Le prince Charles, prince de Galles (Charles Philip Arthur George), né le 14 novembre 1948 à Londres est un membre de la famille royale britannique, fils aîné de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni et du prince Philip, duc d’Édimbourg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Galles
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Le prince Charles de Galles parraine en plus de 400 organismes et préside 19 fondations, dont 17 qu''il a créées. L''une d''elles, le Prince''s Trust, a aidé 500 000 jeunes à trouver un emploi et a permis la création de 100 000 entreprises. Quant à la fondation Business in the Community, elle incite 800 grandes entreprises à adopter une attitude responsable envers l''environnement et à lutter contre le réchauffement climatique.
Pour financer ces organismes, il n''hésite pas à lever des fonds, grâce à l''aide de stars comme Bono, Sting ou Phil Collins : il a ainsi récolté plus de 148 millions d''euros l''an dernier. Ce qui placerait les Prince''s Charities, l''ensemble de ses fondations, au cinquième rang des organismes britanniques les plus généreux en matière de dons.
Seulement voilà. Peu de gens le savent, car les comptes de ces fondations ne sont pas consolidés. Elles n''apparaissent donc pas dans ce classement... Et, entre l''école de dessin du prince -c''est un excellent aquarelliste -, la Fondation pour la médecine intégrée, qui défend les médecines douces, les fondations en faveur d''une architecture plus humaine, difficile d''avoir une vue d''ensemble de ses actions. Alors qu''il a suffi d''un seul film à Al Gore pour apparaître comme l''un des principaux adversaires du réchauffement climatique, l''action de Charles dans ce domaine est restée longtemps ignorée. En fait-il trop ? «Non, en tant que prince héritier, il est obligé d''assumer ces présidences et ces parrainages», justifie un diplomate britannique en poste à Paris. S''il est si actif dans les domaines économique et humanitaire, c''est peut-être parce que son pouvoir est limité dans les domaines politique et diplomatique. Où il ne reste cependant pas inerte. Ses discours sont d''autant plus efficaces qu''il alterne les images fortes et l''ironie subtile de l''understatement. En 1993, il déclare que «les dangers liés au changement climatique sont moins visibles et suscitent moins de réactions que l''invasion du Koweït par Saddam Hussein». En 2005, au cours d''un dîner officiel à la Maison-Blanche, il se tourne vers George Bush lors de son toast et lui lance : «Le fardeau du monde repose sur vos épaules.» Sans doute une référence malicieuse au Fardeau de l''homme blanc de Kipling, et une manière de dire aux EtatsUnis : «Comme nous, vous avez voulu dominer le monde ? Alors assumez-en la responsabilité.»Notamment dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui lui a inspiré un discours remarqué devant le Parlement européen en février 2008 : comparant cette lutte à une «guerre», il propose de rémunérer les pays possédant les forêts tropicales pour qu''ils entretiennent ces «puits de carbone».
Du coup, son image commence à changer. «L''homme qui parle aux arbres» passe aujourd''hui pour un précurseur. «Le prince a vingt ans d''avance dans son combat pour la défense de l''environnement, mais au Royaume-Uni, le bon sens ne fait pas de gros titres vendeurs», regrette Samantha Sen, rédactrice à l''agence de presse alternative IPS. David Lorimer, ex-professeur d''université, anticonformiste et auteur de la biographie Le Prince militant (Editions du Rocher), loue son caractère «spiritualiste».
Car l''indolence de son regard azur n''est qu''apparente. Comme le dit un proverbe anglais, «still water runs deep» : sous l''eau tranquille, des courants profonds. Celui qui craignait dès 1970 de passer pour un «hurluberlu» et dont les Britanniques s''imaginent qu''il a occupé la majeure partie de son temps libre à épouser mademoiselle Spencer et à divorcer de la princesse de Galles est un précurseur de la pensée New Age et de la défense de l''environnement. Sous l''influence de son mentor, l''écrivain sud-africain Laurens van der Post, disciple de Carl Jung et défenseur de la vie sauvage, il défend une vision «holistique» de l''existence : celle-ci doit être abordée de manière globale, que ce soit dans le domaine de la médecine, de l''environnement ou même de l''économie. S''agissant de la société Duchy Originals, il explique par exemple qu''il a voulu créer un «cercle vertueux» et qu''«en travaillant en harmonie avec la nature, il était possible de créer des produits d''excellente qualité».
Comme tous les visionnaires, il peut pourtant commettre des erreurs : en février, il croit utile de suggérer aux Emirats arabes unis d''interdire les restaurants McDonald''s. Riposte immédiate du service de presse de McDonald''s, qui révèle que certains produits Duchy Originals sont saturés de graisses et de sucres. Ses attaques contre les excès de l''architecture moderne ont été mal comprises et l''ont fait passer pour un conservateur élitiste. Cet évangéliste du développement durable (il a effectué 75 fois le tour de la terre, deux fois plus que Jean-Paul II, selon nos estimations) a longtemps négligé de calculer et de compenser l''émission en CO2 de ses vols en avion. Plus grave : en 1981, sous la pression de son père, le prince Philip, il épouse une «débutante» ingénue sans la prévenir que devenir princesse de Galles exige certains sacrifices. Il mettra plus de vingt ans à se remettre de cette mésalliance et à sortir de l''ombre de la princesse des médias.
Et en levant près de 125 millions d’euros par an, la Prince’s Charities est la plus importante organisation caritative du pays. Outre la réinsertion des jeunes, le prince de Galles œuvre sur beaucoup de fronts, notamment l’architecture, l’environnement, et depuis quelque temps le réchauffement climatique et l’écologie. Il a créé récemment le « Prince’s Rainforest Project », une organisation qui s’est fixée pour mission de protéger l’un des poumons de notre planète, à savoir les forêts tropicales humides. A chaque fois que ses déplacements officiels le lui permettent – 77 pays rien que pour l’année dernière –, Charles aime à se promener dans ces coins de nature mis en danger par l’activité humaine.
Du coup, son image commence à changer. «L''homme qui parle aux arbres» passe aujourd''hui pour un précurseur. «Le prince a vingt ans d''avance dans son combat pour la défense de l''environnement, mais au Royaume-Uni, le bon sens ne fait pas de gros titres vendeurs», regrette Samantha Sen, rédactrice à l''agence de presse alternative IPS. David Lorimer, ex-professeur d''université, anticonformiste et auteur de la biographie Le Prince militant (Editions du Rocher), loue son caractère «spiritualiste».
Car l''indolence de son regard azur n''est qu''apparente. Comme le dit un proverbe anglais, «still water runs deep» : sous l''eau tranquille, des courants profonds. Celui qui craignait dès 1970 de passer pour un «hurluberlu» et dont les Britanniques s''imaginent qu''il a occupé la majeure partie de son temps libre à épouser mademoiselle Spencer et à divorcer de la princesse de Galles est un précurseur de la pensée New Age et de la défense de l''environnement. Sous l''influence de son mentor, l''écrivain sud-africain Laurens van der Post, disciple de Carl Jung et défenseur de la vie sauvage, il défend une vision «holistique» de l''existence : celle-ci doit être abordée de manière globale, que ce soit dans le domaine de la médecine, de l''environnement ou même de l''économie. S''agissant de la société Duchy Originals, il explique par exemple qu''il a voulu créer un «cercle vertueux» et qu''«en travaillant en harmonie avec la nature, il était possible de créer des produits d''excellente qualité».
Comme tous les visionnaires, il peut pourtant commettre des erreurs : en février, il croit utile de suggérer aux Emirats arabes unis d''interdire les restaurants McDonald''s. Riposte immédiate du service de presse de McDonald''s, qui révèle que certains produits Duchy Originals sont saturés de graisses et de sucres. Ses attaques contre les excès de l''architecture moderne ont été mal comprises et l''ont fait passer pour un conservateur élitiste. Cet évangéliste du développement durable (il a effectué 75 fois le tour de la terre, deux fois plus que Jean-Paul II, selon nos estimations) a longtemps négligé de calculer et de compenser l''émission en CO2 de ses vols en avion. Plus grave : en 1981, sous la pression de son père, le prince Philip, il épouse une «débutante» ingénue sans la prévenir que devenir princesse de Galles exige certains sacrifices. Il mettra plus de vingt ans à se remettre de cette mésalliance et à sortir de l''ombre de la princesse des médias.
Et en levant près de 125 millions d’euros par an, la Prince’s Charities est la plus importante organisation caritative du pays. Outre la réinsertion des jeunes, le prince de Galles œuvre sur beaucoup de fronts, notamment l’architecture, l’environnement, et depuis quelque temps le réchauffement climatique et l’écologie. Il a créé récemment le « Prince’s Rainforest Project », une organisation qui s’est fixée pour mission de protéger l’un des poumons de notre planète, à savoir les forêts tropicales humides. A chaque fois que ses déplacements officiels le lui permettent – 77 pays rien que pour l’année dernière –, Charles aime à se promener dans ces coins de nature mis en danger par l’activité humaine.
Pour éviter de polluer et montrer l’exemple, toutes les voitures du « prince écolo » roulent intégralement au carburant vert. Il a également créé sa propre ligne de produits bio ou fermiers sous le label Duchy Originals. La marque propose une gamme de 200 références et dégage un profit de 14 millions d’euros par an, entièrement reversés à des associations caritatives. On l’aura compris, le prince Charles préfère depuis longtemps occuper son temps à se rendre utile.
*Durban Climate Change Conference : November 2011*
A SUIVRE...!
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