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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

vendredi 25 septembre 2009

*Changement climatique: la réunion de Bangkok doit permettre de progresser sérieusement sur la voie d'un accord mondial ambitieux...*


***Aujourd'hui, la présidence suédoise de l'Union européenne et la Commission européenne ont vivement encouragé les négociateurs internationaux à progresser de manière décisive sur la voie d'un accord mondial ambitieux en ce qui concerne le changement climatique, à l'approche des discussions sur le climat qui débuteront à Bangkok le 28 septembre. La réunion de Bangkok est l'avant-dernière réunion préparatoire avant la conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre et qui devrait déboucher sur un accord mondial.

Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «L'Union européenne s'est fixé un programme complet dans la perspective de l'accord mondial ambitieux et nécessaire pour éviter de dangereux changements climatiques. Aujourd'hui, après deux années de discussions, le moment est venu pour toutes les parties de s'investir pleinement pour jeter les fondements des décisions qui doivent être prises à Copenhague. Des progrès décisifs doivent être réalisés à Bangkok. La Commission européenne a fait récemment des propositions relatives au financement, qui est un élément central de ces négociations. Je compte maintenant sur nos partenaires, tant des pays développés que des pays en développement, pour passer à la vitesse supérieure et faire preuve de plus d'ambition.»

M. Andreas Carlgren, ministre suédois de l'environnement, a ajouté: «L'Union européenne se félicite des progrès réalisés et notamment de la décision que vient de prendre le gouvernement japonais d'augmenter de manière substantielle son objectif de réduction des émissions. Il faut maintenant que les déclarations publiques encourageantes faites récemment par les grandes économies émergentes concernant la limitation de la croissance de leurs émissions se traduisent en actes concrets et soient prises en considération dans les négociations. Les messages du sommet des Nations unies et du G20 doivent être entendus et répercutés à Bangkok. En tant que dirigeants politiques, nous voulons parvenir à un accord et il faut que les négociateurs se concentrent sur le fond, ainsi que sur les éléments essentiels.»

Le processus de Copenhague
Les négociations relatives à l'élaboration d'un accord des Nations unies sur le changement climatique pour l'après 2012, lorsque le protocole de Kyoto viendra à expiration, devraient s'achever lors de la conférence de Copenhague, qui se tiendra du 7 au 18 décembre 2009. Les dernières sessions préparatoires se tiendront à Bangkok, du 28 septembre au 9 octobre, et à Barcelone, du 2 au 6 novembre.
La position de l'UE

L'Union européenne plaide en faveur d'un accord ambitieux et complet pour éviter que le réchauffement climatique n’atteigne les niveaux dangereux – plus de 2 °C au-dessus de la température de l'ère préindustrielle – prévus par la communauté scientifique. Des données scientifiques montrent que, pour respecter cet objectif, les pays industrialisés devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40 % par rapport à leur niveau de 1990 d'ici à 2020 et que les pays en développement devront freiner la croissance rapide de leurs émissions pour que leur niveau en 2020 soit inférieur d'environ 15 à 30 % à celui qu'elles atteindraient si rien n'était tenté.
L'Union européenne a pris l'engagement inconditionnel de réduire ses émissions de 20 % au moins par rapport à leur niveau de 1990 d'ici à 2020 et elle met en œuvre à cet effet le train de mesures sur le climat et l'énergie (IP/09/628).Elle s'est également engagée à porter son objectif de réduction à 30 % à condition que les autres pays industrialisés acceptent de procéder à des réductions comparables et que les pays en développement plus avancés contribuent de manière adéquate à un accord mondial.
Le 10 septembre, la Commission a proposé des orientations globales pour augmenter le financement international destiné à aider les pays en développement à réduire leurs émissions et à s'adapter au changement climatique (IP/09/1297). Le Conseil européen disposera ainsi d'une base pour adopter la position de l'UE en matière de financement à la fin du mois d'octobre.
La réunion de Bangkok
Peu de progrès ont été obtenus lors des trois sessions de négociation officielles qui se sont déroulées cette année. La session informelle qui s'est tenue à Bonn, en Allemagne, le mois dernier, a débouché sur un texte de négociation de plus de 250 pages, peu structuré et truffé d'éléments entre crochets. Lors de la réunion de Bangkok, il faudra considérablement simplifier ce texte et passer à la vitesse supérieure pour pouvoir signer un accord global à Copenhague.
Il convient également d'améliorer le processus de négociation en envisageant, par exemple, de négocier au sein de petits groupes parallèles plutôt que lors de grandes séances plénières. Il importe, en priorité, de se mettre d'accord sur les éléments fondamentaux que devrait contenir l'accord de Copenhague et de progresser sur cette base.
En ce qui concerne l'UE, ces éléments fondamentaux sont les suivants:
- des réductions contraignantes des émissions de tous les pays industrialisés sur la base d'efforts comparables,
- des mesures appropriées de la part de pays en développement pour réduire leurs émissions,
- un cadre d'action concernant l'adaptation au changement climatique,
- des mesures pour réduire la déforestation et la dégradation des forêts et promouvoir une gestion durable des forêts dans les régions tropicales,
- des règles comptables actualisées en ce qui concerne l'évolution des émissions liées à l'utilisation des sols, au changement d'affectation des sols et à la foresterie,
- un marché du carbone international élargi pour générer une aide financière pour les pays en développement et promouvoir des réductions économiquement avantageuses des émissions,

- la fourniture d'une aide publique internationale aux pays en développement pour compléter les flux financiers du marché du carbone et les investissements intérieurs,
- un programme complet en matière de coopération technologique et de financement, destiné à accélérer le développement d'une économie mondiale à faible intensité de carbone.

Conférences de presse
La Suède, la Commission et l'Espagne rencontreront les médias à Bangkok aux dates suivantes:
- lundi 28 septembre à 12 heures, heure locale,
- vendredi 9 octobre à 14 heures, heure locale.

se2009.eu

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