***La participation du Mexique à la réunion du 25ème Conseil d’administration du Programme des Nations unies pour l’Environnement, qui s’est tenu à Nairobi, Kenya, du 16 au 20 février, a permis de consolider le leadership du pays dans le domaine du changement climatique.
La délégation mexicaine, dirigée par le secrétaire d’Etat à l’Aménagement et à la Politique environnementale du ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles, Fernando Tudela Abad, a participé à plusieurs tables d’analyses et de discussion avec des ministres et des chefs de délégation de plus de 20 pays, dont l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, la Chine, la Norvège, la Corée, le Danemark, les Etats-Unis, l’Inde, le Kenya et la Suède.
En matière de changement climatique, la délégation mexicaine a présenté la proposition du président Felipe Calderón de créer un Fonds Vert qui permettrait une plus grande participation internationale, afin de soutenir des projets d’atténuation de gaz à effet de serre (GES) vis-à-vis des énergies renouvelables, la gestion de déchets urbains, la capture de méthane dans les remblais sanitaires et la reforestation, entre autres.
En ce sens, le gouvernement mexicain a renouvelé son engagement de respecter les objectifs d’atténuation des GES fixés au niveau international. A cet égard, il cherche des opportunités de financement et de transfert de technologie qui lui permettront de remplir ces objectifs.
C’est la raison pour laquelle le Mexique a participé à la Consultation ministérielle informelle, organisée par le gouvernement du Danemark, dans le but de donner un nouvel élan et une orientation politique aux négociations préalables à Copenhague et d’encourager le dialogue en rapport avec l’introduction de quotas géographiques pour les crédits du Mécanisme de développement propre, le financement d’actions d’adaptation et d’atténuation.
En outre, il a assisté à la Session informelle sur le financement et le changement climatique, organisée par le Mexique et les Pays-Bas, afin de discuter et d’échanger des points de vue qui permettront de faire progresser les négociations multilatérales sur ce sujet.
Quant à l’Economie Verte, le Mexique a mis en avant les progrès importants qu’il a réalisés, tels que encourager l’industrie à développer des activités environnementales durables ; le programme de leadership environnemental pour la compétitivité ; le renforcement du leadership politique gouvernemental pour apporter une aide macroéconomique ; l’investissement dans l’infrastructure environnementale, y compris l’eau, les déchets et l’énergie renouvelable ; le paiement de services environnementaux, la reforestation, les zones naturelles protégées et autres schémas de conservation et de gestion de la biodiversité et enfin le programme d’emploi temporaire.
Les ministres présents sont convenus que pour favoriser les économies vertes, il est indispensable de rénover les cadres régulateurs, d’intégrer leurs principes dans les politiques de développement, ainsi que de renforcer le développement des capacités, le financement et le transfert de technologie.
Enfin, en ce qui concerne le thème de la gouvernance environnementale, le Mexique a réitéré sa position, à savoir : assurer la cohérence et l’efficacité de ce système et consolider le Programme des Nations unies pour l’Environnement, ce qui implique davantage d’engagement et de volonté politique de la part des ministres chargés de l’environnement.
Ambassade du Mexique en France
26 Feb 2009
***LA FRANCE & LE MEXIQUE! : Relations bilatérales***
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Bien à vous,
Morgane BRAVO
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