***Les autorités américaines veulent rebaptiser la maladie, se plaignant du fait que neuf pays interdisent les importations de porc, alors que sa consommation est sans danger. De son côté, Bruxelles a décidé d'appeler la maladie "nouveau virus de grippe".
Des responsables américains ont indiqué mardi qu'ils étudiaient la possibilité de changer le nom de la "grippe porcine", se plaignant du fait que certains pays interdisent les importations de porc en provenance d'Amérique du Nord par méconnaissance de la maladie.
"Ce n'est pas une crise d'origine alimentaire. Il est important de ne pas utiliser le terme de grippe porcine (...) et il faut faire passer le message que consommer du porc ne provoquera pas cette maladie", a indiqué le ministre de l'Agriculture, Tom Vilsack. "Nous sommes préoccupés par la sécurité, mais aussi par l'impact sur l'économie", a-t-il ajouté.
Le directeur des Centres de maladie et de prévention (CDC), Richard Besser a évoqué pour sa part de nombreuses "fausses idées" sur la maladie, insistant sur le fait que les porcs étaient seulement un des éléments à l'origine de cette forme de grippe humaine, mais que consommer du porc ne présentait pas de danger.
"Cela n'aide pas les producteurs de porc, cela n'aide pas les personnes qui mangent du porc, cela n'aide pas ceux qui se demandent comment on attrape cette maladie", a dit le responsable des autorités sanitaires."Nous discutons donc pour voir s'il n'y a pas une meilleure façon de décrire (cette maladie), qui ne provoquerait pas des actions inopportunes", a-t-il ajouté. Le représentant américain pour le Commerce, Ron Kirk avait appelé auparavant les partenaires commerciaux des Etats-Unis à ne pas suspendre leurs importations de porc sans preuve scientifique, au risque de provoquer "de graves perturbations commerciales".
9 pays ont suspendu les importations
Selon Washington, neuf pays ont imposé des embargos sur tout ou partie des importations américaines de porc. La Chine, l'Ukraine, le Kazakhstan, les Philippines, la Thaïlande, les Emirats Arabes Unis et l'Equateur ont suspendu les importations de viande de porc et de produits à base de porc originaires des Etats-Unis, a indiqué Nefeterius McPherson, porte-parole de M. Kirk. La Chine et la Corée du Sud ont également interdit l'importation de porcs vivants américains. Quant à la Russie, elle a interdit l'importation de toute viande originaire de cinq des Etats américains où sévit la grippe porcine.
Les Etats-Unis sont le second pays le plus touché par cette maladie, avec une soixantaine de cas confirmés, après le Mexique où la maladie aurait fait plus de 150 morts.
"Nouveau virus de grippe"
La Commission européenne a confirmé mercredi avoir décidé d'appeler "nouveau virus de grippe" plutôt que "grippe porcine" l'épidémie partie du Mexique, sans pouvoir préciser si cette décision avait été prise en accord avec l'Organisation mondiale de la Santé.
"Nous avons décidé de parler de "nouveau virus de grippe" à partir de maintenant, pour que cela n'ait pas d'incidence négative sur notre industrie, surtout en période de crise", avait déjà expliqué mardi la commissaire européenne à la Santé Androulla Vassiliou.
L'Expansion.com
29/04/2009
mercredi 29 avril 2009
***L'Amérique du Sud se veut l'«Arabie Saoudite du futur» !***
***Si le moteur à explosion cède la place au moteur électrique, le pétrole s'effacera devant le lithium. Et les pays du Golfe devant... le Chili, l'Argentine et la Bolivie.
Cet article d'Awad Diar, étudiant à l'EDHEC, a été primé au concours organisé par SIA-Conseil, L'Expansion et RTE sur le thème Energies
et Avenir.
Argentine, Bolivie, Chili, ces pays d'Amérique du Sud pourraient devenir, grâce à leurs réserves en lithium, les prochains leader sur le marché des matières premières et de l'énergie, éclipsant au passage les Pays du Golfe. L e lithium est à la voiture électrique ce que le pétrole est au moteur à explosion. Et lorsque l'on sait que les plus grands gisements exploitables se trouvent en Amérique du Sud et au Tibet, on peut deviner les causes de certaines instabilités politiques dans ces régions. Avec un prix à la tonne qui est passé de $350 en 2003 à $3000 en 2008, le troisième élément du tableau de Mendeleïev se révèle être de plus en plus convoité, aussi est-il de plus en plus cher.
C'est au Chili, premier exportateur mondial de lithium, que l'on trouve l'une des sources de lithium les plus importantes : le lac salé d'Atacama, situé à plus de 1000km de la capitale Santiago, à 2250 mètres d'altitude et dans l'un des endroits le plus aride de la planète. Avec une hygrométrie annuelle ne dépassant pas le centimètre, le désert d'Atacama resterait vierge de toute présence humaine si ce n'était pour son précieux minéral.
En effet, selon une étude géologique américaine, cette région contribuerait pour un tiers des ressources en lithium de la planète (le plus grand gisement en lithium au monde se trouvant en Argentine, pays voisin).
Si le lithium a vu son utilisation croître avec le nombre grandissant de ventes d'Ipod, smartphones en tout genre et autres appareils fonctionnant sur batteries Lithium-ion, il semble que ce ne soit que le début. Le lithium peut voir son avenir tracé par l'industrie automobile étant donné qu'une batterie de véhicule électrique nécessite environ cent fois plus de carbonate de lithium qu'une batterie de PC portable et que le marché semble vouloir s'éloigner, petit à petit, des moteurs classiques à essence.
En effet, étant donné les craintes en ce qui concerne les réserves en pétrole, il pourrait sembler opportun de remplacer le ronronnement de nos diesels par le bourdonnement tout aussi agréable d'un véhicule électrique.
Ainsi, de nombreux industriels dont Vincent Bolloré s'intéressent à ces lacs à Lithium. L'industriel français, associé au groupe minier Eramet, a d'ailleurs obtenu ce mois-ci, de la part de la Bolivie, des droits d'exploitation de son gisement de lithium (Salar de Uyuni), métal dont il a besoin afin de produire son « BlueCar », un véhicule écologique qu'il développe avec l'italien Pininfarina.
D'autres personnes telles que William Tahil, fondateur du Meridian International Research basé à Martainville en France, sont encore sceptiques. Le consultant doute que les réserves en lithium, 33ème élément le plus abondant sur la planète, suffisent à un accroissement futur de la demande.
Un doute que ne semblent pas partager les groupes japonais. Ainsi, Mitsubishi et Sumimoto se retrouvent également à la table des négociations avec le président bolivien au sujet de l'exploitation de cet or blanc.
En continuant ainsi, il semble que nous ne soyons pas loin de voir se constituer le scénario d' une Organisation des Pays Exportateurs de Lithium – l'OPEL (sic!) (Chili, Argentine, Bolivie, Chine) – qui rivaliserait bientôt avec la nettement plus réelle OPEP.
http://energie.lexpansion.com/articles/energies-renouvelables/2009/04/L-Amerique-du-Sud-se-veut-l--Arabie-Saoudite-du-futur--/
L'Expansion
24 avril 2009
Cet article d'Awad Diar, étudiant à l'EDHEC, a été primé au concours organisé par SIA-Conseil, L'Expansion et RTE sur le thème Energies
et Avenir.
Argentine, Bolivie, Chili, ces pays d'Amérique du Sud pourraient devenir, grâce à leurs réserves en lithium, les prochains leader sur le marché des matières premières et de l'énergie, éclipsant au passage les Pays du Golfe. L e lithium est à la voiture électrique ce que le pétrole est au moteur à explosion. Et lorsque l'on sait que les plus grands gisements exploitables se trouvent en Amérique du Sud et au Tibet, on peut deviner les causes de certaines instabilités politiques dans ces régions. Avec un prix à la tonne qui est passé de $350 en 2003 à $3000 en 2008, le troisième élément du tableau de Mendeleïev se révèle être de plus en plus convoité, aussi est-il de plus en plus cher.
C'est au Chili, premier exportateur mondial de lithium, que l'on trouve l'une des sources de lithium les plus importantes : le lac salé d'Atacama, situé à plus de 1000km de la capitale Santiago, à 2250 mètres d'altitude et dans l'un des endroits le plus aride de la planète. Avec une hygrométrie annuelle ne dépassant pas le centimètre, le désert d'Atacama resterait vierge de toute présence humaine si ce n'était pour son précieux minéral.
En effet, selon une étude géologique américaine, cette région contribuerait pour un tiers des ressources en lithium de la planète (le plus grand gisement en lithium au monde se trouvant en Argentine, pays voisin).
Si le lithium a vu son utilisation croître avec le nombre grandissant de ventes d'Ipod, smartphones en tout genre et autres appareils fonctionnant sur batteries Lithium-ion, il semble que ce ne soit que le début. Le lithium peut voir son avenir tracé par l'industrie automobile étant donné qu'une batterie de véhicule électrique nécessite environ cent fois plus de carbonate de lithium qu'une batterie de PC portable et que le marché semble vouloir s'éloigner, petit à petit, des moteurs classiques à essence.
En effet, étant donné les craintes en ce qui concerne les réserves en pétrole, il pourrait sembler opportun de remplacer le ronronnement de nos diesels par le bourdonnement tout aussi agréable d'un véhicule électrique.
Ainsi, de nombreux industriels dont Vincent Bolloré s'intéressent à ces lacs à Lithium. L'industriel français, associé au groupe minier Eramet, a d'ailleurs obtenu ce mois-ci, de la part de la Bolivie, des droits d'exploitation de son gisement de lithium (Salar de Uyuni), métal dont il a besoin afin de produire son « BlueCar », un véhicule écologique qu'il développe avec l'italien Pininfarina.
D'autres personnes telles que William Tahil, fondateur du Meridian International Research basé à Martainville en France, sont encore sceptiques. Le consultant doute que les réserves en lithium, 33ème élément le plus abondant sur la planète, suffisent à un accroissement futur de la demande.
Un doute que ne semblent pas partager les groupes japonais. Ainsi, Mitsubishi et Sumimoto se retrouvent également à la table des négociations avec le président bolivien au sujet de l'exploitation de cet or blanc.
En continuant ainsi, il semble que nous ne soyons pas loin de voir se constituer le scénario d' une Organisation des Pays Exportateurs de Lithium – l'OPEL (sic!) (Chili, Argentine, Bolivie, Chine) – qui rivaliserait bientôt avec la nettement plus réelle OPEP.
http://energie.lexpansion.com/articles/energies-renouvelables/2009/04/L-Amerique-du-Sud-se-veut-l--Arabie-Saoudite-du-futur--/
L'Expansion
24 avril 2009
vendredi 24 avril 2009
*Energies vertes : les pays nordiques donnent l'exemple...*
***Bruxelles place les Etats Baltes, la Suède et la Finlande en tête des meilleurs élèves des énergies propres.
À des degrés divers, les États de l'UE se sont lancés dans une course aux énergies renouvelables pour respecter les objectifs du plan climat. Qu'il s'agisse de la consommation ou de la production d'énergies vertes, les pays nordiques arrivent toujours dans le peloton de tête. La Finlande couvre environ un quart de ses besoins en électricité avec de l'hydraulique et de la biomasse (matières organiques). Le Danemark est champion du monde de la production d'éolien «offshore». La Suède, dont 50 % de l'électricité proviennent du renouvelable, mise depuis quelques années sur la biomasse. Ces trois pays devraient tenir sans problème leurs objectifs européens, à l'horizon de 2010, d'après un rapport de la Commission sur l'avancement des pays de l'UE.
En revanche, Bruxelles souligne le manque d'investissement de l'Autriche, pourtant bien placée grâce à l'hydraulique (60 % de la consommation électrique). Si les efforts du Portugal depuis 2004 sont salués - seul État du Sud présent dans les meilleurs élèves -, Bruxelles doute que les objectifs soient atteints. En queue de classement, on retrouve les grands pays européens, gros consommateurs d'énergie : la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, en raison principalement du poids du nucléaire. Bruxelles note dans son rapport un fort développement des énergies vertes à Berlin. La crise risque cependant de doucher ces bonnes intentions.
Anne Cheyvialle
Le Figaro
23/04/2009
jeudi 23 avril 2009
***POLITIQUE EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...***
"CONNAITRE & COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT...DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(15) POLITIQUE EUROPÉENNE DE L'ÉNERGIE*
L'énergie est au cœur de nos vies. Nous dépendons d'elle pour nous déplacer, pour chauffer nos maisons ou les rafraîchir, pour faire fonctionner nos usines, nos fermes et nos bureaux. Malheureusement, les combustibles fossiles, dont les réserves sont limitées, constituent l'une des principales causes du réchauffement climatique. Nous ne pouvons donc plus les utiliser comme bon nous semble. C'est pourquoi il faut élaborer une politique intégrée en matière d'énergie et d'environnement, dotée d'objectifs clairs et d'échéances précises, afin de nous tourner vers une économie rejetant moins de carbone et plus économe en énergie.
Pour bâtir un avenir durable, l'Union européenne s'est donné les objectifs suivants:
* réduire de 20 % d'ici à 2020 la consommation énergétique estimée;
* accroître de 20 % d'ici à 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale;
* porter à au moins 10 % d'ici à 2020 la part des biocarburants dans la consommation totale d'essence et de diesel, à condition que des biocarburants durables de deuxième génération provenant de cultures non alimentaires soient disponibles sur le marché;
* réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20 % d'ici à 2020;
* réaliser un marché intérieur de l'énergie apportant des bénéfices concrets aux particuliers et aux entreprises;
* renforcer la synergie de la politique énergétique de l'UE avec d'autres politiques, notamment en matière d'agriculture et de commerce;
* intensifier la coopération internationale.
Mais ce n'est qu'une étape: l'UE espère, d'ici à 2050, tirer plus de la moitié de l'énergie qu'elle consomme — production d'électricité, industrie, transports, activités domestiques — de sources ne produisant pas d'émissions de CO2, c'est-à-dire d'autres sources que les combustibles fossiles: énergie éolienne, biomasse, énergie hydraulique, énergie solaire, biocarburants obtenus à partir de matières organiques, et hydrogène utilisé comme carburant. Des programmes de recherche financés par l'Union contribuent aux progrès dans ces domaines et soutiennent le développement de technologies permettant d'utiliser l'énergie plus efficacement.
Réduire les émissions de carbone
L'industrie européenne a tout intérêt à abandonner progressivement les combustibles fossiles, étant donné qu'il existe désormais des quotas limitant les quantités de dioxyde de carbone (CO2) que les secteurs gourmands en énergie sont autorisés à rejeter dans l'atmosphère. Si une entreprise n'utilise pas la totalité de son quota d'émissions, elle peut vendre le solde à des firmes qui ont excédé le leur. En rachetant des quotas inutilisés, ces entreprises qui émettent trop de CO2 évitent de devoir payer de lourdes amendes. Ce système encourage une utilisation plus efficace de l'énergie, réduit la pollution et aide l'UE à honorer sa promesse, faite dans le cadre du protocole de Kyoto sur le changement climatique, de réduire à l'horizon 2008-2012 les émissions de 8 % par rapport aux niveaux de 1990.
L'UE met tout en œuvre pour que l'accord succédant au protocole de Kyoto après 2012 prévoie des limites plus strictes dans un plus grand nombre de domaines industriels, notamment le transport aérien, qui n'est soumis pour l'instant à aucune restriction. En effet, les émissions produites par les avions risquent de neutraliser les réductions obtenues dans l'industrie. C'est pourquoi l'UE a été la première à envisager d'imposer des limites pour les aéronefs, du moins pour ceux qui transitent par des aéroports européens. Elle limite déjà, et restreindra encore, les émissions de CO2 dans le secteur automobile.
Utiliser l'énergie efficacement
Nous ne devrons pas nécessairement renoncer à notre mode de vie pour économiser l'énergie. On peut consommer beaucoup moins en utilisant l'énergie plus efficacement, non seulement dans l'industrie et dans les transports, mais aussi au bureau et à la maison. L'UE a déjà adopté des normes de performance énergétique pour les bâtiments et les appareils électroménagers, qui seront probablement renforcées à l'avenir.
Un marché de l'énergie compétitif favorise une utilisation efficace de l'énergie. L'ouverture des marchés de l'Union européenne à la concurrence contribue à effacer peu à peu les frontières nationales des marchés de l'énergie. Il reste cependant beaucoup à faire pour supprimer toutes les entraves à la concurrence, sans faire courir de risques aux consommateurs. Des mesures de sauvegarde ont ainsi été prises pour les protéger contre les coupures de courant ou les pannes de chauffage en cas de désaffection d'un fournisseur.
La coopération internationale est dans l'intérêt de chacun
De nouvelles formes de production d'énergie réduiront dans une certaine mesure la dépendance de l'Union européenne à l'égard des importations de combustibles fossiles. Néanmoins, le pétrole, le gaz et le charbon constitueront probablement une part importante des sources d'énergie pendant encore plusieurs décennies. Nous continuerons donc d'importer des volumes considérables de combustibles fossiles, étant donné que les réserves limitées de l'UE sont sur le déclin. L'UE importe également de l'électricité en provenance de pays tiers, et ces importations augmenteront sans doute à l'avenir.
Il est donc essentiel de maintenir de bonnes relations avec les pays fournisseurs. C'est pourquoi l'UE leur apporte une aide sous la forme d'investissements, de fonds de recherche et de transferts de technologies. Elle collabore activement dans le domaine de l'énergie avec la Russie, l'Europe orientale, ainsi qu'avec les pays du pourtour méditerranéen et du Golfe persique. L'étroit partenariat formé avec sept pays du sud-est de l'Europe a conduit à la création d'une Communauté de l'énergie avec ces pays. Enfin, l'Europe a également conclu une feuille de route avec 13 pays de la mer Noire et de la mer Caspienne (l'«initiative de Bakou») en vue d'adopter un accord similaire.
**L’Union européenne (UE) a présenté, début 2007, une nouvelle politique de l’énergie afin de s’engager résolument vers une économie à faible consommation d’une énergie plus sûre, plus compétitive et plus durable.
Une politique commune s’impose comme la réponse la plus efficace aux défis énergétiques actuels, dénominateurs communs à l’ensemble des États membres. Elle replace ainsi l'énergie au cœur de l’activité européenne, dont elle était à l’origine avec les traités instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (traité CECA) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (traité Euratom), respectivement en 1951 et 1957.
Les instruments fondés sur le marché (essentiellement taxes, subventions et système d'échange de droits d'émissions de CO2), le développement des technologies énergétiques (en particulier les technologies dédiées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, ou les technologies à faible teneur en carbone) et les instruments financiers communautaires appuient concrètement la réalisation des objectifs politiques.
UNE POLITIQUE DE L'ÉNERGIE
* Une politique de l'énergie pour l'Europe (paquet "énergie")
* Livre vert: une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable
Éléments participant à l'élaboration de la politique de l'énergie
* Stratégie sur le changement climatique: mesures de lutte jusqu'en 2020 et au-delà
* Stratégie en faveur du développement durable
* Intégration de l'environnement dans la politique énergétique de la Communauté
* Forum européen de l'énergie et des transports
* Informations sur les projets d'investissements dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l'électricité
INSTRUMENTS FONDÉS SUR LE MARCHÉ
* Livre vert sur l'utilisation des instruments fondés sur le marché
* Système d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre
* Taxation de l'énergie
RECHERCHE ET INNOVATION
* Plan stratégique pour les technologies énergétiques (Plan SET)
* Production d'énergie durable à partir des combustibles fossiles
* Démonstration du captage et du stockage du carbone
INSTRUMENTS FINANCIERS
* « Énergie intelligente - Europe » - Programme-cadre pour l’innovation et la compétitivité (2007-2013)
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/n26104.htm#INTELLENERGY
* 7e programme-cadre pour la recherche et le développement (2007-2013)
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/i23022.htm
EUROPE
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Un nouveau site web dédié au développement durable ouvert...*
***Le Service public fédéral de programmation Développement Durable (SPP DD) a lancé mercredi un site internet dédié au développement durable.
Le site www.developpementdurable.be se veut une plate-forme de rencontre entre les pouvoirs publics, les organisations, les entreprises et le citoyen.
Le site internet a pour objectif principal de rassembler tous les acteurs de la société car "chaque organisation, entreprise ou citoyen est un agent potentiel du changement", selon un communiqué du SPP Développement Durable.
Le portail www.developpementdurable.be contient des articles, des informations et des dossiers relatifs aux acteurs publics actifs dans le domaine du développement durable.
L'internaute a en outre la possibilité de se créer un profil afin d'être informé par e-mail des dernières nouvelles et activités. Une newsletter mensuelle lui sera également envoyée et le visiteur peut aussi consulter un agenda reprenant les activités organisées en matière de développement durable.
(GFR)
L'Express - Bruxelles,Belgium
Le site www.developpementdurable.be se veut une plate-forme de rencontre entre les pouvoirs publics, les organisations, les entreprises et le citoyen.
Le site internet a pour objectif principal de rassembler tous les acteurs de la société car "chaque organisation, entreprise ou citoyen est un agent potentiel du changement", selon un communiqué du SPP Développement Durable.
Le portail www.developpementdurable.be contient des articles, des informations et des dossiers relatifs aux acteurs publics actifs dans le domaine du développement durable.
L'internaute a en outre la possibilité de se créer un profil afin d'être informé par e-mail des dernières nouvelles et activités. Une newsletter mensuelle lui sera également envoyée et le visiteur peut aussi consulter un agenda reprenant les activités organisées en matière de développement durable.
(GFR)
L'Express - Bruxelles,Belgium
mercredi 22 avril 2009
***Le tourisme en Antarctique plus strictement encadré***
***C'est un premier pas vers un durcissement de la réglementation du tourisme en Antarctique. Vendredi 17 avril, après onze jours de discussions, les vingt-huit pays membres du traité de l'Antarctique, réunis à l'occasion de leur assemblée annuelle à Baltimore (Maryland), ont décidé que les bateaux transportant plus de 500 passagers ne pourraient plus y accoster, et que le nombre de touristes présents sur un site ne pourrait excéder 100 personnes.
Les Etats-Unis sont à l'origine de cette proposition. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dès l'ouverture de la conférence, qui marquait aussi le 50e anniversaire du traité, fait part de son inquiétude quant "à la conformité des bateaux qui empruntent ces routes du Sud et à la sécurité des touristes".
"Nous n'avons plus de temps à perdre, il faut davantage de coopération internationale pour éviter une plus grande dégradation de l'environnement", a-t-elle déclaré après avoir rappelé l'effondrement, quelques jours auparavant, du "pont" de glace reliant la plaque Wilkins à l'Antarctique.
Le tourisme sur le continent blanc est un sujet de préoccupation depuis plusieurs années. Le nombre de voyageurs est passé de 6 700 en 1992 à 46 000 en 2008, selon l'Association internationale des tour-opérateurs de l'Antarctique. Et de récents naufrages ont failli déboucher sur de véritables catastrophes humaines et écologiques. En novembre 2007, le M/V Explorer, avec 154 passagers à son bord et battant pavillon libérien, a percuté un iceberg. Tous ont été sauvés, mais l'épave gît désormais par 1 300 m de profondeur. Ses cuves contenaient près de 200 m3 de carburant.
Aujourd'hui, chaque pays membre du traité est tenu d'assurer une surveillance depuis ses bases, ainsi que les secours en cas d'accident. Il existe par ailleurs cinq centres de sauvetage, situés en Afrique du Sud, en Argentine, en Australie, au Chili et en Nouvelle-Zélande. Mais alors que le dispositif de sauvetage en mer paraît relativement bien organisé, par un ensemble d'accords internationaux, rien n'est réellement prévu pour faire face à une catastrophe écologique de grande ampleur.
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La circulation en Antarctique est, quelle qu'en soit la motivation, soumise à autorisation. De plus, en vertu des accords de Madrid, qui ont donné, en 1991, un statut de réserve naturelle à l'Antarctique, toute activité doit y faire l'objet d'une évaluation d'impact environnemental. Mais le contrôle de ce vaste continent de 14 millions de km2 est loin d'être partout assuré. La Russie, qui, pendant des années, n'a pas eu les moyens d'occuper ses stations, a ainsi rapporté à plusieurs reprises la violation de celles-ci.
Le débat sur la réglementation de l'accès aux terres australes prend d'autant plus d'importance que les dernières études scientifiques ont révélé que le réchauffement climatique agit sur les glaciers à une vitesse beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent. Face à ce phénomène, jusqu'où faut-il aller dans la protection des écosystèmes fragiles ?
Certains écologistes prônent une interdiction de toute activité touristique. Il est peu probable que les signataires du traité de l'Antarctique choisissent cette option. Pour certains, comme l'Argentine et le Chili, l'exploration du pôle Sud représente une activité lucrative qu'ils ne sont pas prêts à abandonner.
Laurence Caramel
Le Monde
22.04.09.
Les Etats-Unis sont à l'origine de cette proposition. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dès l'ouverture de la conférence, qui marquait aussi le 50e anniversaire du traité, fait part de son inquiétude quant "à la conformité des bateaux qui empruntent ces routes du Sud et à la sécurité des touristes".
"Nous n'avons plus de temps à perdre, il faut davantage de coopération internationale pour éviter une plus grande dégradation de l'environnement", a-t-elle déclaré après avoir rappelé l'effondrement, quelques jours auparavant, du "pont" de glace reliant la plaque Wilkins à l'Antarctique.
Le tourisme sur le continent blanc est un sujet de préoccupation depuis plusieurs années. Le nombre de voyageurs est passé de 6 700 en 1992 à 46 000 en 2008, selon l'Association internationale des tour-opérateurs de l'Antarctique. Et de récents naufrages ont failli déboucher sur de véritables catastrophes humaines et écologiques. En novembre 2007, le M/V Explorer, avec 154 passagers à son bord et battant pavillon libérien, a percuté un iceberg. Tous ont été sauvés, mais l'épave gît désormais par 1 300 m de profondeur. Ses cuves contenaient près de 200 m3 de carburant.
Aujourd'hui, chaque pays membre du traité est tenu d'assurer une surveillance depuis ses bases, ainsi que les secours en cas d'accident. Il existe par ailleurs cinq centres de sauvetage, situés en Afrique du Sud, en Argentine, en Australie, au Chili et en Nouvelle-Zélande. Mais alors que le dispositif de sauvetage en mer paraît relativement bien organisé, par un ensemble d'accords internationaux, rien n'est réellement prévu pour faire face à une catastrophe écologique de grande ampleur.
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
La circulation en Antarctique est, quelle qu'en soit la motivation, soumise à autorisation. De plus, en vertu des accords de Madrid, qui ont donné, en 1991, un statut de réserve naturelle à l'Antarctique, toute activité doit y faire l'objet d'une évaluation d'impact environnemental. Mais le contrôle de ce vaste continent de 14 millions de km2 est loin d'être partout assuré. La Russie, qui, pendant des années, n'a pas eu les moyens d'occuper ses stations, a ainsi rapporté à plusieurs reprises la violation de celles-ci.
Le débat sur la réglementation de l'accès aux terres australes prend d'autant plus d'importance que les dernières études scientifiques ont révélé que le réchauffement climatique agit sur les glaciers à une vitesse beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait imaginé jusqu'à présent. Face à ce phénomène, jusqu'où faut-il aller dans la protection des écosystèmes fragiles ?
Certains écologistes prônent une interdiction de toute activité touristique. Il est peu probable que les signataires du traité de l'Antarctique choisissent cette option. Pour certains, comme l'Argentine et le Chili, l'exploration du pôle Sud représente une activité lucrative qu'ils ne sont pas prêts à abandonner.
Laurence Caramel
Le Monde
22.04.09.
***Festi'Lux : Développement durable les 16 et 17 mai...***
***Un grand week-end sur le développement durable est organisé à Lux les 16 et 17 mai par la Municipalité et les associations.
Le programme définitif est à venir mais vous trouverez ces jours là toutes les réponses à vos questions en matière d'habitat et de matériaux naturels, de jardinage respectueux de la nature et de la biodiversité, un marché bio et un marché terroir, beaucoup d'associations, des films sur les OGM, les pesticides etc...,
Des tables rondes et conférences, de quoi amuser les enfants, les Totor'sRobert et la Fanfarrosoir, de quoi boire et manger enfin quoi un village disposé à faire progresser les idées d'actions pour la planète.
http://www.vivre-a-chalon.com/lire_Festi_Lux-_-week-end-developpement-durable-les-16-et-17-mai,2303198c5b0ac7cee98097ae86b00dec0ceef066.html
dimanche 19 avril 2009
*V Cumbre de las Américas : Participación del Presidente Calderón..."Seguridad Energética"*
***Participación del Presidente Calderón en la Segunda Sesión Plenaria con el tema: Seguridad Energética en el marco de la Cumbre...*
*Discurso del Presidente de México, Felipe Calderón Hinojosa :
Gracias, Primer Ministro.
Buenas tardes estimadas amigas, estimados amigos.
Primero me refiero a la seguridad energética.
Vivimos en años recientes una situación verdaderamente excepcional en términos del mercado energético y, efectivamente, la vulnerabilidad que expresó esa situación fue particularmente aguda para los países de nuestro continente, que carecen de los recursos suficientes para satisfacer sus propias demandas.
De ahí que uno de los temas que debemos enfocar en esta Cumbre es cómo lograr la seguridad energética de América. Y a ello quiero referirme, puntualizando algunos temas.
Uno, es impulsar la interconexión y la integración de un mercado americano de energía que sea eficiente. No me refiero únicamente al caso del petróleo, en el que la demanda de América, entendida como continente, se puede perfectamente compensar con la oferta de varios países productores en la región, sino en la necesidad de integrar mercados regionales y continentales de energía.
Por ejemplo, nosotros a la vez que somos un país productor de petróleo, somos importador de gas natural y otros energéticos. Y para nosotros es un privilegio poder usar en la vida diaria de los mexicanos el gas natural que es producido aquí en Trinidad y Tobago. Se transporta por mar y es regasificado en el Golfo de México; de la misma manera que estamos también por importar gas natural de Perú.
De la misma manera, pensamos que podemos avanzar y debemos avanzar hacia un mercado integrado de electricidad. Primero por regiones, como ya se ha dicho.
Y el caso de Paraguay es emblemático, la provisión de electricidad a varios países de la región; pero en el caso nuestro pienso que debemos buscar el logro de una red continental de energía eléctrica.
Nosotros estamos avanzando en esa materia. Ya nos hemos interconectado con una región del mercado de energía eléctrica en Estados Unidos. Estamos proveyendo de energía eléctrica a Belice y, a partir de las próximas semanas, tenemos la buena noticia de que vamos a poner en marcha la primera red de electricidad hacia Centroamérica, empezando ya a funcionar y proveer electricidad hacia Guatemala. Ya con mi amigo Álvaro Colom estaremos próximamente inaugurando esta red.
Pienso que esta red debe de conectar a toda Centroamérica, e incluso llegar a conectar Sudamérica con Centroamérica y Norteamérica. Una red continental de energía que es factible hacer.
Y pienso que lo mismo podríamos generar no sólo en el mercado petrolero sino en el mercado de gas.
En segundo lugar, un programa continental para hacer un uso más eficiente de la energía y ahorrar el gas. Programas que han sido exitosos, por ejemplo, para la sustitución de electrodomésticos. Ya se ha hecho en Cuba, ahora que es tan mencionada, por cierto, donde se han sustituido todos los focos y todos los refrigeradores de las casas de la Isla por ahorradores de energía. Podemos hacer un esfuerzo similar.
En tercer lugar, diversificar las capacidades de recursos energéticos. América, y particularmente América Latina y el Caribe, tienen un enorme potencial para poder visualizar hacia fines de este siglo un transporte movido a base de biodiesel.
Dadas las condiciones climatológicas e hidrológicas de nuestra región es posible generar biodiesel y etanol suficiente como para ser la región que más impulse su transporte y su parque automotriz, como ya lo ha hecho Brasil, a partir del uso de biocombustibles.
Todo ello, además, reclama que podamos tener verdaderamente un financiamiento adecuado y oportuno para alcanzar nuestra seguridad energética.
Y nuevamente, y para concluir, diría que el mecanismo más adecuado es un mecanismo que combine, por un lado, la aportación de cada país en función del ingreso per cápita, de las emisiones per cápita, y una combinación de estas variables a un fondo multinacional y, a la vez, que cada país pueda retirar de ese fondo para financiar su proyecto, sea de energía renovable, de ahorro de energía, de reducción de emisiones o de secuestro de carbono.
Lo mismo podemos financiar el cambio de electrodomésticos o de lámparas de luz en todos los hogares de América, y con eso ahorrar energía, ahorrar dinero, ahorrar emisiones, como también generar esta transición fundamental hacia combustibles renovables a partir de etanol o biodiesel o bien impulsar proyectos de generación alternativa, desde los proyectos hidroeléctricos de minihidráulica en toda América, donde nuestro continente todavía tiene un potencial no explotado, hasta los proyectos de geotermia en El Salvador o proyectos eólicos.
En México iniciamos ya el primer parque eólico en América Latina. Están funcionando ya casi 200 megawatts de energía eólica y pensamos, a finales de mi Administración, en el 2012, contar con capacidad de casi tres mil megawatts a partir de energía generada por el viento y una cantidad considerable también a partir de energía solar.
Todo eso es financiable a partir del Fondo Verde, que insistentemente proponemos, y dado las limitaciones en tiempo, nosotros estamos dispuestos a correr un modelo, y si cada quien tiene curiosidad no sólo con cuánto podría participar en el Fondo, sino cuántos proyectos podría financiar a partir de ese Fondo, con mucho gusto, tenemos una estimación, un modelo que hemos corrido, que nos permitirá llegar a una propuesta continental hacia la Cumbre de Copenhague, a finales de este año, que permita abrir un camino de solución alternativo no sólo que dé seguridad energética a América, sino que también dé el paso inicial que está haciendo falta para combatir globalmente el problema de cambio climático.
Muchas gracias, señor Primer Ministro.
Puerto España, Trinidad y Tobago
por José Antonio Monterrosas Figueiras.
Sala de Prensa del Gobierno Federal
18 de Abril de 2009
*Discurso del Presidente de México, Felipe Calderón Hinojosa :
Gracias, Primer Ministro.
Buenas tardes estimadas amigas, estimados amigos.
Primero me refiero a la seguridad energética.
Vivimos en años recientes una situación verdaderamente excepcional en términos del mercado energético y, efectivamente, la vulnerabilidad que expresó esa situación fue particularmente aguda para los países de nuestro continente, que carecen de los recursos suficientes para satisfacer sus propias demandas.
De ahí que uno de los temas que debemos enfocar en esta Cumbre es cómo lograr la seguridad energética de América. Y a ello quiero referirme, puntualizando algunos temas.
Uno, es impulsar la interconexión y la integración de un mercado americano de energía que sea eficiente. No me refiero únicamente al caso del petróleo, en el que la demanda de América, entendida como continente, se puede perfectamente compensar con la oferta de varios países productores en la región, sino en la necesidad de integrar mercados regionales y continentales de energía.
Por ejemplo, nosotros a la vez que somos un país productor de petróleo, somos importador de gas natural y otros energéticos. Y para nosotros es un privilegio poder usar en la vida diaria de los mexicanos el gas natural que es producido aquí en Trinidad y Tobago. Se transporta por mar y es regasificado en el Golfo de México; de la misma manera que estamos también por importar gas natural de Perú.
De la misma manera, pensamos que podemos avanzar y debemos avanzar hacia un mercado integrado de electricidad. Primero por regiones, como ya se ha dicho.
Y el caso de Paraguay es emblemático, la provisión de electricidad a varios países de la región; pero en el caso nuestro pienso que debemos buscar el logro de una red continental de energía eléctrica.
Nosotros estamos avanzando en esa materia. Ya nos hemos interconectado con una región del mercado de energía eléctrica en Estados Unidos. Estamos proveyendo de energía eléctrica a Belice y, a partir de las próximas semanas, tenemos la buena noticia de que vamos a poner en marcha la primera red de electricidad hacia Centroamérica, empezando ya a funcionar y proveer electricidad hacia Guatemala. Ya con mi amigo Álvaro Colom estaremos próximamente inaugurando esta red.
Pienso que esta red debe de conectar a toda Centroamérica, e incluso llegar a conectar Sudamérica con Centroamérica y Norteamérica. Una red continental de energía que es factible hacer.
Y pienso que lo mismo podríamos generar no sólo en el mercado petrolero sino en el mercado de gas.
En segundo lugar, un programa continental para hacer un uso más eficiente de la energía y ahorrar el gas. Programas que han sido exitosos, por ejemplo, para la sustitución de electrodomésticos. Ya se ha hecho en Cuba, ahora que es tan mencionada, por cierto, donde se han sustituido todos los focos y todos los refrigeradores de las casas de la Isla por ahorradores de energía. Podemos hacer un esfuerzo similar.
En tercer lugar, diversificar las capacidades de recursos energéticos. América, y particularmente América Latina y el Caribe, tienen un enorme potencial para poder visualizar hacia fines de este siglo un transporte movido a base de biodiesel.
Dadas las condiciones climatológicas e hidrológicas de nuestra región es posible generar biodiesel y etanol suficiente como para ser la región que más impulse su transporte y su parque automotriz, como ya lo ha hecho Brasil, a partir del uso de biocombustibles.
Todo ello, además, reclama que podamos tener verdaderamente un financiamiento adecuado y oportuno para alcanzar nuestra seguridad energética.
Y nuevamente, y para concluir, diría que el mecanismo más adecuado es un mecanismo que combine, por un lado, la aportación de cada país en función del ingreso per cápita, de las emisiones per cápita, y una combinación de estas variables a un fondo multinacional y, a la vez, que cada país pueda retirar de ese fondo para financiar su proyecto, sea de energía renovable, de ahorro de energía, de reducción de emisiones o de secuestro de carbono.
Lo mismo podemos financiar el cambio de electrodomésticos o de lámparas de luz en todos los hogares de América, y con eso ahorrar energía, ahorrar dinero, ahorrar emisiones, como también generar esta transición fundamental hacia combustibles renovables a partir de etanol o biodiesel o bien impulsar proyectos de generación alternativa, desde los proyectos hidroeléctricos de minihidráulica en toda América, donde nuestro continente todavía tiene un potencial no explotado, hasta los proyectos de geotermia en El Salvador o proyectos eólicos.
En México iniciamos ya el primer parque eólico en América Latina. Están funcionando ya casi 200 megawatts de energía eólica y pensamos, a finales de mi Administración, en el 2012, contar con capacidad de casi tres mil megawatts a partir de energía generada por el viento y una cantidad considerable también a partir de energía solar.
Todo eso es financiable a partir del Fondo Verde, que insistentemente proponemos, y dado las limitaciones en tiempo, nosotros estamos dispuestos a correr un modelo, y si cada quien tiene curiosidad no sólo con cuánto podría participar en el Fondo, sino cuántos proyectos podría financiar a partir de ese Fondo, con mucho gusto, tenemos una estimación, un modelo que hemos corrido, que nos permitirá llegar a una propuesta continental hacia la Cumbre de Copenhague, a finales de este año, que permita abrir un camino de solución alternativo no sólo que dé seguridad energética a América, sino que también dé el paso inicial que está haciendo falta para combatir globalmente el problema de cambio climático.
Muchas gracias, señor Primer Ministro.
Puerto España, Trinidad y Tobago
por José Antonio Monterrosas Figueiras.
Sala de Prensa del Gobierno Federal
18 de Abril de 2009
jeudi 16 avril 2009
***(13) BREF APERCU "À la découverte du Parlement européen : Comment le Parlement fonctionne...Le Parlement et Vous!..."*
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...L'Actualité***
"CONNAITRE & COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT...DE L'UNION EUROPEENNE"!
*(13 )BREF APERCU "À la découverte du Parlement européen : Comment le Parlement fonctionne...Le Parlement et Vous!..."*
***"Le Débat : qui vote pour qui et pourquoi ?
Plusieurs dirigeants de groupes politiques européens ont été réunis dans les studios d'EuroparlTV pour mettre en avant ce qui les divise pour l'imminente élection européenne.
Date: 23/3/09
*Débat : Une faible participation au scrutin européen menace la légitimité du Parlement européen :
La crise économique actuelle pourrait contribuer à une participation encore plus faible au scrutin européen de juin 2009. Que faire pour inciter les Européens à voter ? Trois Députés européens débattent.
Date: 18/3/09
*L’Interview : "On a besoin de plus d’Europe"
A moins de six mois des élections européennes, Europarltv donne la parole à Joseph Daul (PPE-DE). Le président du premier groupe politique du Parlement livre les grands thèmes de la campagne électorale que mènera son parti.
Date: 20/1/09
***BREF APERCU :
*"Altiero Spinelli et la naissance de l'Union Européenne"
Céder aux eurosceptiques et abandonner de plus en plus d'Europe commune ou travailler pour une intégration toujours plus en profondeur des Etats européens ? En 1984, un discours émouvant du Député européen italien Altiero Spinelli en faveur du Traité de l'Union Européenne a aidé à préparer un grand pas en avant pour l'Europe commune.
Date: 12/9/08
*"Simone Veil Première Présidente du premier Parlement européen"
Elue en 1979, Simone Veil représente beaucoup de "premières" : la rescapée française d'Auschwitz a été élue première Présidente du premier Parlement européen au suffrage universel par les citoyens et malgré le fait qu'elle ne fut alors que la 16ème Présidente de la Chambre, elle fut la première femme à présider le Parlement, un choix "emblématique" de la part du Président français de l'époque Valéry Giscard d'Estaing, comme elle le raconte elle-même.
Date: 15/9/08
*"Comment se passe la session plénière du Parlement européen?"
Le Député européen français Verts Gérard Onesta et l'huissier du Parlement européen Pascal Feuilloy expliquent à des collégiens de 14 ans, Eileen et Pedro comment se déroule la session plénière du seul Parlement au monde élu internationalement.
Date: 17/9/08
*Action : Les retombées sociales de la crise économique"
La Commission prévoit 6 millions de chômeurs d'ici 2010 à moins de prendre des mesures immédiates. Mais que font au juste les gouvernements européens ? L'eurodéputée Anne Van Lancker appelle à la mise en place d'outils européens pour sauvegarder l'emploi.
Date: 15/4/09
*Action : "L'avenir de l'OTAN"
La politique européenne de sécurité et de défense en attente, l'OTAN ne devrait-elle pas encore avoir un rôle à jouer dans les opérations internationales ? Action examine sur l'évolution de l'OTAN à la lumière de l'influence grandissante de l'Europe en tant qu'entité politique avec une puissance militaire qui se profile.
Date: 10/4/09
*Débat : "Consequences du G-20"*
Les Députés européens Pervenche Berès et Călin Cătălin Chiriţă commentent les conséquences du sommet du G-20 à Londres avec deux experts du commerce. Ils examinent si le sommet a établi des objectifs réalistes ou s'il s'est agi d'un jeu élaboré de fumée et de miroirs.
Date: 8/4/09
*Débat :"Réforme parlementaire"
Les procédures parlementaires sont souvent longues et complexes. Les Députés européens Diana Wallis, Jo Leinen et Elly de Groen-Kouwenhoven débattent avec un universitaire des manières de rendre leur travail plus efficace. Ces réformes vont de la préparation du Traité de Lisbonne à la reconfiguration des commissions.
Date: 8/4/09
*"La rétro de la semaine : du 30 mars au 2 avril 2009"
Réponse du Parlement européen au G-20 et examen des droits des patients au sujet des soins de santé reçus à l'étranger. Réunion d'anciens Présidents du Parlement européen pour un appel lancé aux Européens pour inciter ceux-ci à aller voter en juin et feu vert des Députés européens au logo éco-label.
Date: 8/4/09
*À la Une : "éco-label, le label vert de l'UE"
La "fleur européenne" est le label vert de l'UE pour les produits respectueux de l'environnement. Les Députés européens souhaitent l'étendre à davantage de produits, en prenant certains facteurs en compte, dont la consommation énergétique.
Date: 6/4/09
*À la Une : "Aide alimentaire pour les plus démunis"
Des millions d'Européens dépendent de la distribution de nourriture financée en partie par l'Union européenne. Les Députés européens estiment que cette aide doit être réduite à cause de la crise.
Date: 26/3/09
*L'interview : "Adina Ioana Vălean s'exprime sur la libre circulation"
La Députée européenne roumaine Adina Vălean, rapporteur pour la directive sur la libre circulation, appelle les institutions européennes à ne pas oublier la notion d'Europe sans barrières, pas seulement pour l'économie mais également pour les citoyens.
Date: 6/4/09
*L'interview du jour : "Les télécoms doivent rester fortes et simples pour les usagers"
Le Député européen britannique conservateur Malcolm Harbour s'exprime sur son rapport de révision de la législation européenne sur le service universel et les droits des utilisateurs relativement aux réseaux de communications électroniques.
Date: 2/4/09
*À la Une :"Protection de la vie privée en ligne"
Alors qu'internet joue un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne de pratiquement tous les Européens, les cyber-criminels, les entrepreneurs peu scrupuleux et une police avide sont tous à l'affût de nos données personnelles. Les Députés européens appellent à ce que l'on y réfléchisse à deux fois avant de censurer.
Date: 26/3/09
*Action : Les menaces sur la santé causées par les portables ne doivent pas être prises à la légère
Un rapport de l'UE sur les risques sur la santé provoqués par les ondes électromagnétiques va être publié. De quoi faut-il nous inquiéter et comment l'UE pense éviter les risques sur la santé ?
Date: 17/3/09
*Pêche
"Notre mission est de réconcilier les amis des poissons avec les amis de la pêche", déclare le Président Philippe Morillon lors de notre examen approfondi de la Commission de la Pêche, l'organe du Parlement européen au sein duquel les questions sociales et environnementales sont le plus souvent et le plus vivement confrontées.
Date: 10/10/08
*Droits de l'Homme
La Sous-commission des Droits de l'Homme ne peut faire passer de rapports. Néanmoins, on la consulte régulièrement en prévision de réunions au sommet. Dans ce qui était une importante contribution à la crédibilité de l'UE sur la question des Droits de l'Homme, elle s'exprime sur l'état des Droits de l'Homme et de la démocracie dans les pays tiers.
Date: 15/9/08
Europarltv
***Le Parlement...UE...et Vous : En fait, ses décisions influencent réellement la vie des citoyens!!!
Ancienne stagiaire (entre autres...) à la "Commission européenne au Secrétariat Général". Bruxelles.
Rapport: « La politique des Droits de l’Homme de la communauté européenne dans les pays tiers »
http://unioneuropeenne.blogspot.com/2009/04/le-president-nicolas-sarkozy-tiendra-t.html
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Vous invite à rejoindre sa page Facebook & Twitter... :
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
http://twitter.com/MorganeBravo
mardi 14 avril 2009
***Le Canada, le Mexique et les États-Unis unissent leurs efforts afin de protéger notre environnement commun...***
***Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l'environnement entre le gouvernement du Canada, le gouvernement des États-Unis d'Amérique et le gouvernement des États-Unis du Mexique.
*Des intervenants se pencheront sur la gestion rationnelle des produits chimiques en Amérique du Nord
Montréal, 26/03/2009 – Des membres du public, des spécialistes et des représentants gouvernementaux examineront la semaine prochaine les nouvelles orientations et les détails d’une approche stratégique concertée pour gérer les produits chimiques au Canada, au Mexique et aux États-Unis.
Cet examen se déroulera dans le cadre d’une réunion publique qui aura lieu les 1er et 2 avril prochain à San Antonio, au Texas, et qui se tient chaque année dans une ville différente d’Amérique du Nord. Elle est organisée par le Groupe de travail sur la gestion rationnelle des produits chimiques de la Commission de coopération environnementale en vue de connaître et de prendre en compte le point de vue des intervenants sur cette gestion ainsi que sur la réduction des risques que présentent ces produits.
Le Groupe de travail fera état des progrès accomplis dans les domaines prioritaires déjà ciblés par les intervenants, ainsi que des mesures envisagées afin d’accentuer la sensibilisation, la participation du public et les activités de renforcement des capacités, de telle manière que les fonctionnaires puissent se fonder sur des données fiables et comparables pour faciliter la réalisation d’activités de réduction des risques sur l’ensemble du continent nord-américain.
Cette réunion donnera également lieu à des discussions entre spécialistes sur la gestion des produits chimiques dans les secteurs pétroliers et pétrochimiques, ainsi qu’à des séances de discussion en petits groupes.
Il est possible de se renseigner au sujet de cette réunion, de consulter son ordre du jour et de télécharger le formulaire d’inscription en ligne.
Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer par courriel avec Erika Hercules, à l’adresse ehercules@cec.org.
*Des intervenants se pencheront sur la gestion rationnelle des produits chimiques en Amérique du Nord
Montréal, 26/03/2009 – Des membres du public, des spécialistes et des représentants gouvernementaux examineront la semaine prochaine les nouvelles orientations et les détails d’une approche stratégique concertée pour gérer les produits chimiques au Canada, au Mexique et aux États-Unis.
Cet examen se déroulera dans le cadre d’une réunion publique qui aura lieu les 1er et 2 avril prochain à San Antonio, au Texas, et qui se tient chaque année dans une ville différente d’Amérique du Nord. Elle est organisée par le Groupe de travail sur la gestion rationnelle des produits chimiques de la Commission de coopération environnementale en vue de connaître et de prendre en compte le point de vue des intervenants sur cette gestion ainsi que sur la réduction des risques que présentent ces produits.
Le Groupe de travail fera état des progrès accomplis dans les domaines prioritaires déjà ciblés par les intervenants, ainsi que des mesures envisagées afin d’accentuer la sensibilisation, la participation du public et les activités de renforcement des capacités, de telle manière que les fonctionnaires puissent se fonder sur des données fiables et comparables pour faciliter la réalisation d’activités de réduction des risques sur l’ensemble du continent nord-américain.
Cette réunion donnera également lieu à des discussions entre spécialistes sur la gestion des produits chimiques dans les secteurs pétroliers et pétrochimiques, ainsi qu’à des séances de discussion en petits groupes.
Il est possible de se renseigner au sujet de cette réunion, de consulter son ordre du jour et de télécharger le formulaire d’inscription en ligne.
Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer par courriel avec Erika Hercules, à l’adresse ehercules@cec.org.
dimanche 12 avril 2009
*La ville durable, relais espéré de la croissance verte...*
***Pas question de renoncer à verdir les villes, même si la crise a fait fondre les ressources publiques, s'évaporer les capacités d'investissement du privé et s'assécher les crédits bancaires. Ce voeu pieux a résonné tout au long du forum Global City, mardi 7 et mercredi 8 avril, à Abu Dhabi.
Ce rendez-vous international a réuni, autour de l'enjeu de l'urbanisme durable, des dizaines de représentants de municipalités du monde entier, des industriels, des investisseurs, des aménageurs et des architectes dans le décor irréel de l'Emirates Palace, dont la débauche de luxe contrastait avec les réflexions sur une consommation maîtrisée des ressources.
Créé par Reed Midem, société organisatrice de salons professionnels, Global City se veut une plate-forme de rencontre entre acteurs publics et privés de l'immobilier, invités à partager leurs stratégies. "Les villes demandaient un lieu où discuter avec le secteur privé, de manière transversale, de l'économie, de l'environnement, des mobilités, des services, de la cohésion sociale...", raconte Nathalie Depetro, la directrice du forum. "Le thème du développement durable a l'avantage d'obliger à articuler toutes ces problématiques", ajoute-t-elle.
D'ateliers en conférences, de nombreux orateurs ont dessiné le portrait d'une planète urbaine en chemin vers un développement équilibré et harmonieux, de l'écoquartiers de Tianjin, en Chine, à la ville "intelligente" de Songdo, en Corée du Sud, de la réhabilitation du centre ancien de Birmingham au plan climat de Sao Paulo, des transports en commun de Madrid, Bombay ou Singapour aux possibilités ouvertes par les nouvelles technologies d'information et de communication.
Autant d'investissements lourds et de partenariats public-privé pourtant mis à mal par la tempête financière mondiale et la récession économique. La sociologue Saskia Sassen, grand défenseur des villes globales, a eu beau estimer à Abu Dhabi que "l'autodestruction du système financier offre une chance au développement durable en permettant à une autre logique d'émerger", la crainte est forte "de voir revenir le vieux discours selon lequel verdir l'économie et les villes coûterait trop cher dans la conjoncture actuelle", comme le redoute Flavio Goldman, responsable des relations internationales de la ville de Sao Paulo.
Ce d'autant que "les villes manquent plus que jamais de moyens financiers et (que) les gouvernements ont du mal à articuler les actions à court terme, centrées sur le sauvetage de l'économie, et les objectifs à long terme", observe Lamia Kamal-Chaoui, responsable du programme de développement urbain à l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Face au risque de voir abandonner les investissements dans les transports en commun, les énergies renouvelables et les bâtiments performants, unanimement reconnus comme des leviers majeurs de la lutte contre le changement climatique, les apôtres du durable chantent les louanges de la ville comme moteur de croissance. "Investir dans les technologies vertes permet de créer des emplois et de réconcilier l'économie et l'écologie", a ainsi témoigné Wade Crowfoot, responsable des questions de changement climatique pour la ville de San Francisco, qui se veut leader dans ce secteur d'innovation.
Le refrain était déjà à l'ordre du jour de l'OCDE, le 30 mars, à Paris, lors du forum "Crise mondiale, réponses régionales", au cours duquel l'option "verdir les villes" a été présentée comme un des principaux facteurs de relance économique par des dirigeants du monde entier. On l'entendra à nouveau à La Baule, du 3 au 5 juin, à l'occasion de la 7e Investment Conference (WIC), qui a pris pour thème "Investir dans les villes globales : opportunités et difficultés".
Au-delà de la relance, dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources, "seules les villes fondées sur les principes du développement durable resteront compétitives, car cela les rendra adaptables, résilientes", analyse Michael White, de l'Urban Planning Council d'Abu Dhabi. Une prédiction d'autant plus optimiste que l'émirat est un des rares endroits sur Terre à ne pas souffrir de la crise et à conserver les moyens d'une mutation radicale.
Le forum Global City s'était expatrié à Abu Dhabi cette année, après trois éditions à Cannes et à Lyon, pour se rapprocher des marchés du Golfe et de l'Asie, parmi les plus dynamiques. La délocalisation aura aussi permis à Reed Midem de réaliser une belle opération financière, l'émirat ayant dépensé sans compter pour recevoir la manifestation.
Pour Abu Dhabi, qui affiche l'empreinte écologique la plus élevée de la planète, l'occasion était belle de se présenter à un parterre international d'aménageurs et d'investisseurs sous un jour favorable. Nouveaux quartiers piétonniers, métro, tramways, normes environnementales de construction, champs de panneaux solaires : le récent plan stratégique "Vision 2030" vise rien moins que faire de l'émirat pétrolier "la capitale de la durabilité".
Avec pour vitrine futuriste, l'éco-cité expérimentale de Masdar, en cours de construction dans le désert.
ABU DHABI ENVOYÉ SPÉCIAL
Grégoire Allix
Le Monde
11.04.09.
Ce rendez-vous international a réuni, autour de l'enjeu de l'urbanisme durable, des dizaines de représentants de municipalités du monde entier, des industriels, des investisseurs, des aménageurs et des architectes dans le décor irréel de l'Emirates Palace, dont la débauche de luxe contrastait avec les réflexions sur une consommation maîtrisée des ressources.
Créé par Reed Midem, société organisatrice de salons professionnels, Global City se veut une plate-forme de rencontre entre acteurs publics et privés de l'immobilier, invités à partager leurs stratégies. "Les villes demandaient un lieu où discuter avec le secteur privé, de manière transversale, de l'économie, de l'environnement, des mobilités, des services, de la cohésion sociale...", raconte Nathalie Depetro, la directrice du forum. "Le thème du développement durable a l'avantage d'obliger à articuler toutes ces problématiques", ajoute-t-elle.
D'ateliers en conférences, de nombreux orateurs ont dessiné le portrait d'une planète urbaine en chemin vers un développement équilibré et harmonieux, de l'écoquartiers de Tianjin, en Chine, à la ville "intelligente" de Songdo, en Corée du Sud, de la réhabilitation du centre ancien de Birmingham au plan climat de Sao Paulo, des transports en commun de Madrid, Bombay ou Singapour aux possibilités ouvertes par les nouvelles technologies d'information et de communication.
Autant d'investissements lourds et de partenariats public-privé pourtant mis à mal par la tempête financière mondiale et la récession économique. La sociologue Saskia Sassen, grand défenseur des villes globales, a eu beau estimer à Abu Dhabi que "l'autodestruction du système financier offre une chance au développement durable en permettant à une autre logique d'émerger", la crainte est forte "de voir revenir le vieux discours selon lequel verdir l'économie et les villes coûterait trop cher dans la conjoncture actuelle", comme le redoute Flavio Goldman, responsable des relations internationales de la ville de Sao Paulo.
Ce d'autant que "les villes manquent plus que jamais de moyens financiers et (que) les gouvernements ont du mal à articuler les actions à court terme, centrées sur le sauvetage de l'économie, et les objectifs à long terme", observe Lamia Kamal-Chaoui, responsable du programme de développement urbain à l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Face au risque de voir abandonner les investissements dans les transports en commun, les énergies renouvelables et les bâtiments performants, unanimement reconnus comme des leviers majeurs de la lutte contre le changement climatique, les apôtres du durable chantent les louanges de la ville comme moteur de croissance. "Investir dans les technologies vertes permet de créer des emplois et de réconcilier l'économie et l'écologie", a ainsi témoigné Wade Crowfoot, responsable des questions de changement climatique pour la ville de San Francisco, qui se veut leader dans ce secteur d'innovation.
Le refrain était déjà à l'ordre du jour de l'OCDE, le 30 mars, à Paris, lors du forum "Crise mondiale, réponses régionales", au cours duquel l'option "verdir les villes" a été présentée comme un des principaux facteurs de relance économique par des dirigeants du monde entier. On l'entendra à nouveau à La Baule, du 3 au 5 juin, à l'occasion de la 7e Investment Conference (WIC), qui a pris pour thème "Investir dans les villes globales : opportunités et difficultés".
Au-delà de la relance, dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources, "seules les villes fondées sur les principes du développement durable resteront compétitives, car cela les rendra adaptables, résilientes", analyse Michael White, de l'Urban Planning Council d'Abu Dhabi. Une prédiction d'autant plus optimiste que l'émirat est un des rares endroits sur Terre à ne pas souffrir de la crise et à conserver les moyens d'une mutation radicale.
Le forum Global City s'était expatrié à Abu Dhabi cette année, après trois éditions à Cannes et à Lyon, pour se rapprocher des marchés du Golfe et de l'Asie, parmi les plus dynamiques. La délocalisation aura aussi permis à Reed Midem de réaliser une belle opération financière, l'émirat ayant dépensé sans compter pour recevoir la manifestation.
Pour Abu Dhabi, qui affiche l'empreinte écologique la plus élevée de la planète, l'occasion était belle de se présenter à un parterre international d'aménageurs et d'investisseurs sous un jour favorable. Nouveaux quartiers piétonniers, métro, tramways, normes environnementales de construction, champs de panneaux solaires : le récent plan stratégique "Vision 2030" vise rien moins que faire de l'émirat pétrolier "la capitale de la durabilité".
Avec pour vitrine futuriste, l'éco-cité expérimentale de Masdar, en cours de construction dans le désert.
ABU DHABI ENVOYÉ SPÉCIAL
Grégoire Allix
Le Monde
11.04.09.
vendredi 10 avril 2009
*** 7e édition des Rubans du développement durable...***
***Les Rubans du développement durable distinguent chaque année des collectivités, du village à la région, qui font du développement durable une priorité sur leurs territoires.
Examinées par un jury présidé depuis plusieurs éditions par Jean-Marie Pelt, président de l’Institut européen d’écologie, les candidatures sont passées au crible d’une grille de critères qui prend en compte : l’organisation de la politique de développement durable, la vision stratégique et les plans d’actions, et les actions déjà réalisées (exemplarité, innovation).
Les collectivités locales sont invitées à envoyer leur candidature avant le 30 mars 2009.
Par La rédaction
France BTP.com
Février 2009
Examinées par un jury présidé depuis plusieurs éditions par Jean-Marie Pelt, président de l’Institut européen d’écologie, les candidatures sont passées au crible d’une grille de critères qui prend en compte : l’organisation de la politique de développement durable, la vision stratégique et les plans d’actions, et les actions déjà réalisées (exemplarité, innovation).
Les collectivités locales sont invitées à envoyer leur candidature avant le 30 mars 2009.
Par La rédaction
France BTP.com
Février 2009
mardi 7 avril 2009
***Consultation sur la Stratégie nationale du développement durable...***
***Relevons les défis du Développement durable !
La Stratégie nationale du développement durable 2009-2012 est actuellement en cours d’élaboration.
Son objectif est d’offrir un cadre de référence et d’orientation pour l’ensemble des acteurs privés et publics, en cohérence avec la stratégie des instances européennes et avec les engagements internationaux de la France.
Elle adopte pour ce faire les 9 défis-clés issus de l’architecture de la Stratégie européenne de développement durable (SEDD), ainsi que le même jeu d’indicateurs « phares » d’Etat.
Dans la continuité du Grenelle de l’environnement, le ministère du développement durable organise une consultation des représentants des élus nationaux et locaux, des employeurs, des salariés et des associations.
Afin d’associer l’ensemble de la société française à ce projet, la consultation est ouverte à tous ceux qui le souhaitent par le biais de ce questionnaire en ligne.
Pour donner votre avis, sur le ou les défis de votre choix, c’est très simple, il vous suffit de répondre aux questions ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous avez aussi la possibilité de consulter pour chaque défi l’intégralité du document SNDD.
A vos claviers !
Téléchargez le document complet de la Stratégie nationale du développement durable :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Projet_SNDD_cle6d864d.pdf
lundi 6 avril 2009
***Morgane BRAVO : Vous invite à rejoindre sa page facebook...***
***Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :
Morgane BRAVO :
*Vous invite à rejoindre sa page facebook!
*Le invita a unirse a su página facebook!
*Invites you to join his facebook page!
*Vi invitiamo a partecipare la sua pagina di facebook!
*Nós convidamos você a participar de sua página facebook!
*Sie werden aufgefordert, zu seiner Seite facebook!
*Zapraszamy do jego Facebook !
*Σας προσκαλούμε να συμμετάσχετε στο Facebook σελίδα!
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804
BIENVENUE* WELCOME* BIENVENIDO* WILLKOMMEN* WELKOM* BENVENUTO* BOAS-VINDAS* WITAJ* VITAJTE...
Ecologiquement vôtre,
Morgane BRAVO
***BOULOGNE-BILLANCOURT : Ils passent leur premier week-end à Vélib’...***
***Vélib’ s’installe dans le paysage urbain de Boulogne. Tout au long de ce week-end, les habitants ont pu tester les vélos en libre-service arrivés mardi dernier. Le soleil et l’effet de curiosité ont largement contribué à la réussite de ce lancement de l’autre côté du périphérique.
Ornella et Thomas ont profité de la journée de dimanche pour s’offrir une balade jusqu’à Neuilly. Ils ont pianoté sur la borne installée à la station de la rue du Transval, en bordure du bois de Boulogne. « Avec le Marathon de Paris et le match de football au Parc des Princes, tout le secteur est bloqué. Le Vélib’ est une super aubaine pour se déplacer aujourd’hui (NDLR : hier, lance Ornella. C’est aussi l’occasion de le tester. » « Le fonctionnement est simple comme bonjour », sourit Thomas. Ce n’est pas l’avis de tout le monde : certains ont manifestement eu du mal à effectuer leur règlement par carte bancaire.
Un couple d’Américains, casquette vissée sur le crâne et sac à dos sur les épaules, revient tout transpirant d’une longue promenade dans les allées boisées voisines. « I enjoyed ! It’s not expensive » (j’adore, ce n’est pas cher), s’exclame madame. Arnaud, quant à lui, est venu découvrir le fonctionnement du libre-service. « C’est super pour les loisirs, mais pas pour les trajets maison-bureau, estime-t-il. Faire du vélo en costume sous la pluie, non merci. » Emmanuel, poussé lui aussi par la curiosité, s’est arrêté devant la station installée à deux pas de chez lui. « Je viens voir comment ça marche, confie-t-il. Je ferai le test cet après-midi, avec mon fils. Je n’ai pas de vélo, faute de place dans le local à poussettes de mon immeuble. En attendant d’en acheter un, lorsque les enfants seront plus grands, je prendrai un Velib’ pour les promenades au bois. » Tout au long de ce week-end, 80 jeunes ont été recrutés par la mairie pour expliquer aux habitants le fonctionnement du vélo gris et les informer sur les abonnements. Ces ambassadeurs seront encore à pied d’oeuvre dans les 21 stations de Boulogne, samedi et dimanche prochains.
C.H.
Le Parisien
06.04.2009
Ornella et Thomas ont profité de la journée de dimanche pour s’offrir une balade jusqu’à Neuilly. Ils ont pianoté sur la borne installée à la station de la rue du Transval, en bordure du bois de Boulogne. « Avec le Marathon de Paris et le match de football au Parc des Princes, tout le secteur est bloqué. Le Vélib’ est une super aubaine pour se déplacer aujourd’hui (NDLR : hier, lance Ornella. C’est aussi l’occasion de le tester. » « Le fonctionnement est simple comme bonjour », sourit Thomas. Ce n’est pas l’avis de tout le monde : certains ont manifestement eu du mal à effectuer leur règlement par carte bancaire.
Un couple d’Américains, casquette vissée sur le crâne et sac à dos sur les épaules, revient tout transpirant d’une longue promenade dans les allées boisées voisines. « I enjoyed ! It’s not expensive » (j’adore, ce n’est pas cher), s’exclame madame. Arnaud, quant à lui, est venu découvrir le fonctionnement du libre-service. « C’est super pour les loisirs, mais pas pour les trajets maison-bureau, estime-t-il. Faire du vélo en costume sous la pluie, non merci. » Emmanuel, poussé lui aussi par la curiosité, s’est arrêté devant la station installée à deux pas de chez lui. « Je viens voir comment ça marche, confie-t-il. Je ferai le test cet après-midi, avec mon fils. Je n’ai pas de vélo, faute de place dans le local à poussettes de mon immeuble. En attendant d’en acheter un, lorsque les enfants seront plus grands, je prendrai un Velib’ pour les promenades au bois. » Tout au long de ce week-end, 80 jeunes ont été recrutés par la mairie pour expliquer aux habitants le fonctionnement du vélo gris et les informer sur les abonnements. Ces ambassadeurs seront encore à pied d’oeuvre dans les 21 stations de Boulogne, samedi et dimanche prochains.
C.H.
Le Parisien
06.04.2009
***Boulogne apprivoise Vélib’ sans se presser...***
**Depuis ce week-end, la première station Vélib’ de banlieue est ouverte à Boulogne. Les habitants, étonnés, découvrent peu à peu ce nouveau service dans leur ville.
Ils passent devant, s’arrêtent quelques instants, certains se penchent sur les vélos, d’autres vont jusqu’à pianoter sur la borne pour étudier les différentes formules… Depuis vendredi soir, les habitants de Boulogne-Billancourt découvrent peu à peu Vélib’. Ils ont le privilège d’être les premiers à disposer des vélos en libre-service parisiens en banlieue, avec à leur disposition depuis vendredi soir une station d’une vingtaine de deux-roues.
« Plus rapide que les transports en commun »
« Ils fonctionnent vraiment, on peut en prendre un tout de suite ? » s’interroge Elise perplexe, devant la rangée de vélos gris métal flambant neufs. Située à l’angle des rues André-Morizet et Georges-Sorel, près de l’hôtel de ville, cette station est en réalité en phase de test, ce qui explique le peu de communication autour de sa mise en service. Reste qu’il s’agit de la toute première en dehors de Paris, six mois après la décision du Conseil d’Etat d’autoriser l’extension des Vélib’ aux communes limitrophes de la capitale.
« Je regarde un peu comment ça fonctionne avant de prendre un abonnement, explique Julien, 39 ans, qui habite dans l’immeuble au pied duquel se trouve la station. C’est vraiment une bonne idée d’avoir étendu le dispositif. Plus d’excuses pour éviter d’aller se promener à Paris le dimanche ! »
Une bonne surprise que les Boulonnais n’attendaient pas aussi rapidement. « J’avais entendu parler de mars ou avril pour la mise en service, s’étonne Laurence, en marquant un temps d’arrêt devant la rangée de deux-roues. Mais je vais quand même attendre les beaux jours pour m’y mettre ! »
150 stations prévues dans 29 communes franciliennes
Un pas franchi dès hier par Arnaud, 21 ans, un habitué du Vélib’, qui est certainement l’un des premiers, si ce n’est le premier, à avoir décroché un vélo de la nouvelle station. Cet étudiant parisien possède en effet un abonnement et c’est en venant réviser ses concours à la bibliothèque Landowski samedi après-midi qu’il a découvert la station. Du coup, c’est en vélo qu’il est revenu et reparti hier.
« J’habite près de la place des Ternes, dans le XVII e , et pour rejoindre mes amis à la bibliothèque, j’ai mis environ trente minutes, explique le jeune homme, qui espère intégrer Math spé. C’est plus rapide que les transports en commun. »
A terme, ce sont 150 stations et 3 500 vélos qui seront mis en service dans 29 communes franciliennes jouxtant Paris, dont 11 dans les Hauts-de-Seine. Quant à Boulogne, la plus grande ville d’Ile-de-France après Paris, elle attend pour le mois de mars vingt autres stations, soit 650 bicyclettes au total.
Anne-Sophie Damecour
02.02.2009
Le Parisien
Ils passent devant, s’arrêtent quelques instants, certains se penchent sur les vélos, d’autres vont jusqu’à pianoter sur la borne pour étudier les différentes formules… Depuis vendredi soir, les habitants de Boulogne-Billancourt découvrent peu à peu Vélib’. Ils ont le privilège d’être les premiers à disposer des vélos en libre-service parisiens en banlieue, avec à leur disposition depuis vendredi soir une station d’une vingtaine de deux-roues.
« Plus rapide que les transports en commun »
« Ils fonctionnent vraiment, on peut en prendre un tout de suite ? » s’interroge Elise perplexe, devant la rangée de vélos gris métal flambant neufs. Située à l’angle des rues André-Morizet et Georges-Sorel, près de l’hôtel de ville, cette station est en réalité en phase de test, ce qui explique le peu de communication autour de sa mise en service. Reste qu’il s’agit de la toute première en dehors de Paris, six mois après la décision du Conseil d’Etat d’autoriser l’extension des Vélib’ aux communes limitrophes de la capitale.
« Je regarde un peu comment ça fonctionne avant de prendre un abonnement, explique Julien, 39 ans, qui habite dans l’immeuble au pied duquel se trouve la station. C’est vraiment une bonne idée d’avoir étendu le dispositif. Plus d’excuses pour éviter d’aller se promener à Paris le dimanche ! »
Une bonne surprise que les Boulonnais n’attendaient pas aussi rapidement. « J’avais entendu parler de mars ou avril pour la mise en service, s’étonne Laurence, en marquant un temps d’arrêt devant la rangée de deux-roues. Mais je vais quand même attendre les beaux jours pour m’y mettre ! »
150 stations prévues dans 29 communes franciliennes
Un pas franchi dès hier par Arnaud, 21 ans, un habitué du Vélib’, qui est certainement l’un des premiers, si ce n’est le premier, à avoir décroché un vélo de la nouvelle station. Cet étudiant parisien possède en effet un abonnement et c’est en venant réviser ses concours à la bibliothèque Landowski samedi après-midi qu’il a découvert la station. Du coup, c’est en vélo qu’il est revenu et reparti hier.
« J’habite près de la place des Ternes, dans le XVII e , et pour rejoindre mes amis à la bibliothèque, j’ai mis environ trente minutes, explique le jeune homme, qui espère intégrer Math spé. C’est plus rapide que les transports en commun. »
A terme, ce sont 150 stations et 3 500 vélos qui seront mis en service dans 29 communes franciliennes jouxtant Paris, dont 11 dans les Hauts-de-Seine. Quant à Boulogne, la plus grande ville d’Ile-de-France après Paris, elle attend pour le mois de mars vingt autres stations, soit 650 bicyclettes au total.
Anne-Sophie Damecour
02.02.2009
Le Parisien
***Tapis rouge pour Vélib’ à Boulogne...***
***Plusieurs centaines de personnes ont assisté hier matin à Boulogne-Billancourt àl’inauguration de la toute première station Vélib’ en banlieue parisienne.
Hier matin, et sous le soleil, ils sont tous venus pour saluer l’arrivée de la bicyclette gris souris de l’autre côté du boulevard périphérique.
En présence du maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë, de celui (UMP) de Boulogne, Pierre-Christophe-Baguet, et de Jean-Charles Decaux, la « success story » du vélo en libre-service s’est enrichie d’un nouveau chapitre avec l’ouverture des 21 stations de la deuxième commune la plus peuplée d’Ile-de-France.
« On a pris spécialement un jour de congé pour assister à cet événement, plaisante Elodie. Je vais pouvoir utiliser Vélib’ pour aller à mon travail, à Paris. » Paul-Marie, son compagnon, s’imagine déjà en train de pédaler entre les arbres du bois de Boulogne pour rejoindre son bureau à La Défense. Sonia, jeune femme blonde, ignore quand elle aura l’occasion de s’installer au guidon : elle a de quoi s’occuper avec ses jumeaux qui dorment dans leur poussette XXL. « A Boulogne, on a l’impression d’être déjà à Paris, explique-t-elle. Cela va se vérifier encore plus avec Vélib’. »
A quelques mètres de là, Franck écoute Pierre-Christophe Baguet remercier Bertand Delanoë d’avoir financé l’opération. « Cela ne nous coûte rien », se réjouit-il.
Des bénévoles expliqueront le fonctionnement
Cycliste expérimenté, Jean s’inquiète néanmoins pour les nouveaux utilisateurs : « Il n’y a pas assez de sites protégés à Boulogne pour circuler à deux-roues. Les élus auraient dû faire des pistes cyclables au préalable. » Une préoccupation qui n’a pas échappé à la municipalité. Venue assister à la fête, Claire a pris l’un des Vélib’ stationnés sur la Grand-Place pour retourner chez elle, dans le quartier Billancourt. « Pour des petits trajets, c’est génial ! s’exclame-t-elle. Avec la première demi-heure gratuite, on ne va pas payer bien cher. Car, ici, tout est proche. » Ce week-end, puis les 11 et 12 avril, 80 volontaires seront chargés d’expliquer aux novices le fonctionnement du Vélib’, de les renseigner sur les abonnements et de faire connaître les 21 emplacements des stations.
Jérôme Bernatas
Le Parisien
01.04.200
Hier matin, et sous le soleil, ils sont tous venus pour saluer l’arrivée de la bicyclette gris souris de l’autre côté du boulevard périphérique.
En présence du maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë, de celui (UMP) de Boulogne, Pierre-Christophe-Baguet, et de Jean-Charles Decaux, la « success story » du vélo en libre-service s’est enrichie d’un nouveau chapitre avec l’ouverture des 21 stations de la deuxième commune la plus peuplée d’Ile-de-France.
« On a pris spécialement un jour de congé pour assister à cet événement, plaisante Elodie. Je vais pouvoir utiliser Vélib’ pour aller à mon travail, à Paris. » Paul-Marie, son compagnon, s’imagine déjà en train de pédaler entre les arbres du bois de Boulogne pour rejoindre son bureau à La Défense. Sonia, jeune femme blonde, ignore quand elle aura l’occasion de s’installer au guidon : elle a de quoi s’occuper avec ses jumeaux qui dorment dans leur poussette XXL. « A Boulogne, on a l’impression d’être déjà à Paris, explique-t-elle. Cela va se vérifier encore plus avec Vélib’. »
A quelques mètres de là, Franck écoute Pierre-Christophe Baguet remercier Bertand Delanoë d’avoir financé l’opération. « Cela ne nous coûte rien », se réjouit-il.
Des bénévoles expliqueront le fonctionnement
Cycliste expérimenté, Jean s’inquiète néanmoins pour les nouveaux utilisateurs : « Il n’y a pas assez de sites protégés à Boulogne pour circuler à deux-roues. Les élus auraient dû faire des pistes cyclables au préalable. » Une préoccupation qui n’a pas échappé à la municipalité. Venue assister à la fête, Claire a pris l’un des Vélib’ stationnés sur la Grand-Place pour retourner chez elle, dans le quartier Billancourt. « Pour des petits trajets, c’est génial ! s’exclame-t-elle. Avec la première demi-heure gratuite, on ne va pas payer bien cher. Car, ici, tout est proche. » Ce week-end, puis les 11 et 12 avril, 80 volontaires seront chargés d’expliquer aux novices le fonctionnement du Vélib’, de les renseigner sur les abonnements et de faire connaître les 21 emplacements des stations.
Jérôme Bernatas
Le Parisien
01.04.200
***CAC 40 - Le développement durable a la cote...***
***Le développement durable est à la mode, surtout dans les grandes entreprises cotées en Bourse qui en font un outil de séduction.
En ces temps de crise financière, les entreprises du CAC 40 n’ont pas très bonne presse. Elles le savent et ont décidé de miser sur une arme : le développement durable.
« La crise se caractérise par une crise de confiance, surtout envers les banques, explique Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société générale. Les enjeux de développement durable deviennent des enjeux stratégiques. »
Elles multiplient donc les initiatives en tout genre, loin du seul et évident domaine de l’environnement. Au programme : recrutement dans les banlieues à la Société générale, création d’un comité éthique au conseil d’administration de GDF Suez ou site de covoiturage en ligne pour les employés du Crédit agricole.
Très exposées médiatiquement, les grandes entreprises ont choisi de mettre en place des opérations de communication destinées à redorer leur image, égratignée par les récents scandales financiers. Bon nombre d’entre elles ont par exemple participé au Salon du développement durable à Paris, qui s’est terminé hier. Mais cette révolution n’est pas encore terminée.
« Les entreprises font des rapports sur le bilan carbone de leur siège à La Défense et pas sur les immeubles qu’ils possèdent dans 130 autres pays », nuance Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic, filiale de la Caisse des dépôts et centre de recherche sur le développement durable.
Selon elle, ces mesures se limitent encore à « un catalogue de micro-initiatives ». Une distance entre les discours et la pratique permise par un certain vide juridique.
Car si la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001 oblige les sociétés cotées à communiquer sur « la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leurs activités », elle ne définit pas de périmètre d’action.
Surtout, elle ne s’accompagne pas de sanctions. Dans ces conditions, « l’information extra-financière reste hétérogène car il n’y a pas de grille d’évaluation reconnue », admet Daniel Lebègue de l’Institut français des administrateurs.
Argument de recrutement Pourtant, l’atout développement durable devient un argument de recrutement pour les grandes entreprises. « Aujourd’hui, la valeur morale conditionne le fait que les jeunes rentrent dans l’entreprise ou pas », confirme Clara Gaymard, présidente de General Electric en Europe du Nord-Ouest. La jeune génération, soucieuse de donner du sens à son travail, pourrait donc posséder la clé pour faire évoluer le CAC 40.
Antonin Chilot
France Soir
6 avril 2009
En ces temps de crise financière, les entreprises du CAC 40 n’ont pas très bonne presse. Elles le savent et ont décidé de miser sur une arme : le développement durable.
« La crise se caractérise par une crise de confiance, surtout envers les banques, explique Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société générale. Les enjeux de développement durable deviennent des enjeux stratégiques. »
Elles multiplient donc les initiatives en tout genre, loin du seul et évident domaine de l’environnement. Au programme : recrutement dans les banlieues à la Société générale, création d’un comité éthique au conseil d’administration de GDF Suez ou site de covoiturage en ligne pour les employés du Crédit agricole.
Très exposées médiatiquement, les grandes entreprises ont choisi de mettre en place des opérations de communication destinées à redorer leur image, égratignée par les récents scandales financiers. Bon nombre d’entre elles ont par exemple participé au Salon du développement durable à Paris, qui s’est terminé hier. Mais cette révolution n’est pas encore terminée.
« Les entreprises font des rapports sur le bilan carbone de leur siège à La Défense et pas sur les immeubles qu’ils possèdent dans 130 autres pays », nuance Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic, filiale de la Caisse des dépôts et centre de recherche sur le développement durable.
Selon elle, ces mesures se limitent encore à « un catalogue de micro-initiatives ». Une distance entre les discours et la pratique permise par un certain vide juridique.
Car si la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001 oblige les sociétés cotées à communiquer sur « la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leurs activités », elle ne définit pas de périmètre d’action.
Surtout, elle ne s’accompagne pas de sanctions. Dans ces conditions, « l’information extra-financière reste hétérogène car il n’y a pas de grille d’évaluation reconnue », admet Daniel Lebègue de l’Institut français des administrateurs.
Argument de recrutement Pourtant, l’atout développement durable devient un argument de recrutement pour les grandes entreprises. « Aujourd’hui, la valeur morale conditionne le fait que les jeunes rentrent dans l’entreprise ou pas », confirme Clara Gaymard, présidente de General Electric en Europe du Nord-Ouest. La jeune génération, soucieuse de donner du sens à son travail, pourrait donc posséder la clé pour faire évoluer le CAC 40.
Antonin Chilot
France Soir
6 avril 2009
samedi 4 avril 2009
***La culture de la terre...***
***Les livres
Les enjeux du développement durable, des petits gestes du quotidien à la coopération internationale. Le thème est tellement vaste que l'on ne sait par quelle entrée s'y engouffrer. D'une plume narquoise et aiguisée, Jean-Marc Jancovici, l'inventeur du bilan carbone, s'adresse aux élus et aux industriels, mais aussi à tous les écolo-sceptiques : C'est maintenant! (Seuil) est une exhortation impétueuse à se ressaisir et à prendre des mesures. Déjà, à l'orée de la dernière campagne présidentielle, Nicolas Hulot avait élaboré un plan de collaboration entre les citoyens et le gouvernement français pour placer l'écologie et la sauvegarde de la planète au cœur des préoccupations politiques, économiques et sociales. Pour un pacte écologique (Calmann-Lévy) présente ce programme, soulevant des questions aussi essentielles que non résolues. Ce qui mène le polytechnicien et généticien Albert Jacquard à lancer un avis de tempête : Le compte à rebours a-t-il commencé? (Stock), se demande-t-il, en passant en revue nos comportements dangereux et leurs conséquences néfastes.
Pour les grands débutants, Le Développement durable, de Sylvie Brunel (PUF), Vivre autrement, de Corinne Lepage (Grasset), et les 50mots pour comprendre le développement durable, de Patrice Zana (Alternatives), serviront d'introduction. Pour aller plus loin, en abordant des questions plus précises, plongez-vous dans Développement durable 2.0, l'internet peut-il sauver la planète?, de Gilles Berhault (Editions de l'Aube), et surtout le remarquable L'Avenir de l'eau, petit précis de mondialisation, par Erik Orsenna (Fayard). Enfin, pour passer à l'action, compulsez les guides 24h d'éco-gestes à la maison, de Bruno Genty et Gaël Virlouvet (Fleurus), Tourisme durable, par Philippe Gloaguen (Hachette), et l'Agenda vert2009, de Yolaine de La Bigne (Arthaud).
Les films
Le poids des mots, le choc des images. En 2006, l'ancien vice-président américain Al Gore bousculait le monde avec Une vérité qui dérange (DVD Paramount), un long développement sur l'état catastrophique de la planète. En 2008, Leonardo DiCaprio en remettait une couche avec un film plus frénétique, mais tout aussi documenté et alarmiste, La 11e heure (sorti seulement en VOD, pour des raisons... d'écologie). A leur suite, Nous resterons sur Terre (en salles le 8 avril), qui évoque la lutte inégale et fratricide entre l'homme et la nature, présentée notamment par Mikhaïl Gorbatchev et Edgar Morin.
Ambassadeur infatigable du développement durable, Yann Arthus-Bertrand livrera, lui, en juin, Home, en nous emmenant dans un somptueux voyage autour d'une planète que nous ne cessons de brutaliser. Dès son amortissement, le film sera diffusé gratuitement : «Son seul et unique bénéfice sera le partage d'une urgence par tous les pays du monde», dixit le photographe.
Le programme télé
Chaîne historique de la vie verte, Ushuaïa TV présente, depuis plusieurs années, une programmation riche, variée et éco-engagée. A partir du 17 avril, la comédienne Claire Keim animera le magazine 100 % développement durable « Passage au vert », émission hebdomadaire de 26 minutes.
Les festivals
Dans le cadre de la 8e édition de la Semaine du développement durable, la Fnac organise jusqu'au 30 avril, à travers toute la France, une série de rencontres avec des experts autour de thèmes tels que le Grenelle de l'environnement, le nucléaire, les biotechnologies, etc. (www. semainedudeveloppementdurable. gouv.fr).
A Besançon, du 10 au 13 avril, le Salon bio et construction saine étale 9 000 mètres carrés de biodiversité (www.salonbioeco.com), alors que l'Espace Reuilly à Paris se consacre au tourisme solidaire les 18 et 19 avril avec le 2e festival Partir autrement
Veronika Dorman
LE FIGARO
03/04/2009
Les enjeux du développement durable, des petits gestes du quotidien à la coopération internationale. Le thème est tellement vaste que l'on ne sait par quelle entrée s'y engouffrer. D'une plume narquoise et aiguisée, Jean-Marc Jancovici, l'inventeur du bilan carbone, s'adresse aux élus et aux industriels, mais aussi à tous les écolo-sceptiques : C'est maintenant! (Seuil) est une exhortation impétueuse à se ressaisir et à prendre des mesures. Déjà, à l'orée de la dernière campagne présidentielle, Nicolas Hulot avait élaboré un plan de collaboration entre les citoyens et le gouvernement français pour placer l'écologie et la sauvegarde de la planète au cœur des préoccupations politiques, économiques et sociales. Pour un pacte écologique (Calmann-Lévy) présente ce programme, soulevant des questions aussi essentielles que non résolues. Ce qui mène le polytechnicien et généticien Albert Jacquard à lancer un avis de tempête : Le compte à rebours a-t-il commencé? (Stock), se demande-t-il, en passant en revue nos comportements dangereux et leurs conséquences néfastes.
Pour les grands débutants, Le Développement durable, de Sylvie Brunel (PUF), Vivre autrement, de Corinne Lepage (Grasset), et les 50mots pour comprendre le développement durable, de Patrice Zana (Alternatives), serviront d'introduction. Pour aller plus loin, en abordant des questions plus précises, plongez-vous dans Développement durable 2.0, l'internet peut-il sauver la planète?, de Gilles Berhault (Editions de l'Aube), et surtout le remarquable L'Avenir de l'eau, petit précis de mondialisation, par Erik Orsenna (Fayard). Enfin, pour passer à l'action, compulsez les guides 24h d'éco-gestes à la maison, de Bruno Genty et Gaël Virlouvet (Fleurus), Tourisme durable, par Philippe Gloaguen (Hachette), et l'Agenda vert2009, de Yolaine de La Bigne (Arthaud).
Les films
Le poids des mots, le choc des images. En 2006, l'ancien vice-président américain Al Gore bousculait le monde avec Une vérité qui dérange (DVD Paramount), un long développement sur l'état catastrophique de la planète. En 2008, Leonardo DiCaprio en remettait une couche avec un film plus frénétique, mais tout aussi documenté et alarmiste, La 11e heure (sorti seulement en VOD, pour des raisons... d'écologie). A leur suite, Nous resterons sur Terre (en salles le 8 avril), qui évoque la lutte inégale et fratricide entre l'homme et la nature, présentée notamment par Mikhaïl Gorbatchev et Edgar Morin.
Ambassadeur infatigable du développement durable, Yann Arthus-Bertrand livrera, lui, en juin, Home, en nous emmenant dans un somptueux voyage autour d'une planète que nous ne cessons de brutaliser. Dès son amortissement, le film sera diffusé gratuitement : «Son seul et unique bénéfice sera le partage d'une urgence par tous les pays du monde», dixit le photographe.
Le programme télé
Chaîne historique de la vie verte, Ushuaïa TV présente, depuis plusieurs années, une programmation riche, variée et éco-engagée. A partir du 17 avril, la comédienne Claire Keim animera le magazine 100 % développement durable « Passage au vert », émission hebdomadaire de 26 minutes.
Les festivals
Dans le cadre de la 8e édition de la Semaine du développement durable, la Fnac organise jusqu'au 30 avril, à travers toute la France, une série de rencontres avec des experts autour de thèmes tels que le Grenelle de l'environnement, le nucléaire, les biotechnologies, etc. (www. semainedudeveloppementdurable. gouv.fr).
A Besançon, du 10 au 13 avril, le Salon bio et construction saine étale 9 000 mètres carrés de biodiversité (www.salonbioeco.com), alors que l'Espace Reuilly à Paris se consacre au tourisme solidaire les 18 et 19 avril avec le 2e festival Partir autrement
Veronika Dorman
LE FIGARO
03/04/2009
mercredi 1 avril 2009
***7ème Semaine du Développement Durable***
***Cette année le thème phare de la septième Semaine du développement durable, qui se déroulera du 1er au 7 avril, est la consommation durable. Durant sept jours près de 2000 manifestations sont organisées pour inciter le public à adopter un comportement responsable.
En décembre 2007, selon un sondage IFOP, 77% des Français avaient déjà entendu parler de développement durable. Néanmoins, connaître la notion de développement durable ne signifie pas forcément que dans la pratique les gens adoptent un comportement respectueux de l’environnement.
C’est tout l’enjeu de cette 7ème Semaine du développement durable : faire changer le comportement des français en les incitant à adopter dans la vie de tous les jours des comportements « eco-compatibles ». Et le champ des domaines couverts est vaste ! De l’achat d’une voiture en passant par la réduction des déchets d’emballage ou encore la consommation de fruits de saison, les occasions sont nombreuses, tous les jours, de faire un geste pour la planète.
Cela commence par l’achat de produits ayant un faible impact sur l’environnement. Pour aider le consommateur, de plus en plus d’étiquettes apparaissent au risque de semer le trouble, Il existe en fait quatre grands labels qui permettent de reconnaitre les produits les plus éco-compatibles. Afin d’aider le consommateur à mieux repérer ces produits, le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire lance en parallèle de la Semaine une grande campagne d’information et de sensibilisation aux écolabels.
Durant ces six jours, près de 3000 manifestations, colloques et concours sont organisés sous l’égide du ministère. La liste des animations par région est consultable sur le lien : (http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr/sdd/spip.php?page=spip).
Un des grands évènements sera Planète Durable, le salon de la consommation durable. Il aura lieu du 2 au 5 avril 2009 à Paris (Porte de Versailles) et sera ouvert au grand public tous les jours de 10h à 19h. Evénement national, Planète Durable présentera les produits et services ayant une réelle plus value environnementale ou sociale. Un programme de conférences permettra aux petits et aux grands de se familiariser de manière ludique à une consommation qui intègre les enjeux du Développement Durable.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
01/04/2009
NOUVELOBS
01.04.2009
***INAUGURAL YOUTH FORUM ON CLIMATE CHANGE...***
***Climate change is happening, and it is happening now. Like no other international challenge before, climate change already impacts directly on every single human life - from the world’s poorest regions to the most developed countries. Lives are being claimed, homes destroyed, economies devastated and families uprooted.
This is why it is crucial that government representatives and officials recognize their responsibility and come up with an agreement on a post-Kyoto protocol in Copenhagen in December 2009.
It is the young generation’s present and future that is primarily at stake. It is OUR present and future that is at stake!
Therefore, it is of the utmost importance that we as young adults have our say as to how the international community should address this major global challenge.
The Global Humanitarian Forum, a Geneva based international organization personally led by Kofi Annan, will host its inaugural Youth Forum entitled Young Adults 4 New Results. 100 international young adults will be selected to search for new ideas and solutions for tackling the human impact of climate change. The role of young adults will be a primary focus.
From 17 – 19 June 2009, you will have the chance to engage actively in brainstorming and debate sessions, plenary discussions, and conference simulations. You will also have the opportunity to engage with a range of other leading young adults taking action in the field of climate change on a global level.
The most active and committed participants will be chosen to present the most brilliant and creative ideas at the Forum 2009 of the Global Humanitarian Forum, which unites leaders from across the global society – each summer in Geneva.
***********************************************
To join the entry competition for the Youth Forum Young Adults 4 New Results please answer ONE of the following questions in a max. 300 word statement:
1. How have you personally witnessed the human impact of climate change?
2. What innovative idea do you have to counter the effects of climate change?
3. How can young adults address the human impact of climate change?
***********************************************
Please submit your statement in English to competition@ghf-ge.org before 5 April along with:
- your full name;
- your current place of residence;
- your age;
- your current occupation;
- your nationality;
- and your e-mail address
Conditions of participation:
- Interest in the issue of climate change
- Aged between 18 – 28
- Currently occupied as a student, an intern or a young professional
- Available to attend the Youth Forum from 17 - 19 June 2009
- Good command of English
For further information about Young Adults 4 New Results check out:
www.youthforum2009.org
For further information about the Global Humanitarian Forum check out:
www.ghf-ge.org
http://www.facebook.com/event.php?eid=64378051319 (open until April 5th)
www.youthforum2009.org
Bien à vous,
Morgane BRAVO
This is why it is crucial that government representatives and officials recognize their responsibility and come up with an agreement on a post-Kyoto protocol in Copenhagen in December 2009.
It is the young generation’s present and future that is primarily at stake. It is OUR present and future that is at stake!
Therefore, it is of the utmost importance that we as young adults have our say as to how the international community should address this major global challenge.
The Global Humanitarian Forum, a Geneva based international organization personally led by Kofi Annan, will host its inaugural Youth Forum entitled Young Adults 4 New Results. 100 international young adults will be selected to search for new ideas and solutions for tackling the human impact of climate change. The role of young adults will be a primary focus.
From 17 – 19 June 2009, you will have the chance to engage actively in brainstorming and debate sessions, plenary discussions, and conference simulations. You will also have the opportunity to engage with a range of other leading young adults taking action in the field of climate change on a global level.
The most active and committed participants will be chosen to present the most brilliant and creative ideas at the Forum 2009 of the Global Humanitarian Forum, which unites leaders from across the global society – each summer in Geneva.
***********************************************
To join the entry competition for the Youth Forum Young Adults 4 New Results please answer ONE of the following questions in a max. 300 word statement:
1. How have you personally witnessed the human impact of climate change?
2. What innovative idea do you have to counter the effects of climate change?
3. How can young adults address the human impact of climate change?
***********************************************
Please submit your statement in English to competition@ghf-ge.org before 5 April along with:
- your full name;
- your current place of residence;
- your age;
- your current occupation;
- your nationality;
- and your e-mail address
Conditions of participation:
- Interest in the issue of climate change
- Aged between 18 – 28
- Currently occupied as a student, an intern or a young professional
- Available to attend the Youth Forum from 17 - 19 June 2009
- Good command of English
For further information about Young Adults 4 New Results check out:
www.youthforum2009.org
For further information about the Global Humanitarian Forum check out:
www.ghf-ge.org
http://www.facebook.com/event.php?eid=64378051319 (open until April 5th)
www.youthforum2009.org
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***ELECTIONS EUROPÉENNES 2009 : Morgane BRAVO***
*Les Français voient le développement durable comme principale solution face à la crise...*
***La Semaine du développement durable démarre aujourd'hui :
Une enquête de l'institut Médiascopie sur les mots du développement durable, que « Les Echos » publient en exclusivité avec France Info, montre que les Français n'envisagent pas d'aller vers un monde meilleur par la décroissance. « PTZ » et « bonus écologique » sont perçus comme porteurs d'espoir.
Après avoir frappé l'opinion avec son enquête sur les mots de la crise, l'institut Médiascopie a choisi de décortiquer les mots du développement durable. Encore ! s'agaceront certains, devant l'avalanche de déclarations de bonnes intentions en ce premier jour de la Semaine du développement durable. Cette nouvelle étude, dont « Les Echos » publient les résultats en exclusivité avec France Info, appuie pourtant là où cela fait mal.
Médiascopie a soumis à 300 personnes 100 mots à classer sur une double échelle d'espoir et d'action. Les résultats montrent que les Français classent les mots « libéralisme », « mondialisation » et « capitalisme » en dessous de 5 sur une échelle allant de « plus, ce mot vous donne de l'espoir de progresser vers un monde durable » à « moins ce mot vous donne de l'espoir ». Sur le graphique, « capitalisme » est entouré par « énergie nucléaire » et « autoroutes » ! L'item « OGM » bat tous les records d'impopularité avec à peine 3,5 points, devant les véhicules « 4 × 4 » (2 points) !
Facteur humain
Les agriculteurs qui se battent pour obtenir la levée du moratoire sur le maïs Mon 810 devraient s'intéresser à cette enquête. Ils constateront que le consommateur valorise au contraire les mots « produits biologiques », « achats responsables » et « consommer autrement ». Surprise, la « décroissance » est placée au même niveau que le capitalisme. « Les Français préfèrent croire en une possibilité d'une croissance durable et d'une croissance verte, explique Denis Muzet. Avant d'ajouter : le développement durable est perçu comme la principale solution à la crise. »
Numéro un au hit-parade, au croisement de l'action personnelle et de l'espoir d'un monde meilleur, la préservation de l'eau, la réduction des emballages, le tri des déchets. Un résultat désespérant pour les spécialistes du changement climatique, mais qui traduit l'antériorité de campagnes de communication vieilles de plus de quinze ans.
A neuf mois de la conférence de Copenhague sur le climat, les Français placent comme première action possible l'utilisation d'ampoules basse consommation. Le prêt à taux zéro sur l'efficacité énergétique dans les logements, dont le décret d'application a été publié hier au « Journal officiel », se trouve au même niveau que l'idée d'emploi vert.
Troisième pilier du développement durable, l'ensemble des expressions liées au domaine du social sont situées très haut dans l'échelle de l'espérance. « On s'identifie à ceux qui risquent de décrocher. On assiste à un réinvestissement du facteur humain, jusqu'alors négligé par les experts du développement durable, remarque Denis Muzet. Le débat sur les rémunérations et les stock- options est la preuve de la vigueur de cette attente. »
JULIE CHAUVEAU
Les Echos
01/04/09
Inscription à :
Articles (Atom)