Sommet de Mexico : les collectivités locales veulent ouvrir les vannes à de nouveaux financements
Le 21 novembre se tiendra à Mexico un Sommet mondial des maires sur le climat. Un pacte y sera signé, auquel une délégation d’élus français a contribué. Ce pacte va plus loin que le texte resté sur la table à Copenhague. Outre le fait de reconnaître le rôle majeur des collectivités locales dans la lutte contre le changement climatique, il souligne que "leurs engagements et actions locales doivent être mesurables, reportables et vérifiables afin d’obtenir une reconnaissance et le soutien des institutions multilatérales et des mécanismes de financement existants ou futurs". En clair, les signataires auront huit mois pour alimenter de leurs inventaires et données un nouveau "registre climat des villes carbone". Piloté par le Bonn center for local climate and reporting-carbonn, celui-ci intégrera un classement des villes fondé sur un indicateur climatique et sera mis en ligne.
Derrière la tenue d’un tel registre se profile un objectif : trouver de nouvelles sources de financements internationaux pour soutenir les actions locales. "A l’approche de la révision en 2013 du système européen d’échange des quotas d’émissions, les réseaux de collectivités ont tout intérêt à se positionner pour pouvoir tirer à terme parti des recettes du marché du carbone", éclaire Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole, président de la commission environnement de l'Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (AFCCRE) et par ailleurs en charge des négociations sur le climat pour Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU). Et ce, afin que les gains de ce marché, estimés à plusieurs dizaines de milliards d’euros, puissent leur bénéficier pour financer des actions sur le terrain. "Car on a besoin de financements", reconnaît Andrée Buchmann, vice-présidente de la communauté urbaine de Strasbourg et membre de la commission développement durable de l'Assemblée des communautés urbaines de France (Acuf), qui travaille en prise directe sur le sujet avec celle de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF).
Même son de cloche à l’Association des maires Ville et Banlieue de France, où l’on milite par ailleurs pour que "politique de la ville et politique de développement durable s’articulent mieux en banlieue, où l’urgence sociale se conjugue à l’urgence environnementale". Quant à l’Association des régions de France (ARF), elle soutient aussi l’idée et compte y apporter sa touche à travers plusieurs domaines de prédilection, tels que la solidarité Nord-Sud, ou l'éducation. "Attention toutefois à ne pas trop disperser les forces à l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat de Cancun, et visons donc plus de convergence entre les multiples réseaux de collectivités existants", recommande pour sa part Bernard Soulage, vice-président de la région Rhône-Alpes. En automne 2011, pour parler d’une même voix et préparer la 17e session de la conférence des parties (COP 17) qui se tiendra au Cap en Afrique du Sud, une réunion de ces principaux réseaux est à cet effet prévue à Lyon. Soit deux ans après qu’une déclaration des villes sur le changement climatique ait été signée dans cette même ville par une cinquantaine de grandes métropoles européennes.
Localtis
Derrière la tenue d’un tel registre se profile un objectif : trouver de nouvelles sources de financements internationaux pour soutenir les actions locales. "A l’approche de la révision en 2013 du système européen d’échange des quotas d’émissions, les réseaux de collectivités ont tout intérêt à se positionner pour pouvoir tirer à terme parti des recettes du marché du carbone", éclaire Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole, président de la commission environnement de l'Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (AFCCRE) et par ailleurs en charge des négociations sur le climat pour Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU). Et ce, afin que les gains de ce marché, estimés à plusieurs dizaines de milliards d’euros, puissent leur bénéficier pour financer des actions sur le terrain. "Car on a besoin de financements", reconnaît Andrée Buchmann, vice-présidente de la communauté urbaine de Strasbourg et membre de la commission développement durable de l'Assemblée des communautés urbaines de France (Acuf), qui travaille en prise directe sur le sujet avec celle de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF).
Même son de cloche à l’Association des maires Ville et Banlieue de France, où l’on milite par ailleurs pour que "politique de la ville et politique de développement durable s’articulent mieux en banlieue, où l’urgence sociale se conjugue à l’urgence environnementale". Quant à l’Association des régions de France (ARF), elle soutient aussi l’idée et compte y apporter sa touche à travers plusieurs domaines de prédilection, tels que la solidarité Nord-Sud, ou l'éducation. "Attention toutefois à ne pas trop disperser les forces à l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat de Cancun, et visons donc plus de convergence entre les multiples réseaux de collectivités existants", recommande pour sa part Bernard Soulage, vice-président de la région Rhône-Alpes. En automne 2011, pour parler d’une même voix et préparer la 17e session de la conférence des parties (COP 17) qui se tiendra au Cap en Afrique du Sud, une réunion de ces principaux réseaux est à cet effet prévue à Lyon. Soit deux ans après qu’une déclaration des villes sur le changement climatique ait été signée dans cette même ville par une cinquantaine de grandes métropoles européennes.
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Bien à vous,
Morgane BRAVO
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