***Lafarge revient sur la conférence de Copenhague et réaffirme son engagement dans la lutte contre le changement climatique.
Copenhague 2009, l’heure du bilan :
L'objectif de la conférence de Copenhague était de donner une suite au protocole de Kyoto et de formaliser les engagements et les actions des nations dans leur lutte contre le changement climatique.
Même si plusieurs objectifs ambitieux n'ont pas été atteints, le Groupe estime néanmoins que des éléments positifs se dégagent :
une prise de conscience globale avec la forte mobilisation des Etats, des entreprises, des ONG, de l'opinion publique,
la richesse des échanges et la clarification des enjeux, notamment en matière de lutte contre la déforestation ou l'élaboration d'un mécanisme international de financement des actions,
l'annonce d'engagements concrets par plusieurs pays comme le Brésil, le Japon, la Chine ou les Etats-Unis.
La conférence de Copenhague ouvre la porte à un accord futur plus ambitieux et légitime les initiatives sectorielles engagées par certaines entreprises pour réduire de façon coordonnée leur empreinte environnementale. Lafarge et les 20 cimentiers du CSI (« Cement Sustainable Initiative ») au sein du WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) entendent d'ailleurs poursuivre leurs actions en faveur d'une approche sectorielle.
Lafarge se définit des objectifs ambitieux
Engagé dans la lutte contre le changement climatique depuis 2001, les ambitions de Lafarge sont clairement établies dans le cadre d'un partenariat pionnier avec le WWF. Il s'agit de réduire sur la période 1990-2010 :
de 10 % ses émissions brutes absolues dans les pays industrialisés,
de 20 % ses émissions nettes par tonne de ciment produite dans le monde.
Quatre principaux leviers sont utilisés pour réduire les émissions :
la modernisation des équipements afin d'en augmenter l'efficacité énergétique,
la réduction de la consommation énergétique des fours,
l'utilisation de combustibles alternatifs (déchets et biomasse considérés comme neutres en termes d'émissions de CO2),
l'utilisation des déchets industriels (laitiers, cendres volantes et pouzzolanes notamment) dans la fabrication du ciment.
Le Groupe investit également dans la recherche pour :
développer des gammes de produits à faible contenu en CO2,
mettre au point des procédés plus économes en énergie,
optimiser les formulations du béton et son recyclage.
Une action commune à l’ensemble du secteur
Mais Lafarge ne peut agir seul. Convaincu que la question du réchauffement climatique concerne l'ensemble du secteur, Lafarge s'inscrit dans une démarche de partenariat forte.
L'exemple du CSI (« Initiative ciment pour le développement durable ») au sein du WBCSD (World Business Council for Sustainable Development), est particulièrement important.
Aux côtés de 21 cimentiers opérant sur les 5 continents et représentant plus de 40 % de la production mondiale, Lafarge co-préside le programme d'action CSI. Cette initiative privilégie une approche sectorielle pour l'industrie du ciment face aux enjeux du changement climatique. L'objectif est de créer une dynamique de progrès équilibrée grâce à :
un mécanisme d'échange de quotas (« cap & trade ») dans les pays développés,
un mécanisme incitatif de réduction des intensités en CO2 à la tonne de ciment dans les pays émergents.
L'approche sectorielle ciment, déjà présentée lors de la dernière conférence sur le climat de Poznan (décembre 2008), sera détaillée par les membres du CSI à l'occasion de la conférence de Copenhague.
L'industrie cimentière a un rôle important à jouer en matière de lutte contre le réchauffement climatique. En effet :
la fabrication du ciment est à l'origine d'environ 5 % des émissions de CO2,
80 % de la demande mondiale de ciment provient aujourd'hui des pays émergents (dont 50 % de Chine)
cette demande mondiale devrait presque doubler d'ici à 2030, du fait de la croissance économique des marchés émergents et des importants besoins en logements, écoles, hôpitaux et infrastructures.
*La lutte contre le changement climatique: les enjeux pour l’industrie du ciment
CO2 et ciment *:
Le principal défi à relever pour l'industrie du ciment est donc de satisfaire cette demande croissante tout en réduisant l'intensité carbone de ses propres opérations et en contribuant à une meilleure efficacité énergétique dans les bâtiments.
*D'où provient le CO2 émis dans le processus de fabrication du ciment ?
60 % des émissions totales proviennent du CO2 contenu naturellement dans le calcaire,
40 % résultent de la consommation des combustibles d'origine fossile nécessaire pour porter la température du four de la cimenterie à 1500°C.
LAFARGE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
dimanche 7 février 2010
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