lundi 30 mars 2009
***BREF APERCU-FORUM DE PARIS A L'UNESCO : "« SAUVER LA MÉDITERRANÉE »"***
***Le FORUM DE PARIS 2009 « SAUVER LA MÉDITERRANÉE »
A eu lieu le 27, 28 et 29 mars 2009
à l'UNESCO
PROGRAMME :
Vendredi 27 mars 2009
18H Séance d’ouverture
Animée par Jean-Marc Sylvestre
“État de crise”
“ La Méditerranée a servi de cadre à des civilisations successives puissantes, inventives et conquérantes. Mais cette ‘mer au milieu des terres’, à la fois berceau, pont, frontière et carrefour de trois continents, où se joue pour une bonne part l’avenir de l’Europe, est devenue au fil des ans le déversoir des frustrations des uns et des peurs des autres, au point qu’il est devenu urgent de la ‘sauver’. Dresser un bilan des maux dont souffre notre mer et imaginer les solutions qu’il importe, dans l’urgence, de leur apporter, tel est le double objectif de cette Ve édition du Forum de Paris.”
Albert Mallet, Président du Forum de Paris
Nonce Paolini, Président-Directeur général du groupe TF1
SAS le Prince Albert II de Monaco
Jean-Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire
Leçon inaugurale : Hubert Védrine
20H30 Concert
“Les Femmes méditerranéennes chantent la Paix”
Lamia Safiedine, Roula Safar, Vénus Khoury-Ghata, Véronique Souflet, Patricia Atalah
Organisé par l’association Dialogue Inter culturel et Inter Religieux ADICR , Inscription : contact@adicr.org
Samedi 28 mars 2009
9H00 Maurice Szafran : “Evidente urgence”
Session I : La mer malmenée
“Dans les mots du rapport des experts de l’ONU établi en 2006 dans le cadre du Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM) et destiné à dresser un premier bilan après le lancement de ce programme en 1990, ‘la Méditerranée est une mer martyrisée’. Ses eaux polluées par les transporteurs d’hydrocarbures, les industries pétrochimiques, les raffineries côtières, les installations off-shore, les eaux usées et les ordures ménagères ; son littoral bétonné par une urbanisation galopante et anarchique qui ravage ses paysages et tue sa biodiversité ; ses richesses pillées jusqu’à l’épuisement, elle n’est plus qu’‘une immense décharge dans laquelle fermentent tous les conflits du futur’. La Méditerranée a soif d’eau pure et d’énergie propre.”
9h15 Plénière 1 : “Les faits”
Lucien Chabason, Président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hervé Le Treut, Directeur de recherche au CNRS, Directeur du laboratoire de Météorologie Dynamique, membre du GIEC
10h-12h Ateliers :
Atelier 1 : “Flots bleus, eaux sales”
En partenariat avec la Fondation Prince Albert II de Monaco
Animé par Laurence Caramel, Le Monde
“Rares sont les villes du sud et de l’est du bassin méditerranéen qui sont dotées d’une station d’épuration. Et celles du Nord ne sont pas toujours aux normes. De Naples au Caire, les décharges à ciel ouvert sont encore très nombreuses. Il ne faudrait pourtant pas des sommes énormes pour entreprendre la dépollution de la Méditerranée.”
Jean-François Donzier, Directeur général de l’Office International de l’Eau
Patrick Van Klaveren, Fondation Prince Albert II de Monaco
Patrice Fonlladosa, CEO Veolia water AMI
Gérard Payen, Président d’Aquafed, conseiller pour l’eau du Secrétaire général de l’ONU
Atelier 2 : “La Méditerranée a soif d’eau”
En partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Animé par Loïc Chauveau, journaliste
“En 2025, au sud et à l’est du bassin méditerranéen, 63 millions de Méditerranéens disposeront de moins de 500 m3 d’eau par an, seuil de pénurie. Irrigation, réseaux de distribution, économies permettraient pourtant d’éviter que ces populations ne souffrent.”
Christophe Castaner, Vice-président de la Région PACA
Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l’eau
Bernard Guirkinger, Directeur Général Délégué Suez Environnement,Président Directeur Général de la Lyonnaise des eaux
Jacques Plantey, Directeur Général de la Société du Canal de Provence
Ricardo Petrella, Universitaire
Hachmi Kennou, Directeur exécutif de l’Institut Méditerranéen de l’eau
Atelier 3 : “La Méditerranée a soif d’énergie propre”
Animé par Jean-Louis Caffier, TF1 LCI
“Dans l’ensemble du bassin, la demande d’énergie a plus que doublé ces dernières décennies. Cette énergie provient aux ¾ du charbon, du pétrole ou du gaz, ressources en voie de raréfaction. La Méditerranée doit s’inventer un futur énergétique très différent de la situation qui prévaut aujourd’hui.”
Eleni Despotou, Secrétaire général adjoint de l’EPIA, représentant l’EREC, association industriels européens des énergies renouvelables
Christian Ngô, Docteur es sciences, Agrégé de l’Université
Jean-Louis Bal, Directeur des énergies renouvelables à l’ADEME
Roberto Vigotti, Directeur général de l’OME
Antoine-Tristan Mocilnikar, responsable Environnement et Développement durable UPM
Benaissa Ayadi, directeur de l’Agence Nationale de l’Energie de Tunisie
12H-13H Plénière 2 : “Les actions”animée par Marie Béatrice Baudet, Le Monde
Lucien Chabason, président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hassan Abouyoub, Ambassadeur itinérant du Roi du Maroc
Nadia Salah, Directrice générale du quotidien marocain L’Economiste
14H30 Le point de vue de Jacques Attali
Session II : Les peuples à l’épreuve
«Il n’a jamais été dans l’habitude des catastrophes naturelles de respecter les frontières des États. La Peste noire du milieu du XIVe siècle n’a pas attendu la mondialisation pour ravager l’Europe, et l’on sait que le nuage de Tchernobyl a refusé de s’arrêter aux frontières de la France. Seulement, dans le monde globalisé qui est le nôtre, il devient évident que, si les malheurs qui frappent l’humanité sont globaux, leurs solutions doivent être globales, elles aussi, ou du moins régionales.
Seront examinées ici les politiques à mettre en œuvre pour lutter contre des fléaux largement mondialisés et qui, la pauvreté aidant, mettent durement à l’épreuve les peuples du bassin méditerranéen. Que faire pour les protéger plus efficacement contre le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la mortalité infantile, les pandémies ? “
15h Plénière 1 : “Les Faits”
Abdalah Mokssit, Vice-Président du GIEC
Jean-Marc Jancovici, spécialiste climat et énergie
Habiba Hassan-Wassef, Conseillère des autorités égyptiennes sur les politiques sanitaires et nutritionnelles
15h45-17h30 Ateliers
Atelier 1 : Un climat toujours méditerranéen ?
Animé par Jean-Louis Caffier, TF1 LCI
“Avec une augmentation de 2°C de la température terrestre, la zone méditerranéenne va se désertifier. Les peuples vont devoir s’adapter à de nouvelles conditions de vie. Il faut d’ores et déjà prévoir les moyens techniques et les changements d’habitude de vie qui vont permettre d’atténuer les effets du changement climatique.”
Michel Petit, expert auprès du GIEC, membre de l’Académie des sciences
Henri-Luc Thibault, Directeur général du Plan Bleu
Henry Marty- Gauquié, Représentant du Groupe BEI à Paris
Samir Allal, directeur de l’IUT de Mantes
Atelier 2 : Catastrophes naturelles et solidarités humaines
Animé par le contre -amiral Jean-François Coustillière (2S)
“La Méditerranée est une zone sismique très active. A ce risque immanent, s’ajoutent les effets du réchauffement climatique : incendies, inondations et d’autres phénomènes. La multiplication des épisodes extrêmes oblige à renforcer les solidarités entre les Etats riverains et à mettre en place des plans d’urgence pour intervenir rapidement et efficacement sur les lieux de catastrophes.”
Philippe Bisch, Président de l’Association Française de Parasismique (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées)
Nathalie Pilhes, Directrice migrations, justice, sécurité, Mission Union pour la Méditerranée
Ibrahim El Ali, Président de Mawassem Khair, ONG libanaise de protection de l’environnement
Maurice Daccord, chargé de mission sur les questions internationales à la sécurité civile
Badaoui Rouhban, Directeur, section de la prévention des catastrophes, Unesco
Atelier 3 : La santé, un droit fondamental
Animé par Christine Oberdorff, Ushuaïa TV
“La santé est un droit fondamental. C’est le fruit d’un processus complexe qui, des gouvernements aux populations, met en mouvement toute une chaîne de décisions et de professionnels. De nombreuses menaces convergent sur la santé et sont interdépendantes. De ce point de vue, le triptyque “eau, agriculture et développement” est exemplaire pour la santé des territoires, des économies et des hommes. Les bases d’une santé publique et d’une coopération transversale qui remettent la santé au centre des enjeux de la Méditerranée restent à inventer.”
Jean-Jacques Denis, Centre d’Analyse Stratégique, chargé de mission Union pour la Méditerranée
Antoine Flahault, Directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique
Nouzha Guessous-Idrissi, Biologiste médicale, chercheure, consultante en droits humains et bioéthiques
Fatima Aït Belghiti, épidémiologiste, coordinatrice du programme de coopération santé Episouth, 27 pays concernés
Gérard Salem, géographe de la santé
17h30-18h30 Plénière 2 : “Les Actions” animée par Elie Barnavi
Maged George, Ministre égyptien de l’Environnement
Abdalah Mokssit, Vice-président du GIEC
Dimanche 29 mars 2009
Session III : La Méditerranée durable
«Si l’on veut ‘sauver’ la Méditerranée, ou plutôt les Méditerranéens, il faut la mettre à l’heure du développement durable. Or, le développement durable est bien davantage que la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement. C’est une stratégie d’ensemble, qui vise à satisfaire les besoins de l’humanité. C’est de l’espèce humaine qu’il s’agit, de son développement, voire de sa survie. Voici trois domaines où une stratégie de développement durable est particulièrement urgente en Méditerranée : l’agriculture, les transports, la ville. Il n’est pas trop tard pour agir ; mais il est grand temps. Avant qu’il ne soit trop tard.”
9h15-10h Plénière 1 : “Les Faits”
Bertrand Hervieu, Secrétaire général du CIHEAM
Philippe Lemercier, Directeur des Relations Internationale de l’IFREMER
Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche
10h-12h Ateliers :
Atelier 1 : Agriculture et pêche : satisfaire les besoins des hommes sans condamner l’avenir
En partenariat avec le CIHEAM
Animé par Arnaud Jouve, RFI
“Les terres agricoles sont victimes de dégradations et de sécheresse, la mer se vide de ses poissons. De nombreux signaux d’alarme montrent que les conditions de production alimentaire sont en péril. Il est temps d’inventer des modes durables d’exploitation des sols et des mers.”
Paolo de Castro, ancien Ministre de l’Agriculture italien
Michel Clavé, Directeur de l’agriculture, crédit Agricole SA
Mahmoud Solh, Président de l’ICARDA : Centre international de recherche agronomique en zones arides
Denis Ody, responsable du pôle Océans et Côtes pour WWF
Carmen Cobano, Directrice des Affaires Internationales de l’Union de Pequenos Agriculturos
Atelier 2 : Les autoroutes maritimes, une économie à inventer
Animé par Serge Marti, Le Monde
“Sur les bords de la Méditerranée, 80% des déplacements se font par la route. Le trafic maritime local représente 25% des échanges mondiaux d’hydrocarbures. Autant de risques qui pèsent sur la qualité de l’air et des eaux. La Méditerranée va devoir s’inventer une nouvelle économie des échanges.”
Christian Reynaud, expert, chercheur Nestear (Nouveaux Espaces de Transport en Europe -Application de Recherche-)
Saki Aciman, Directeur du CETMO, Centre d’Etude des Transports pour la Méditerranée Occidentale
Philippe Mangeard, Président de MODALOHR, vice-président d’UBIFRANCE, Président du Cercle pour l’Optimodalité en Europe
François Chartier, Mission Océans Greenpeace
Atelier 3 : “Entre urbanisation sauvage et démographie galopante : réussir la ville”
En partenariat avec La Caisse des Dépôts et la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
Animé par Michel Gonnet, Président du directoire de la Financière OCEOR
“En 2025, 75% des Méditerranéens vivront en ville. Dès à présent, il faut songer aux investissements en transports en commun, en assainissement, en gestion urbaine, qui permettront de rendre ces villes non seulement vivables mais aussi génératrices de développement humain.”
Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts, France
Mustapha Bakkoury, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
Fouad Brini, Directeur Général de l’Agence du Développement Economique des Provinces et Préfectures du Nord, Maroc
Roland Castro, Architecte et Urbaniste
Blaise Desbordes, responsable Développement durable, groupe Caisse des Dépôts
Nada Sardouk, Directrice générale du Ministère du Tourisme du Liban
12h-12h45 Plénière 2: “Les Actions” animée par Thami Ghorfi, président de la Radio Aswat
Brice Hortefeux, Ministre du Travail et des Relations Sociales
Augustin de Romanet, Directeur général de la Caisse des Dépôts, France
Mustapha Bakkoury, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc
14h30-16h00
Session III : Regards croisés sur la crise, la Méditerranée et la Méditérranée en crise Animé par Benaouda Abdeddaïm, LCI
Jean-Paul Fitoussi
Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur,
Charles Milhaud, Président de l’IPEMED
Maud Fontenoy, Navigatrice, Vice-Présidente du Conservatoire du Littoral, Présidente de la Maud Fontenoy Fondation.
16H30-18H
Séance de Clôture Animée par Jean-Marc Sylvestre
Elie Barnavi, Synthèse des travaux
Rachid Mohamed Rachid, Ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie
Eric Fottorino, Directeur de la publication du Monde
Xavier Guerrand-Hermès, Président du Comité de parrainage du Forum de Paris
Discours de clôture : Henri Guaino, Conseiller spécial du Président de la République
Albert Mallet Les Engagements du Forum de Paris
*Texte fondateur 2009
Sauver la Méditérranée
27, 28, 29 mars 2009 Unesco
Les Eveilleurs d’Espoir
Par Maurice Szafran
Président du Comité d’orientation du Forum de Paris
Parce que nous aimons la Méditerranée, parce que nous sommes proches des peuples de la Méditerranée, parce que nous sommes attachés par toutes nos fibres à la culture de la Méditerranée, parce que l’Histoire de la Méditerranée, ses triomphes et des tourments, c’est aussi notre Histoire, pour toutes ces raisons donc, le Forum de Paris exhorte cette année, pour sa cinquième édition, à se mobiliser pour « sauver la Méditerranée » !
Méditerranée, mer martyre.
Méditerranée qui, parfois, trop souvent, maltraite ses peuples.
Méditerranée dont il faut à tout prix préserver, protéger, développer les richesses, les ressources, les potentiels.
Disons-le sans détour, ni contorsion : cette nouvelle édition du Forum de Paris est militante. Oui, militante ! Elle appelle à la mobilisation de tous, responsables politiques et défenseurs de l’environnement, chefs d’entreprise et scientifiques, diplomates et économistes. Elle appelle, surtout, à la mobilisation des peuples, à l’élaboration patiente, minutieuse, indispensable, d’un projet commun, concret, efficace, qui ouvre des perspectives, nous extrait de la litanie des vœux pieux, et remette l’homme de la Méditerranée au centre d’un projet de développement collectif.
Militants de la Méditerranée depuis des décennies déjà, nous refusons toute forme de naïveté. Nous avons conscience que l’Appel que nous lançons, à l’occasion de cette cinquième édition du Forum de Paris, exige du temps, de la patience, des efforts, des moyens, non seulement financiers, mais aussi politiques. Nous avons besoin – chacun le sait et les combattants de l’environnement mieux que personne – du soutien actif, déterminé, des politiques, des maires des grandes villes de la Méditerranée, des industriels, des financiers, des mécènes. Car ce combat engagé pour « sauver la Méditerranée » relève de l’exigence collective.
Nous saurons mobiliser l’intelligence.
Il faut nous aider à mobiliser les moyens de l’intelligence.
Bien sûr, la situation de la Méditerranée, celle de ses peuples, est préoccupante, les difficultés innombrables, les défis à surmonter en nombre croissant. Mais nous devons être avant tout des éveilleurs, des éveilleurs d’espoir, des éveilleurs de conscience. Nous n’accepterons jamais que la Méditerranée, notre Mer, succombe aux maux qui, petit à petit, la défigurent. Nous appelons, et nous continuerons d’appeler, à la mobilisation générale, celle de toutes les bonnes volontés, au-delà des antagonismes, des désaccords, des conflits. Le Forum de Paris, c’est sa définition même, sera et restera porteur d’espérance.
Au moment précis où nos économies sont chancelantes, il n’est pas question de renoncer. Il faut au contraire se mobiliser pour la Méditerranée, pour les peuples du pourtour méditerranéen, toujours et encore. Voilà pourquoi le Forum de Paris est plus important que jamais, son thème 2009 « Sauver la Méditerranée », plus pertinent que jamais. Parce que nous affrontons sans détour tout ce qui va alerter et préoccuper les Méditerranéens dans les années qui viennent, leur cadre de vie, leur habitat, leurs richesses communes, la préservation, l’amélioration, de leur environnement.
Une fois encore, le Forum de Paris en appelle à toutes les volontés car notre avenir, pour partie, se joue en Méditerranée.
*BREF APERCU :
Jacques Attali
Marie Béatrice Baudet, Le Monde
Lucien Chabason, président du Plan Bleu pour la Méditerranée
Hassan Abouyoub, Ambassadeur itinérant du Roi du Maroc
Nadia Salah, Directrice générale du quotidien marocain L’Economiste
Laurence Caramel, Le Monde, Jean-François Donzier, Directeur général de l’Office International de l’Eau
Patrick Van Klaveren, Fondation Prince Albert II de Monaco
Patrice Fonlladosa, CEO Veolia water AMI
Gérard Payen, Président d’Aquafed, conseiller pour l’eau du Secrétaire général de l’ONU
Habiba Hassan-Wassef, Conseillère des autorités égyptiennes sur les politiques sanitaires et nutritionnelles
Dr. Aziz Cherkaoui, Président du Centre de Culture Euro-Méditerranéenne du Maroc (droite)
Abdalah Mokssit, Vice-Président du GIEC
Jean-Marc Jancovici, spécialiste climat et énergie
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
samedi 28 mars 2009
***PRODURABLE : SALON DES ACTEURS & METIERS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA RSE***
***Le SALON DES ACTEURS & METIERS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA RSE
Environnement – Economie – Responsabilité sociale
2ème édition :
A eu lieu le 25 et 26 mars 2009
2000 m2 d’exposition 2 jours de Débats et Conférences
1 forum emploi
7000 visiteurs professionnels
PRODURABLE a pour missions de :
- FEDERER : les acteurs économiques, privés et publics, les meilleures pratiques et faire converger les hommes, et les expertises, au service d’un Développement Economique Durable
- PROMOUVOIR : les actions, les projets, et les métiers, les innovations et les expertises des organisations qui placent le Développement Durable au cœur de leur stratégie de développement
- FAVORISER : les rencontres, le partage d’expérience, les débats d’idées, détecter les opportunités d’affaires et développer son réseau
- IDENTIFIER : qui fait quoi, qui forme, qui conseille, qui accompagne, qui soutient, qui contrôle, et comment
-INFORMER & FORMER : Les professionnels sur les méthodes, les moyens, les outils, les services et les solutions pour initier, faciliter, déployer ou généraliser la mise en oeuvre d’une démarche de Développement Durable et de RSE.
Salon réservé aux professionnels
*BREF APERCU :
***Les nouveautés de PRODURABLE 2009 :
*Une DIMENSION INTERNATIONALE : au travers de 2 grands débats, l’objectif était d’accueillir des témoins internationaux pour mettre en perspective la RSE européenne, et replacer les enjeux dans le contexte de l’economie mondiale.
*Un programme dédié “TERRITOIRES DURABLES” : moteur de la mise en pratique des mesures issues du Grenelle 1, les Territoires à l’honneur sur PRODURABLES 2009.
*Un trophée: La ETHICAL ACADEMY: Elle récompense un homme ou une femme qui aura fait progresser son entreprise sur le terrain de la Responsabilité (environnement / Social / Ethique/ Gouvernance)
*La Market Place des MEILLEURES PRATIQUES: quelques grands groupes pionniers réunis pour partager et faire partager leurs meilleures pratiques.
*7000 visiteurs professionnels attendus...!
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
jeudi 26 mars 2009
mercredi 25 mars 2009
***Un nouveau carburant plus propre le 1er avril...***
***Près de 20 % des automobilistes pourront utiliser ce nouveau biocarburant qui coûtera environ 1,13 euro le litre. Il sera distribué dans 75 % des stations d'ici à la fin de l'année.
Les automobilistes distraits devront être vigilants à partir du 1er avril ! Un nouveau carburant sera disponible dans les stations-service. Son nom plutôt rébarbatif, le «SP95-E10». Il sera composé de sans-plomb additionné d'éthanol, un mélange proche de celui du SP 95, le super utilisé par de nombreux consommateurs.
Le futur carburant sera deux fois plus «bio». Il contiendra seulement 90 % d'essence et 10 % d'éthanol, cet alcool issu de la distillation de betteraves ou de céréales, qui constitue une énergie totalement renouvelable. Il sera aussi moins cher, une condition indispensable pour s'imposer sur le marché. Mais seulement «60 % des véhicules» pourront l'utiliser, affirme un responsable de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), l'organisation professionnelle qui regroupe les pétroliers, «en grande partie ceux mis en circulation depuis l'an 2000».
Doubler ainsi la proportion de carburant renouvelable dans l'essence permet à la France de se rapprocher des normes fixées par Bruxelles. Et de prendre quelques années d'avance sur l'Union européenne, qui veut porter à 10 % en 2020 la part des énergies renouvelables dans le transport. Dans l'Hexagone, les carburants sont déjà composés en moyenne de 5,75 % de biocarburants. Ils devront contenir 7 % d'éthanol (ou d'huile dans le cas du gazole) d'ici à 2010 et 10 % d'ici à 2015.
L'objectif est double : accroître notre indépendance énergétique et se comporter en bon citoyen écologique en luttant contre l'effet de serre. Le secteur du transport, principal utilisateur du pétrole, est le premier émetteur de gaz carbonique. Avions, voitures, camions rejettent un tiers du CO2 émis en Europe. Pis, leur part de pollution devrait augmenter beaucoup plus que pour les autres activités si rien n'est fait d'ici à une dizaine d'années.
Face à ce risque, l'Europe et la France ont pris le parti des biocarburants. Issus du blé, du maïs ou de la betterave à sucre, ceux-ci sont décriés par les défenseurs de l'environnement qui les accusent de cannibaliser les terres propres aux cultures alimentaires. Mais leur avantage est de réduire de manière significative l'empreinte carbone. Sur l'ensemble de la chaîne de production, si l'on prend en compte l'absorption de CO2 par les plantes utilisées (betteraves, blé), les émissions de gaz carbonique des biocarburants sont inférieures de 60 % à celles de l'essence, affirment certains experts. Toutefois, le coût de revient de l'éthanol est bien supérieur à celui de l'essence depuis que le pétrole a retrouvé un prix raisonnable.
Pour promouvoir les carburants «verts», le gouvernement est donc obligé de brandir la carotte, pour les automobilistes, et le bâton, pour les distributeurs. L'éthanol contenu dans le carburant est partiellement exonéré de la taxe intérieure de consommation, l'ex-Tipp. En 2009, cette défiscalisation s'élève à 21 centimes par litre. «Ce qui rend le bioéthanol compétitif par rapport à l'essence», souligne Alain Jeanroy, directeur général de la Confédération générale des betteraviers (CGB). À condition toutefois que le prix du pétrole ne descende pas sous les 70 euros.
Proposé à un prix compétitif
En même temps, une pénalité redoutable guette les distributeurs qui n'atteignent pas les seuils fixés pour les biocarburants. Si en 2010, la part de biocarburant contenue dans le total des carburants vendus est loin des 7 % exigés, une amende de plusieurs centimes d'euros par litre leur sera infligée au titre de la taxe sur les activités polluantes (TGAP). Ce montant est loin d'être négligeable : très peu de distributeurs affichent une marge nette supérieure à 1 centime d'euro par litre de carburant vendu.
Groupes pétroliers et grandes surfaces se mobilisent donc pour le nouveau sans plomb. Au moins 75 % des stations-service le proposeront d'ici à la fin de l'année, ont annoncé les responsables de l'Ufip. D'ici là, il faut organiser l'alimentation des dépôts, un processus assez complexe, car l'éthanol n'est pas autorisé à transiter dans les pipelines. Chez Leclerc, 90 % des dépôts seront équipés en avril. À charge ensuite pour chacune des 500 stations-service du groupe d'hypermarchés de se mettre en ordre de bataille, en modifiant notamment l'affichage de ses pompes.
Reste à effectuer également le choix, délicat, du prix de vente du nouveau carburant. Les consommateurs ont beau afficher de plus en plus leur préférence pour les produits qui sont de plus en plus écologiques, le prix demeure un argument décisif. Les distributeurs sont donc écartelés entre leur désir de préserver leur marge et la nécessité d'assurer le succès du SP95-E10, pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Le prix du nouveau sans-plomb devra «être compétitif pour s'imposer sur le marché, c'est-à-dire être peu moins cher que le sans-plomb standard», affirment Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Ufip et Alain Jeanroy. «Nous prévoyons une baisse de tarif d'un à trois centimes par litre par rapport au SP95», annonce Thierry Forien, directeur adjoint de Siplec, filiale du groupe Leclerc. «C'est la réduction de prix qui s'imposera sur le marché aux cours actuels du pétrole», confirme un responsable de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP).
Selon le site EthanolE85, le sans-plomb 95 valait en moyenne 1,16 euro vendredi. Ce qui signifie que le nouveau carburant pourrait être vendu entre 1,13 et 1,15 euro. Cette baisse de prix sera-t-elle suffisante pour changer les habitudes des automobilistes ? Réponse dans quelques mois.
Armelle Bohineust
Le Figaro
25/03/2009
Les automobilistes distraits devront être vigilants à partir du 1er avril ! Un nouveau carburant sera disponible dans les stations-service. Son nom plutôt rébarbatif, le «SP95-E10». Il sera composé de sans-plomb additionné d'éthanol, un mélange proche de celui du SP 95, le super utilisé par de nombreux consommateurs.
Le futur carburant sera deux fois plus «bio». Il contiendra seulement 90 % d'essence et 10 % d'éthanol, cet alcool issu de la distillation de betteraves ou de céréales, qui constitue une énergie totalement renouvelable. Il sera aussi moins cher, une condition indispensable pour s'imposer sur le marché. Mais seulement «60 % des véhicules» pourront l'utiliser, affirme un responsable de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), l'organisation professionnelle qui regroupe les pétroliers, «en grande partie ceux mis en circulation depuis l'an 2000».
Doubler ainsi la proportion de carburant renouvelable dans l'essence permet à la France de se rapprocher des normes fixées par Bruxelles. Et de prendre quelques années d'avance sur l'Union européenne, qui veut porter à 10 % en 2020 la part des énergies renouvelables dans le transport. Dans l'Hexagone, les carburants sont déjà composés en moyenne de 5,75 % de biocarburants. Ils devront contenir 7 % d'éthanol (ou d'huile dans le cas du gazole) d'ici à 2010 et 10 % d'ici à 2015.
L'objectif est double : accroître notre indépendance énergétique et se comporter en bon citoyen écologique en luttant contre l'effet de serre. Le secteur du transport, principal utilisateur du pétrole, est le premier émetteur de gaz carbonique. Avions, voitures, camions rejettent un tiers du CO2 émis en Europe. Pis, leur part de pollution devrait augmenter beaucoup plus que pour les autres activités si rien n'est fait d'ici à une dizaine d'années.
Face à ce risque, l'Europe et la France ont pris le parti des biocarburants. Issus du blé, du maïs ou de la betterave à sucre, ceux-ci sont décriés par les défenseurs de l'environnement qui les accusent de cannibaliser les terres propres aux cultures alimentaires. Mais leur avantage est de réduire de manière significative l'empreinte carbone. Sur l'ensemble de la chaîne de production, si l'on prend en compte l'absorption de CO2 par les plantes utilisées (betteraves, blé), les émissions de gaz carbonique des biocarburants sont inférieures de 60 % à celles de l'essence, affirment certains experts. Toutefois, le coût de revient de l'éthanol est bien supérieur à celui de l'essence depuis que le pétrole a retrouvé un prix raisonnable.
Pour promouvoir les carburants «verts», le gouvernement est donc obligé de brandir la carotte, pour les automobilistes, et le bâton, pour les distributeurs. L'éthanol contenu dans le carburant est partiellement exonéré de la taxe intérieure de consommation, l'ex-Tipp. En 2009, cette défiscalisation s'élève à 21 centimes par litre. «Ce qui rend le bioéthanol compétitif par rapport à l'essence», souligne Alain Jeanroy, directeur général de la Confédération générale des betteraviers (CGB). À condition toutefois que le prix du pétrole ne descende pas sous les 70 euros.
Proposé à un prix compétitif
En même temps, une pénalité redoutable guette les distributeurs qui n'atteignent pas les seuils fixés pour les biocarburants. Si en 2010, la part de biocarburant contenue dans le total des carburants vendus est loin des 7 % exigés, une amende de plusieurs centimes d'euros par litre leur sera infligée au titre de la taxe sur les activités polluantes (TGAP). Ce montant est loin d'être négligeable : très peu de distributeurs affichent une marge nette supérieure à 1 centime d'euro par litre de carburant vendu.
Groupes pétroliers et grandes surfaces se mobilisent donc pour le nouveau sans plomb. Au moins 75 % des stations-service le proposeront d'ici à la fin de l'année, ont annoncé les responsables de l'Ufip. D'ici là, il faut organiser l'alimentation des dépôts, un processus assez complexe, car l'éthanol n'est pas autorisé à transiter dans les pipelines. Chez Leclerc, 90 % des dépôts seront équipés en avril. À charge ensuite pour chacune des 500 stations-service du groupe d'hypermarchés de se mettre en ordre de bataille, en modifiant notamment l'affichage de ses pompes.
Reste à effectuer également le choix, délicat, du prix de vente du nouveau carburant. Les consommateurs ont beau afficher de plus en plus leur préférence pour les produits qui sont de plus en plus écologiques, le prix demeure un argument décisif. Les distributeurs sont donc écartelés entre leur désir de préserver leur marge et la nécessité d'assurer le succès du SP95-E10, pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Le prix du nouveau sans-plomb devra «être compétitif pour s'imposer sur le marché, c'est-à-dire être peu moins cher que le sans-plomb standard», affirment Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'Ufip et Alain Jeanroy. «Nous prévoyons une baisse de tarif d'un à trois centimes par litre par rapport au SP95», annonce Thierry Forien, directeur adjoint de Siplec, filiale du groupe Leclerc. «C'est la réduction de prix qui s'imposera sur le marché aux cours actuels du pétrole», confirme un responsable de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP).
Selon le site EthanolE85, le sans-plomb 95 valait en moyenne 1,16 euro vendredi. Ce qui signifie que le nouveau carburant pourrait être vendu entre 1,13 et 1,15 euro. Cette baisse de prix sera-t-elle suffisante pour changer les habitudes des automobilistes ? Réponse dans quelques mois.
Armelle Bohineust
Le Figaro
25/03/2009
mardi 24 mars 2009
***BREF APERCU : "Colloque sur la téléphonie sans fil" au Sénat***
Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord & Jean DESESSARD, Sénateur de Paris
***Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord, et Jean DESESSARD, Sénateur de Paris, en partenariat avec SUPAP-FSU, Ecologie sans frontière et Robin des Toits, nous ont convié à un colloque sur le thème :
« Technologies sans fil : un nouvel enjeu sanitaire »
Lundi 23 mars 2009
de 9h30 à 17h30
Salle Médicis - Palais du Luxembourg
PROGRAMME
9h30 - Accueil des participants par Marie-Christine BLANDIN et Jean DESESSARD et ouverture des débats par Franck LAVAL, président d’Ecologie sans frontière et membre du comité de suivi du Grenelle de l’environnement.
9h45-11h30 - Première table ronde « Ondes électromagnétiques : que dit la science ? »
Avec la participation du Professeur Franz ADLKOFER, coordinateur général du projet de recherche REFLEX (Allemagne), du Docteur Lennart HARDELL, professeur en oncologie et cancérologie au University-Hospital d’Örebro (Suède), et du Professeur Pierre LE RUZ, docteur en physiologie animale et président du conseil scientifique du Criirem (France), et de M. Jean DESESSARD, Sénateur de Paris.
11h30-12h30 - Temps d’échange et de débat avec les associations : Priartém, Agir pour l’environnement, Alliance pour la planète, HARPE.
12h30-14h - Pause déjeuner
14h-15h30 - Deuxième table ronde « Quelles avancées pour la réglementation en France et en Europe ? »
Message de Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, lu par sa directrice de cabinet. Participation de M. Etienne CENDRIER, porte-parole de « Robin des Toits », de M. Jean-Marie DANJOU, délégué général de l’AFOM, et de Mme Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord.
15h30-16h00 - Paroles d’élus des collectivités locales, avec Michèle RIVASI, adjointe au maire de Valence et Jean-Jacques MIRASSOU, Sénateur de la Haute-Garonne.
16h00-17h30 - Troisième table ronde « Nouvelles technologies, nouveaux handicaps ? »
Avec la participation du Professeur Olle JOHANSSON, professeur associé au Karolinska Institute de Stockholm (Suède), du Professeur Dominique BELPOMME, Président fondateur de l’ARTAC, cancérologue à l’hôpital européen Georges Pompidou et professeur des universités en oncologie médicale au CHU Necker-Enfants malades (Paris), de M. Bertrand PIERI, SUPAP-FSU Ville de Paris, de Mme Françoise BOUDIN, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, et de M. Marc LIPINSKI, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique.
17h30 - Clôture des débats par Etienne CENDRIER et Jean DESESSARD
*BREF APERCU :
(Suède), Professeur Dominique BELPOMME, Président fondateur de l’ARTAC, cancérologue à l’hôpital européen Georges Pompidou et professeur des universités en oncologie médicale au CHU Necker-Enfants malades (Paris), M. Bertrand PIERI, SUPAP-FSU Ville de Paris, Mme Françoise BOUDIN, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, M. Marc LIPINSKI, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique.
M. Etienne CENDRIER, porte-parole de « Robin des Toits », de M. Jean-Marie DANJOU, délégué général de l’AFOM, et de Mme Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord.
Jean-Jacques MIRASSOU, Sénateur de la Haute-Garonne.
M. Olle JOHANSSON, professeur associé au Karolinska Institute de Stockholm (Suède),
***Colloque à propos du nouvel enjeu sanitaire lié aux ondes électromagnétiques des technologies sans fil. Organisé à l’initiative de sénateurs verts qui s’inquiètent du manque de débat sur la téléphonie mobile, le colloque n’a pas séduit les opérateurs de téléphone mobile, qui ont refusé d’y participer.
Un collège de quatre professeurs ( l'Allemand Franz Adlkofer, le Français Dominique Belpomme et les Suédois Lennart Hardell et Olle Johansson) a mis en garde contre des risques sanitaires, selon eux, avérés..."Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l’observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques"...
A l’issue de cette réunion, les sénateurs Verts, Marie-Christine Blandin et Jean Dessard doivent déposer une "proposition de loi" : La mise en œuvre du principe de précaution, un durcissement de la réglementation, un abandon du Wi-Fi au profit de la fibre optique et une reconnaissance de l’électro-hypersensibilité en tant qu'handicap...! Colloque très intéressant...!
Une table ronde sur les effets potentiels des téléphones mobiles et des antennes relais se tiendra le 23 avril prochain au Ministère de la Santé : "Grenelle de l’environnement", avec la participation des représentants des cinq collèges que sont l’Etat, les collectivités, les associations, les syndicats et les organisations patronales... A SUIVRE!
Bien à vous,
Cordialement,
Morgane BRAVO
*Photos : Morgane BRAVO
*MAIRIE DE PUTEAUX : L’esplanade de la mairie se met au vert !*
***C’est sur l’Esplanade de l’Hôtel de Ville que se tiendront, du 31 mars au 8 avril, les Journées du Développement durable. Ateliers, expositions, jeux interactifs, lieu de troc, de rencontres et d’informations, ces journées permettront aux plus jeunes de découvrir leur planète et sa fragilité, et aux adultes de se renseigner et d’échanger : contacts, idées, informations, objets.
Rendez-vous le 31 mars !
Du 31 mars au 8 avril, de 10h à 19h
Un cadeau pour la terre, une exposition de photos animalières prises lors de voyages à travers le monde pour sensibiliser chacun à l’importance de la préservation de la biodiversité et au respect de l’environnement dans lequel vivront les générations à venir.
Cap sur la planète, une animation passionnante, soutenue par la fondation Nicolas Hulot, qui vous dévoile les secrets de notre planète ! A bord d’un voilier terrestre, Le Galion, partez à l’abordage d’informations insolites et obtenez votre passeport d’éco-pirate.
Le week-end des 4 et 5 avril, du 11h à 19h :
Le stand du Naturoscope
présentation des ateliers pédagogiques animés par le Naturoscope, atelier de fabrication de moulins à vent. Le village du troc repose sur un principe simple et convivial ; c’est un échange « un pour un » de plusieurs types de produits : plantes, livres et jouets.
Chacun apporte un ou plusieurs éléments de son choix et peut en choisir de nouveaux en contrepartie.
Le stand du service Environnement Développement Durable
Informations sur les activités du service, zoom sur la déchèterie mobile, sur l’Agenda 21 de la ville, distribution du nouveau Guide du Tri, diffusion de deux vidéos : Airparif et le lombricompostage.
Distribution d'ampoules basse consommation sur présentation d’un justificatif de domicile, en échange d’une ampoule « classique ».
Les stands ludiques
Jeu de l’oie du Développement Durable, ludothèque, jeux Body boomer pour se maintenir en forme, vente du jeu de cartes « la petite semaine écologique » réalisé aux couleurs de la ville et dédié aux gestes éco-citoyens, atelier de maquillage pour les enfants.
Les Terrasses du Développement Durable : un espace de convivialité et de rencontre
Démonstration de pressage de jus de pommes et dégustation
Les animaux de la ferme (cochons, poules, moutons, ânes,…) accueilleront les petits et les grands sur l’esplanade de l’Hôtel de ville
"Planète Attitude" au Naturoscope
Du 21 mars au 12 avril, le Naturoscope proposera « Planète Attitude » une exposition sur les gestes écologiques au quotidien. Cette exposition de 11 panneaux propose à chacun, parent et enfant, de découvrir les gestes "verts" à adopter à la maison ou encore de voir à quel point technologie innovante et écologie sont liées.
Horaires : mercredi et samedi- de 10h à 12h et de 14h à 17h/ dimanche-de 14h à 17h
Renseignements : 01 42 04 78 17
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