats d'émissions qui doivent réglementer les émissions de gaz à effet de serre : "La politique des certificats est une politique quantitative légitime, pragmatique de l'Etat pour limiter les émissions nocives. Une obligation pécuniaire pour la première délivrance des certificats est cependant une taxe arbitraire au nom de la protection de l'environnement. Ce qui est grave c'est que cela rend les certificats négociables. Des prix sont ainsi fixés pour avoir le droit de polluer. Ceux-ci indiquent à l'appareil de production industriel la qualité politiquement souhaitée. Cela concerne jusqu'aux investissements qui sont respectueux de l'environnement en soi et qui, par conséquent, n'ont pas besoin d'un investissement secondaire sous la forme d'acquisition de certificats de pollution qui deviennent de plus en plus rares et de plus en plus chers dans le contexte de la croissance économique. C'est de la politique environnementale sur la valeur marchande de l'évitement de la pollution." (12.12.2008)
La Repubblica - Italie
Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica commente la nouvelle attitude conciliante du président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, dont la menace d'utiliser son veto avait compromis les négociations sur le paquet énergie-climat. "Le brusque revirement de Berlusconi s'explique par la peur de faire mauvaise figure et d'être attaqué par la gauche. ... L'Italie est satisfaite, elle demande un assouplissement des mesures pour éviter le risque... de voir une fuite de la production dans des pays ayant peu d'obligation, voire aucune, à respecter par rapport au climat. L'objectif de l'UE est d'établir un paquet climat lui permettant de se présenter en 2009 aux négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique, lorsque tous les pays devront se conformer au protocole de Kyoto qui expirera en 2012. L'espoir est que l'UE en collaboration avec les Etats-Unis de [Barack] Obama et de son nouveau plan climat puisse faire bouger le reste du monde pour la lutte contre le réchauffement climatique." (12.12.2008)
El País - Espagne
Le quotidien El País commente le compromis sur la question du climat qui se dessine à la conférence de l'ONU à Poznań : "Le sommet sur le climat … qui se tient à Poznań (Pologne) a pris un tournant inespéré par rapport aux attentes pessimistes qui prédominent. … Ce changement est sûrement dû aux perspectives ouvertes par la prochaine présidence de [Barack] Obama qui a annoncé qu'il souhaitait donner un coup de pouce à l'économie en s'appuyant en partie sur le développement des énergies alternatives. L'étape suivante – ou simultanée – qui sera décidée en grande partie aujourd'hui, consistera à concilier les intérêts divergents des 27 pays membres, en tenant compte de leurs différents niveaux de développement et besoins énergétiques." (12.12.2008)
Delo - Slovénie
Dans ce contexte de crise économique mondiale, de nombreux politiques oublient qu'ils se sont engagés à protéger la planète pour les générations futures, estime le quotidien Delo. Même l'adoption du paquet énergie-climat de l'UE et les négociations à Poznań piétinent à cause de cela : "Certaines nations industrialisées ont commencé à reprendre à leur compte les demandes formulées par les principaux pays en développement. En ces temps de crise économique, ils se sont rappelés qu'il était possible éventuellement d'obtenir un passe-droit. Mais que vont dire les petits Etats insulaires qui vont disparaître sous le niveau de la mer dans les prochaines décennies alors qu'ils n'ont eux-mêmes causé aucun dommage à la planète ? ... En outre, il semble que les pourparlers piétinent aujourd'hui parce que le nouveau gouvernement de Barack Obama n'est pas encore entré en fonction. L'Inde et la Chine attendent la décision des Etats-Unis concernant une collaboration dans la lutte contre le changement climatique avant d'accepter de discuter de la réduction des émissions. Les riches devront fléchir tôt ou tard sinon notre planète risque de faire l'objet d'un nettoyage beaucoup plus profond – la lutte pour la survie. Quoi qu'il en soit, il y a nettement moins de riches que de pauvres désespérés et qui n'ont rien à perdre." (12.12.2008)
Eurotopics
jeudi 11 décembre 2008
***L’UNESCO commémore les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme : Prix à M. L'Ambassadeur Stéphane HESSEL. "FELICITATIONS"***
***L’UNESCO commémore les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme :
Le 10 décembre 2008 "Journée mondiale des droits de l’homme" la Déclaration universelle des droits de l’homme a 60 ans. Autour de cette date symbolique, l’UNESCO et l’ensemble de ses réseaux ont organisé de multiples manifestations à travers le monde pour promouvoir les droits contenus dans cette Déclaration et offrir au grand public l’occasion de mieux comprendre la contribution essentielle apportée par l’UNESCO au renforcement et au développement des 4 droits relevant de ses domaines de compétence.
A l’occasion de cette cérémonie qui a marqué à la fois la Journée mondiale des droits de l’homme et les 60 ans de la Déclaration, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro MATSUURA, a procédé à la remise officielle de ce prix à M. L'Ambassadeur Stéphane HESSEL (France), qui participa à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme et continue à défendre sans relâche les droits humains.
*Soixante ans après la Déclaration, M. L'Ambassadeur Stéphane Hessel évoque l’articulation entre un texte aux valeurs toujours intactes et les nouvelles questions posées à la communauté internationale. Le terrorisme et la protection de l’environnement, en particulier, sont deux problématiques qui n’étaient pas abordées dans le texte de 1948. L’idéal, les principes et l’audace des rédacteurs n’en restent pas moins les armes indispensables pour considérer ces nouveaux enjeux.
Stéphane Hessel fut un témoin privilégié de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme le 10 décembre 1948. Résistant, déporté, il assiste à New York à partir de 1946 à la genèse de la Déclaration. Alors jeune diplomate, proche du secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des droits sociaux et des droits de l’homme Henri Laugier, il revient 60 ans plus tard sur l’ambiance qui présida à l’élaboration d’un texte à la portée considérable.
***Nous tenons à féliciter M. L’Ambassadeur Stéphane HESSEL pour ce prix très bien mérité. Nous pouvons en témoigner (humblement) :
Nous avons eu l’honneur d’effectuer dans le cadre de nos études diplomatiques à l’IIAP/ENA (Paris), notre « stage » en 1980 avec lui (Ambassadeur) au sein de la Mission permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, et gardons un excellent souvenir : Son extrême amabilité, de précieux conseils...Participation en tant que membre de la Délégation française aux négociations au sein de la CNUCED, OIT. Contacts avec les représentants des Organisations Internationales : UIT, OMM, GAT, HCR, OMPI, OMS.
Son aide pendant notre séjour à Genève, invitation à déjeuner chez lui en présence de son épouse, l’un de ses fils & membres de la Mission. La fierté quand nous recevions des compliments à propos de lui à la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement)… de la part des représentants d‘autres pays (Groupe 77…) Il jouit d’une excellente réputation. Entre autres...
Enfin, nous avons eu le privilège d’avoir réalisé un « stage : Diplomatique » de rêve : avec une personnalité (Diplomate) historique, grand témoin des célébrations du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, Prix de l'UNESCO...!
*(D'autre part, en 1985, nous avons réalisé à la Commission Européenne(UE), Bruxelles
au sein du Secrétariat Général :
L'Elaboration d’un rapport: « La politique des droits de l’homme de la communauté européenne dans les pays tiers »)*
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi 10 décembre 2008
***«La présidence française de l'UE a failli...» : Daniel Cohn-Bendit***
***A quelques jours de la fin de la présidence française, le co-Président du Groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, a fait le point, en marge du "Débat Daniel Cohn-Bendit-Valéry Giscard d'Estaing sur l'Europe... : DAUPHINE 68 – 2008", sur l'avancée des négociations sur le paquet énergie-climat et sur la présidence française :
*Le Conseil européen se réunit les 11 et 12 décembre pour tenter de finaliser un accord sur le paquet énergie-climat. Qu’en attendez-vous?
Pour l’instant, je suis sceptique. Le plan climat doit être ambitieux. Une chose est sûre: il y aura un plan climat, quoiqu’il arrive, mais il sera en-deçà du nécessaire. Ce plan sera un accord au rabais. Cela ne veut pas dire qu’il ne constitue pas une avancée, mais il s’agit d’une avancée insuffisante. Et je trouve que sur ce sujet, on n’arrive pas à se secouer suffisamment. Aujourd’hui, on est totalement tétanisé par la crise économique. On n’arrive pas à répondre de manière ambitieuse aux défis qui se posent.
Par exemple, pour les Polonais, il faut que l’Union européenne paye la reconversion de l’industrie énergétique polonaise. Si on veut une réponse européenne à la crise écologique, il faut qu’elle soit à la hauteur.
L’Allemagne est-elle responsable de ce blocage?
L’Allemagne bloque, mais pas seulement. La France aussi. Si on veut l’accord avec les Polonais, la France et les autres pays d’Europe doivent payer la reconversion énergétique de la Pologne. Tout le monde bloque un peu, non pas par indifférence mais par manque d’audace.
A quelques jours de la fin de la Présidence française, quel bilan tirez-vous des six derniers mois?
C’est une présidence qui a montré ce que peut faire une présidence européenne, mais qui a failli parce qu’elle n’a pas été dans le contenu à la hauteur de son volontarisme.
La semaine dernière, vous vous êtes rendu en République tchèque, et il y a eu un incident avec le président tchèque. Que s’est-il passé?
J’ai donné au président tchèque, Vaclav Klaus, un petit drapeau européen, parce qu’il a interdit qu’on mette un drapeau européen au-dessus de son chateau. Puis, je lui ai demandé quel était son rapport politique avec Declan Ganley, le milliardaire irlando-américain qui a financé le «non» de la campagne irlandaise. M. Klaus a répondu que c’était une question impertinente et il a demandé au président Hans-Gert Pöttering [le président du Parlement européen, NDLR] de m’ôter la parole. Pöttering lui a répondu que le président tchèque avait publiquement pris position en faveur de M. Ganley, et donc qu’il était tout à fait légitime qu’on lui pose cette question. Après s’être énervé, il a indiqué qu’il était libre de faire ce qu’il voulait. Il a dit que le plan européen sur le climat était insensé, et que le plan de régulation financière également.
Qu’attendez-vous de la Présidence tchèque?
J’attends de la présidence tchèque qu’elle termine ce qui n’a pas pu l’être sous Présidence française. ll y a beaucoup de domaines où la présidence tchèque doit choisir entre une vision réduite tchèque ou une vision européenne. Mais entre Vaclav Klaus et son premier ministre Mirek Topolanek, ça va être difficile.
Je ne suis pas inquet. Mais je suis curieux de voir comment cela va se passer.
*Le Conseil européen se réunit les 11 et 12 décembre pour tenter de finaliser un accord sur le paquet énergie-climat. Qu’en attendez-vous?
Pour l’instant, je suis sceptique. Le plan climat doit être ambitieux. Une chose est sûre: il y aura un plan climat, quoiqu’il arrive, mais il sera en-deçà du nécessaire. Ce plan sera un accord au rabais. Cela ne veut pas dire qu’il ne constitue pas une avancée, mais il s’agit d’une avancée insuffisante. Et je trouve que sur ce sujet, on n’arrive pas à se secouer suffisamment. Aujourd’hui, on est totalement tétanisé par la crise économique. On n’arrive pas à répondre de manière ambitieuse aux défis qui se posent.
Par exemple, pour les Polonais, il faut que l’Union européenne paye la reconversion de l’industrie énergétique polonaise. Si on veut une réponse européenne à la crise écologique, il faut qu’elle soit à la hauteur.
L’Allemagne est-elle responsable de ce blocage?
L’Allemagne bloque, mais pas seulement. La France aussi. Si on veut l’accord avec les Polonais, la France et les autres pays d’Europe doivent payer la reconversion énergétique de la Pologne. Tout le monde bloque un peu, non pas par indifférence mais par manque d’audace.
A quelques jours de la fin de la Présidence française, quel bilan tirez-vous des six derniers mois?
C’est une présidence qui a montré ce que peut faire une présidence européenne, mais qui a failli parce qu’elle n’a pas été dans le contenu à la hauteur de son volontarisme.
La semaine dernière, vous vous êtes rendu en République tchèque, et il y a eu un incident avec le président tchèque. Que s’est-il passé?
J’ai donné au président tchèque, Vaclav Klaus, un petit drapeau européen, parce qu’il a interdit qu’on mette un drapeau européen au-dessus de son chateau. Puis, je lui ai demandé quel était son rapport politique avec Declan Ganley, le milliardaire irlando-américain qui a financé le «non» de la campagne irlandaise. M. Klaus a répondu que c’était une question impertinente et il a demandé au président Hans-Gert Pöttering [le président du Parlement européen, NDLR] de m’ôter la parole. Pöttering lui a répondu que le président tchèque avait publiquement pris position en faveur de M. Ganley, et donc qu’il était tout à fait légitime qu’on lui pose cette question. Après s’être énervé, il a indiqué qu’il était libre de faire ce qu’il voulait. Il a dit que le plan européen sur le climat était insensé, et que le plan de régulation financière également.
Qu’attendez-vous de la Présidence tchèque?
J’attends de la présidence tchèque qu’elle termine ce qui n’a pas pu l’être sous Présidence française. ll y a beaucoup de domaines où la présidence tchèque doit choisir entre une vision réduite tchèque ou une vision européenne. Mais entre Vaclav Klaus et son premier ministre Mirek Topolanek, ça va être difficile.
Je ne suis pas inquet. Mais je suis curieux de voir comment cela va se passer.
***Débat Daniel Cohn-Bendit-Valéry Giscard d'Estaing sur l'Europe... : DAUPHINE 68 – 2008***
Valéry Giscard d'Estaing & Daniel Cohn-Bendit
Morgane BRAVO & Daniel Cohn-Bendit
Dorcas Rhode, Valéry Giscard d'Estaing & Morgane BRAVO
***Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit refont l’Europe avec les étudiants :
L'Université Paris-Dauphine a célébré ses 40 ans d'existence et de différence par un débat inédit entre deux personnalités marquantes, que sont Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit, réunis dans le grand amphithéâtre de l'université, le mardi
9 décembre, de 11h à 13h.
En cette fin de Présidence française de l'Union européenne, Dauphine met l'avenir de l'Europe au cœur des débats, débats rythmés par les interventions d'un panel d'étudiants européens de Dauphine et par les chroniques de Christophe Barbier.
L'événement a été organisé en partenariat avec LCP, L'Express, ToutelEurope.fr et EurActiv.
*Animé par Emilie Aubry (LCP - Assemblée Nationale), le débat sera diffusé sur la chaîne le 13 décembre à 10h00, et le 14 décembre à 23h00.*
Programme :
10h15 : accueil devant le grand amphithéâtre
11h00 : ouverture par Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine
11h10 - 13h : débat entre Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit
Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal de Tassigny, PARIS 16e
Trois thématiques ont été abordées :
*2008, l'Europe en panne ?
*L'Europe en crise
*L'Europe demain, quelles valeurs, quelle ouverture au monde, quel rapport au monde.
Cocktail
Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine
Emilie AUBRY, LCP Assemblée Nationale
Valéry Giscard d'Estaing
Daniel Cohn-Bendit
Christophe Barbier, Directeur de la rédaction de l’Express
François Celier(Dernier livre paru : "Mai 68, quarante ans de captivité intellectuelle et spirituelle". Collection Ma part de vérité)
Morgane BRAVO, Dorcas RHODES, ALANGO, Ulysse GOSSET
Olivier BERRUYER
François CELIER & ALANGO (auteur compositeur, interprète, chanteur, musicien : "La Flamme"-www.alango.fr)
Dorcas Rhode, ALANGO, Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine, François CELIER, Morgane BRAVO
*Découvrez quelques extraits du débat filmés par touteleurope.fr, et retrouvez l'intégralité de la rencontre samedi matin, à 10h, sur LCP :
http://www.lcpan.fr/emission/67479/video
***BON ANNIVERSAIRE "Université Paris-Dauphine"! Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit, deux grandes personnalités politiques-rencontre insolite : Ils ont livré leurs analyses sur l'Europe post 68! Débat historique! UN SUCCES!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
*Photos : Morgane BRAVO
Morgane BRAVO & Daniel Cohn-Bendit
Dorcas Rhode, Valéry Giscard d'Estaing & Morgane BRAVO
***Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit refont l’Europe avec les étudiants :
L'Université Paris-Dauphine a célébré ses 40 ans d'existence et de différence par un débat inédit entre deux personnalités marquantes, que sont Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit, réunis dans le grand amphithéâtre de l'université, le mardi
9 décembre, de 11h à 13h.
En cette fin de Présidence française de l'Union européenne, Dauphine met l'avenir de l'Europe au cœur des débats, débats rythmés par les interventions d'un panel d'étudiants européens de Dauphine et par les chroniques de Christophe Barbier.
L'événement a été organisé en partenariat avec LCP, L'Express, ToutelEurope.fr et EurActiv.
*Animé par Emilie Aubry (LCP - Assemblée Nationale), le débat sera diffusé sur la chaîne le 13 décembre à 10h00, et le 14 décembre à 23h00.*
Programme :
10h15 : accueil devant le grand amphithéâtre
11h00 : ouverture par Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine
11h10 - 13h : débat entre Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit
Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal de Tassigny, PARIS 16e
Trois thématiques ont été abordées :
*2008, l'Europe en panne ?
*L'Europe en crise
*L'Europe demain, quelles valeurs, quelle ouverture au monde, quel rapport au monde.
Cocktail
Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine
Emilie AUBRY, LCP Assemblée Nationale
Valéry Giscard d'Estaing
Daniel Cohn-Bendit
Christophe Barbier, Directeur de la rédaction de l’Express
François Celier(Dernier livre paru : "Mai 68, quarante ans de captivité intellectuelle et spirituelle". Collection Ma part de vérité)
Morgane BRAVO, Dorcas RHODES, ALANGO, Ulysse GOSSET
Olivier BERRUYER
François CELIER & ALANGO (auteur compositeur, interprète, chanteur, musicien : "La Flamme"-www.alango.fr)
Dorcas Rhode, ALANGO, Laurent Batsch, Président de l'Université Paris-Dauphine, François CELIER, Morgane BRAVO
*Découvrez quelques extraits du débat filmés par touteleurope.fr, et retrouvez l'intégralité de la rencontre samedi matin, à 10h, sur LCP :
http://www.lcpan.fr/emission/67479/video
***BON ANNIVERSAIRE "Université Paris-Dauphine"! Valéry Giscard d'Estaing et Daniel Cohn-Bendit, deux grandes personnalités politiques-rencontre insolite : Ils ont livré leurs analyses sur l'Europe post 68! Débat historique! UN SUCCES!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com
*Photos : Morgane BRAVO
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