***Grâce à un panneau solaire de 60 cm2, le premier candélabre écologique de Saint-Maximin est parfaitement autonome. Une réalisation « test », chemin de Font-Trouvade, qui pourrait en annoncer d'autres.
Un premier candélabre, alimenté par un panneau photovoltaïque, a été installé chemin de Font-Trouvade. D'autres pourraient suivre rapidement.
Economique et écologique. Le photovoltaïque est devenu l'énergie que toutes les communes souhaitent développer. Les projets de parcs en témoignent. Et en attendant la concrétisation de sa centrale solaire, encore sujette à débats, la ville a effectué un premier pas en la matière en installant, en toute fin d'année, un candélabre alimenté par ce procédé. Une réalisation dans la droite lignée de la politique de développement durable, dont le chemin de Font-Trouvade a la primeur.
« Cette installation autonome est particulièrement adaptée pour éclairer des points de sécurité des sites non desservis par les réseaux d'éclairage public, tels que les arrêts de bus, les colonnes de tri sélectif, les entrées de chemins, les piétonniers ou les aires de stationnement », précise Richard Pourrière, l'entrepreneur prestataire.
6 000 euros d'investissement
Et c'est bien le cas, avec cette première réalisation, puisqu'elle trône sur un point de sécurité à l'intersection de deux chemins.
« Pour pouvoir alimenter ce site, il aurait fallu tirer une ligne depuis le réseau de desserte ERDF qui se trouve à 500 m. Autant dire que, financièrement, cela aurait représenté un investissement faramineux », souligne Jacques Freynet, adjoint aux travaux.
« Avec ce système de panneau solaire, il faut compter 6 000 euros. C'est vrai, ce coût est quatre fois plus cher qu'un éclairage classique. Mais cela devient avantageux sur le budget d'entretien de la commune qui n'a plus à s'acquitter de frais de fonctionnement. Un point d'éclairage classique revenant à 500 euros par an environ, le calcul est fait. En quelques années, l'investissement est amorti. »
Une réponse aux carences énergétiques
Selon Jacques Freynet, la multiplication de telles installations, autonomes énergétiquement, pourrait d'ailleurs, à terme, constituer une réponse aux problèmes d'alimentation en électricité que connaît la région Paca. Sans oublier, une facture considérablement allégée pour la cité. « L'alimentation électrique du réseau lumineux communal représente 30 % du budget énergétique global. »
Le candélabre de Font-Trouvade a, donc, valeur de test, d'opération pilote, même si le maire, Alain Pénal, laisse déjà entendre qu'il s'agit du premier d'une longue série.
Les riverains, eux, sont des plus satisfaits. Toute la nuit, le « soleil » brille sur leur quartier. La présidente du CIQ des Deux-Routes, Annick Desiron, qui avait sollicité la municipalité pour améliorer l'éclairage du site, est en tout cas ravie par la réponse rapide, esthétique et innovante apportée.
C. G.-b.
Var-Matin
MAVILLE
08 février 2010
lundi 8 février 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire