mercredi 9 septembre 2009
***L’ensemble des pays du monde doivent se mobiliser pour la biodiversité***
***Le lien entre la politique climatique et les mesures à prendre pour la biodiversité a besoin d'être renforcé. Il est nécessaire d’avoir une vision claire pour l’avenir. Mettre un prix sur les services que la nature met à notre disposition est un moyen de souligner ce que nous devons faire pour protéger la diversité biologique.
« L’UE envoie maintenant un signal important en vue de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Copenhague : nous voulons mobiliser les pays du monde entier à stopper la déforestation, à travailler en faveur du reboisement et d’une sylviculture viable », a déclaré le ministre suédois Andreas Carlgren.
« Au cours des négociations climatiques, nous discutons souvent de la question du stockage artificiel de CO2, mais le stockage de CO2 existe déjà dans la nature et ce, sans aucun coût. Nous avons besoin de protéger cette ressource fondamentale, c'est pourquoi les mesures que nous devons prendre pour préserver la forêt devraient tenir une place prédominante dans les négociations climatiques », a expliqué Andreas Carlgren.
La Présidence suédoise de l’UE a fait de la biodiversité l’une de ses priorités dans le domaine de l’environnement. Les ministres de l’environnement et autres représentants des états membres de l’UE se sont réunis à Strömstad du 7 au 9 septembre, à l’occasion de la réunion de haut niveau « Visions sur la biodiversité après 2010 – humanité, services écosystémiques et crise climatique ».
L’un des objectifs de la réunion est de discuter des principes nécessaires à la continuation du travail international entrepris pour préserver la biodiversité. La réunion de haut niveau a lancé la discussion de la position de l’UE en vue de la réunion sur la biodiversité qui aura lieu l’année prochaine au Japon et où sera réalisé le suivi des objectifs de 2010 pour la biodiversité.
Au cours de la réunion, l’économiste Pavan Sukhdev, qui encadre les travaux du TEEB (l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité), a présenté la valeur économique de la forêt tropicale et de la barrière de corail, qui sont toutes deux menacées par les changements climatiques.
« Le rapport du TEEB montre que le fait que notre écosystème perde chaque année de ses capacités a des répercussions économiques bien plus graves que celle de la crises financière actuelle ». « Cela renforce encore plus l’idée qu'il est urgent d'agir et de modifier notre comportement vis à vis de ce que la nature nous offre généreusement. Nous devons utiliser notre écosystème, sans pour autant abuser des ressources de la nature », a expliqué Andreas Carlgren.
Le climat subit l’incidence négative d’une biodiversité amoindrie, qui, à son tour, a des incidences négatives sur le climat et qui, à son tour, a des incidences négatives sur la biodiversité : ce cercle vicieux doit être rompu. Des mesures visant à protéger l’écosystème peuvent renforcer la capacité de la nature à résister aux changements climatiques.
Les conclusions de la réunion de haut niveau de Strömstad seront publiées prochainement sur le site internet de la Présidence.
se2009.eu
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire