***“Si chaque ville (américaine) suivait l’exemple de Los Angeles et réduisait sa consommation de 50 %, ce serait comme arrêter deux centrales à charbon par an“ :
Les nouvelles ampoules LED ont de beaux jours devant elles. Los Angeles ouvre la voie en matière d’éclairage public écologique. Avec près de 140 000 lampadaires écologiques, Los Angeles va réduire de 40 % sa consommation d’électricité.
Grâce à l’expertise technique et financière de la fondation de Bill Clinton, Los Angeles montre l’exemple. Econome en énergie et facilement rentabilisé, Los Angeles est la première métropole à passer aux LED.
40 % de consommation d’énergie en moins
Les diodes (LED) qui éclairent aujourd’hui la plupart des appareils électroménagers, présentent de nombreux avantages. Avec une durée de vie beaucoup plus longue (10 à 12 ans selon la fondation de Bill Clinton) que les ampoules traditionnelles (4 à 6 ans), les ampoules sont aussi beaucoup moins consommatrices d’énergie. Avec 40 % de consommation d’énergie en moins grâce à cette mesure, c’est 40 500 tonnes de CO2 en moins par an qui seront rejetés dans l’atmosphère. Plus concrètement, cela représente, par an, l’équivalent de 6 700 voitures retirées de la circulation.
Un impact environnemental amoindri. Mais c’est aussi pour la ville de Los Angeles et pour toutes celles qui suivront cette stratégie, le moyen de faire des économies. Les investissements initiaux sont importants. Si l’ampoule LED est peu gourmande en électricité, elle est aussi beaucoup plus chère, mais reste rentable à long terme. Une fois les installations terminées et les investissements remboursés ce sont quelques 10 millions de dollars que la ville de Los Angeles devrait économiser chaque année.
La Fondation Bill Clinton ne compte pas s’arrêter là
Alors que l’éclairage public représente 10 à 38 % des coûts en eau et en énergie d’une ville, selon la fondation Bill Clinton, l’opération devrait être largement dupliquée ! Déjà en discussion avec plus de 40 grandes villes dans le monde, l’argument de réduction des coûts énergétiques et de l’empreinte écologique sont de mieux en mieux reçus. « Si chaque ville (américaine) suivait l’exemple de Los Angeles et réduisait sa consommation de 50 %, ce serait comme arrêter deux centrales à charbon par an », explique l'ancien président des Etats-Unis.
Après une rencontre avec Bill Clinton et sa fondation, en 2007, Bertrand Delanoë a signé l’accord permettant à Paris de rejoindre le C40. Les 40 métropoles internationales sont soutenues par la Fondation de Bill Clinton dans la lutte contre le réchauffement climatique. Berlin, Athènes, Los Angeles, Londres, New York, Rome, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Tokyo se sont également engagés dans cette voie.
Pashû dewailly christensen
DD
27/02/2009
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