lundi 30 novembre 2009
***L'innovation et le développement durable face à la crise en Suède...***
***A quelques semaines des élections européennes, coup de projecteur sur l'innovation et le développement durable, deux thèmes au coeur de la campagne en Suède. Alors comment maintenir cette logique...
***Régionales : l’UMP présente « l’écologie populaire » contre la « décroissance des Verts »...***
***Selon Nicolas Sarkozy, l’écologie politique, de plus en plus séduisante aux yeux des Français, n’est pas l’apanage des Verts. La droite a aussi son mot à dire sur le sujet, veut-il défendre. Pour la campagne des régionales, la « décroissance » qui serait prônée par l’opposition écolo sera donc opposée à « l’écologie populaire » de l’UMP.
« Est-ce qu’ils savent qu’il y a du chômage ? […] Nous voulons la croissance, mais la croissance durable, voilà le message que vous devez défendre devant les Français ! », a lancé samedi (28 novembre) Nicolas Sarkozy devant les cadres de l’UMP réunis en Conseil national pour préparer les élections régionales. « La croissance durable » contre la « décroissance », qui est, selon lui, le projet politique des Verts, et « l’écologie populaire » : voilà le nouveau thème de campagne défendu par le président.
« Est-ce qu’ils savent qu’il y a près d’un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance, ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là, plus de chômage, et plus de pauvreté ? », a-t-il invectivé les écologistes, défenseurs d’une « stratégie invraisemblable », notamment en période de crise. Et le chef de l’Etat de vanter les initiatives du gouvernement en faveur de l’environnement : Grenelle, taxe carbone, action diplomatique avant Copenhague,… De son côté, Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, a plaidé dimanche (29 novembre) devant le congrès du Parti radical (dont il a été réélu président) pour « une société à responsabilité sociale et écologique ».
Duflot : Sarkozy devrait « arrêter de donner des leçons » aux Verts
Alors que Daniel Cohn-Bendit avait justement précisé samedi, lors d’une journée de débat organisée par les Amis d’Europe Ecologie, qu’il fallait « imposer à la France de l’UMP une cohabitation partant d’un projet écologique et social », la secrétaire nationale des Verts a tenu aujourd’hui à répondre à Nicolas Sarkozy sur Europe 1 : « Nous, ce qu’on défend, c’est de vivre tout simplement mieux avec un autre mode de développement, plus respectueux de la planète, mais surtout plus respectueux des habitants ».
Alors, décroissants, les Verts ? « Il n’y a aucun bon sens » dans les attaques du président, a expliqué Cécile Duflot, préférant parler de « conversion écologique de l’économie ». « Les gens sont dans une situation où ils subissent un mode de développement qui les a emmenés dans le mur. Les solutions qu’il (Nicolas Sarkozy, ndlr) met en œuvre en France, ça fait plus de 30 % de chômage depuis le début de l’année, donc je pense qu’il y a des moments où il faut arrêter de donner des leçons ».
Yann Cohignac
DEVELOPPEMENT DURABLE
30/11/2009
« Est-ce qu’ils savent qu’il y a du chômage ? […] Nous voulons la croissance, mais la croissance durable, voilà le message que vous devez défendre devant les Français ! », a lancé samedi (28 novembre) Nicolas Sarkozy devant les cadres de l’UMP réunis en Conseil national pour préparer les élections régionales. « La croissance durable » contre la « décroissance », qui est, selon lui, le projet politique des Verts, et « l’écologie populaire » : voilà le nouveau thème de campagne défendu par le président.
« Est-ce qu’ils savent qu’il y a près d’un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance, ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là, plus de chômage, et plus de pauvreté ? », a-t-il invectivé les écologistes, défenseurs d’une « stratégie invraisemblable », notamment en période de crise. Et le chef de l’Etat de vanter les initiatives du gouvernement en faveur de l’environnement : Grenelle, taxe carbone, action diplomatique avant Copenhague,… De son côté, Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable, a plaidé dimanche (29 novembre) devant le congrès du Parti radical (dont il a été réélu président) pour « une société à responsabilité sociale et écologique ».
Duflot : Sarkozy devrait « arrêter de donner des leçons » aux Verts
Alors que Daniel Cohn-Bendit avait justement précisé samedi, lors d’une journée de débat organisée par les Amis d’Europe Ecologie, qu’il fallait « imposer à la France de l’UMP une cohabitation partant d’un projet écologique et social », la secrétaire nationale des Verts a tenu aujourd’hui à répondre à Nicolas Sarkozy sur Europe 1 : « Nous, ce qu’on défend, c’est de vivre tout simplement mieux avec un autre mode de développement, plus respectueux de la planète, mais surtout plus respectueux des habitants ».
Alors, décroissants, les Verts ? « Il n’y a aucun bon sens » dans les attaques du président, a expliqué Cécile Duflot, préférant parler de « conversion écologique de l’économie ». « Les gens sont dans une situation où ils subissent un mode de développement qui les a emmenés dans le mur. Les solutions qu’il (Nicolas Sarkozy, ndlr) met en œuvre en France, ça fait plus de 30 % de chômage depuis le début de l’année, donc je pense qu’il y a des moments où il faut arrêter de donner des leçons ».
Yann Cohignac
DEVELOPPEMENT DURABLE
30/11/2009
***Pollution de l’air : le double discours de la droite en Ile-de-France...***
***La Région Ile-de-France a adopté hier le PRQA (Plan régional de la qualité de l’air), qui définit les mesures à mettre en œuvre pour assurer un air de qualité aux Franciliennes et Franciliens.
L’UMP a indiqué ne pouvoir voter ce Plan, jugé selon ses termes comme « trop ambitieux ».
A cette occasion, Jean-Félix Bernard, conseiller régional Vert et ancien Président du Conseil national de l’Air, s’est indigné du double discours de Mme Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’écologie et candidate aux régionales, qui prévoit de déroger aux règles d’information du public et d’alerte à la pollution pour les particules en Ile-de-France par rapport à ce qui a été adopté dans le Grenelle, au motif qu’une partie de l’Ile-de-France est déjà en dépassement de ces normes. Ainsi, une grande partie des Franciliens n’aurait pas droit aux mesures anti-pollution dont bénéficient l’ensemble des Français.
De plus, Jean-Félix Bernard s’est indigné de la volonté de M. Santini, Maire d’Issy-les-Moulineaux et également candidat aux régionales, de vouloir supprimer, dans sa ville, une des plus anciennes stations de mesures de la pollution, gérée par Airparif, sous prétexte que les mauvais résultats de la qualité de l’air généraient des polémiques dans sa population (sic).
Ainsi, deux des principaux candidats aux régionales montrent qu’ils ne se soucient ni de la nécessaire information du public sur les niveaux de pollution, ni de la protection de la santé des Franciliens et Franciliennes, face à des niveaux élevés de pollution.
Les Verts ne manqueront pas d’être vigilants sur ce sujet crucial d’écologie urbaine, qui est avant tout un grave problème de santé publique.
Les Verts
30/11/2009
L’UMP a indiqué ne pouvoir voter ce Plan, jugé selon ses termes comme « trop ambitieux ».
A cette occasion, Jean-Félix Bernard, conseiller régional Vert et ancien Président du Conseil national de l’Air, s’est indigné du double discours de Mme Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’écologie et candidate aux régionales, qui prévoit de déroger aux règles d’information du public et d’alerte à la pollution pour les particules en Ile-de-France par rapport à ce qui a été adopté dans le Grenelle, au motif qu’une partie de l’Ile-de-France est déjà en dépassement de ces normes. Ainsi, une grande partie des Franciliens n’aurait pas droit aux mesures anti-pollution dont bénéficient l’ensemble des Français.
De plus, Jean-Félix Bernard s’est indigné de la volonté de M. Santini, Maire d’Issy-les-Moulineaux et également candidat aux régionales, de vouloir supprimer, dans sa ville, une des plus anciennes stations de mesures de la pollution, gérée par Airparif, sous prétexte que les mauvais résultats de la qualité de l’air généraient des polémiques dans sa population (sic).
Ainsi, deux des principaux candidats aux régionales montrent qu’ils ne se soucient ni de la nécessaire information du public sur les niveaux de pollution, ni de la protection de la santé des Franciliens et Franciliennes, face à des niveaux élevés de pollution.
Les Verts ne manqueront pas d’être vigilants sur ce sujet crucial d’écologie urbaine, qui est avant tout un grave problème de santé publique.
Les Verts
30/11/2009
***La Chine de plus en plus écologique...***
***La Chine est le plus grand pays émetteur de gaz à effets de serre, mais l’image de la Chine dans le domaine climatique est en train de changer. Certes, de nouvelles centrales à charbon ouvrent toujours dans le pays, mais en même temps, on mise de plus en plus sur les énergies renouvelables. En marge du sommet UE-Chine à Nanjing, le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt a rendu visite à deux entreprises qui surfent sur la nouvelle vague verte chinoise.
Nanjing High Speed and Accurate Gear Group fabrique des engrenages et des boîtes de vitesse pour des éoliennes. Ils sont leaders sur le marché en Chine et exportent vers une dizaine de pays, dont plusieurs en Europe. Le Premier ministre a visité les locaux d’une usine pour voir la construction de boîtes de vitesse.
La Chine utilise de plus en plus d’éoliennes ces dernières années. Le pays est déjà le troisième producteur d’éoliennes et le secteur s’agrandit très vite. On entend accroître la sécurité énergétique, ce qui fait que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, les stations hydrauliques et nucléaires sont des branches en expansion. Les pronostics sont que l’énergie issue du nucléaire va augmenter de plus de 500 pour cent d'ici à 2020 en comparaison avec aujourd'hui. Un peu plus d’une vingtaine de nouveaux réacteurs sont en construction actuellement, ce qui est le double de ce que possède la Chine aujourd’hui.
Des besoins en énergie grandissants
Mais le charbon représente toujours 70 pour cent de la consommation énergétique chinoise, et avec une grande population et l’amélioration du bien être social, la consommation d’énergie va probablement continuer à augmenter au cours des années à venir. Une population économiquement prospère a aussi des conséquences sur le secteur des transports, ce qui contribue à la pollution, à la consommation d’énergie et donc à l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre. La Chine a mis en place des normes d’émission plus difficiles pour les véhicules, et mise sur l’extension des transports collectifs dans les grandes villes. Mais ces mesures sont encore loin de combler les besoins, et le nombre de voitures augmente de manière exponentielle.
L’énergie solaire est une autre façon de faire face à l’augmentation du besoin en énergie. La Chine est déjà leader en matière d’utilisation de l’énergie solaire pour les systèmes de chauffage, et elle est responsable de la plus grande partie des panneaux solaires dans le monde. Aujourd’hui 95 pour cent de la production sont exportés. En même temps, 150 millions de chinois profitent aujourd’hui de la chaleur et de l’eau chaude issues des panneaux solaires.
600 brevets verts
Une entreprise qui contribue à ces chiffres est Himin Group. Elle a été créée par Huang Ming et est aujourd'hui le plus grand producteur au monde de systèmes à énergie solaire. Himin Group a développé 600 brevets, allant des climatiseurs solaires en passant par des usines de dessalement solaires. Six millions d’installations solaires ont été produites depuis le commencement il y a treize ans de cela. L’entreprise s’est jusqu’à présent concentrée sur les marchés locaux, mais elle commence à regarder vers l'extérieur et mise sur l'exportation.
« Ce type de ressource énergétique doit être l’avenir de la Chine pour pouvoir atteindre l'objectif des deux degrés. Nous devons miser encore plus sur les énergies renouvelables pour que tous ensemble nous réussissions à vaincre le défi climatique » a indiqué Fredrik Reinfeldt après la visite.
se2009.eu
*** La Chine a pris le train en vue de la conférence sur le climat à Copenhague...***
***La semaine dernière, la Chine a présenté des chiffres concrets sur ses mesures climatiques. De ce fait, le géant des émissions de gaz à effet de serre a mis cartes sur table, en vue de la rencontre des dirigeants du monde entier, lors du sommet sur le climat à Copenhague la semaine prochaine. Justement, la poursuite sur la voie du sommet climatique à Copenhague, était l’un des principaux sujets abordés par le Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, et le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lors de leur rencontre avec le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, lundi, à l'occasion d'un sommet à Nanjing.
(en anglais) “Meeting the threat of climate change is a challenge for the whole of mankind. Chinese leadership is necessary on these issues. The EU is ready to do its part, but we cannot solve the threat of climate change unless China takes its responsibility”, said Fredrik Reinfeldt at the press conference after the meeting.
“Takes the climate challenge seriously”
China’s Prime Minister Wen Jiabao stressed that the Chinese Government takes the challenge of climate change seriously. He said that the figures presented last week (for reducing carbon dioxide intensity in the economy by 40 to 50 per cent by the year 2020) represent the largest contribution by China in the global fight against climate change. At the same time, in his view China is still a developing country at a sensitive stage in its industrial development, and China’s emissions per capita are still well below the emissions from developed countries.
“The target we have now set will help China to continue to develop in a way that is sustainable, and to contribute to the fight against climate change. With globalisation, the countries of the world have become increasingly interdependent. Therefore, no country can be the sole winner”, said Wen Jiabao.
President of the European Commission José Manuel Barroso commented on the Chinese targets, saying that the EU will now closely examine the figures presented by China. He also underlined that the threat of climate change can only be resolved through cooperation between the countries of the world.
Carbon dioxide storage
In connection with the summit, five Memorandums of Understanding (MoU) were also signed, on areas including carbon capture and storage (CCC).
Will fight protectionism
The other issues that were discussed at the summit included trade and economics. Mr Reinfeldt drew attention to the fact that the EU is China’s largest trade partner. The high level dialogue that the EU and China maintain on economy and free trade was highlighted at the meeting, as well as the importance of continued work against protectionism by both parties. In addition, Fredrik Reinfeldt welcomed the G20’s strong role in the international management of the economic and financial crisis.
Further development of economic relations between the EU and China was also discussed, and Wen Jiabao stressed the importance of the two parties continuing to work to combat the trade difficulties that still exist.
Human rights were touched upon during the press conference. Fredrik Reinfeldt mentioned the recurrent dialogue that the EU and China have on this issue, and the latest meeting, which was held in Beijing two weeks ago.
“Europe supports China in its work, but the situation is still a cause for concern”, he said.
Deeper relations in the future
The entry into force of the Lisbon Treaty tomorrow was also highlighted, as the EU will have a clearer voice on the international stage. Mr Reinfeldt emphasised that the Treaty will make the EU more effective and clear. José Manuel Barroso said that he hopes the Treaty can help the EU strengthen its relations with other parties around the world, and stated that deeper EU relations with China will be one of the priorities for the new European Commission. Wen Jiabao congratulated the EU on its appointment of a permanent President of the European Council.
“I hope that European integration continues to deepen and that it boosts relations between the EU and China.”
se2009.eu
(en anglais) “Meeting the threat of climate change is a challenge for the whole of mankind. Chinese leadership is necessary on these issues. The EU is ready to do its part, but we cannot solve the threat of climate change unless China takes its responsibility”, said Fredrik Reinfeldt at the press conference after the meeting.
“Takes the climate challenge seriously”
China’s Prime Minister Wen Jiabao stressed that the Chinese Government takes the challenge of climate change seriously. He said that the figures presented last week (for reducing carbon dioxide intensity in the economy by 40 to 50 per cent by the year 2020) represent the largest contribution by China in the global fight against climate change. At the same time, in his view China is still a developing country at a sensitive stage in its industrial development, and China’s emissions per capita are still well below the emissions from developed countries.
“The target we have now set will help China to continue to develop in a way that is sustainable, and to contribute to the fight against climate change. With globalisation, the countries of the world have become increasingly interdependent. Therefore, no country can be the sole winner”, said Wen Jiabao.
President of the European Commission José Manuel Barroso commented on the Chinese targets, saying that the EU will now closely examine the figures presented by China. He also underlined that the threat of climate change can only be resolved through cooperation between the countries of the world.
Carbon dioxide storage
In connection with the summit, five Memorandums of Understanding (MoU) were also signed, on areas including carbon capture and storage (CCC).
Will fight protectionism
The other issues that were discussed at the summit included trade and economics. Mr Reinfeldt drew attention to the fact that the EU is China’s largest trade partner. The high level dialogue that the EU and China maintain on economy and free trade was highlighted at the meeting, as well as the importance of continued work against protectionism by both parties. In addition, Fredrik Reinfeldt welcomed the G20’s strong role in the international management of the economic and financial crisis.
Further development of economic relations between the EU and China was also discussed, and Wen Jiabao stressed the importance of the two parties continuing to work to combat the trade difficulties that still exist.
Human rights were touched upon during the press conference. Fredrik Reinfeldt mentioned the recurrent dialogue that the EU and China have on this issue, and the latest meeting, which was held in Beijing two weeks ago.
“Europe supports China in its work, but the situation is still a cause for concern”, he said.
Deeper relations in the future
The entry into force of the Lisbon Treaty tomorrow was also highlighted, as the EU will have a clearer voice on the international stage. Mr Reinfeldt emphasised that the Treaty will make the EU more effective and clear. José Manuel Barroso said that he hopes the Treaty can help the EU strengthen its relations with other parties around the world, and stated that deeper EU relations with China will be one of the priorities for the new European Commission. Wen Jiabao congratulated the EU on its appointment of a permanent President of the European Council.
“I hope that European integration continues to deepen and that it boosts relations between the EU and China.”
se2009.eu
*** La Présidence suédoise affiche des résultats dans le domaine énergétique...***
***Le Conseil a aujourd’hui conclu un accord politique avec le Parlement européen concernant la directive sur l’étiquetage de la consommation énergétique des produits liés à l’énergie ainsi que la directive sur la performance énergétique des bâtiments. La Présidence suédoise aura ainsi honoré ses engagements sur l'ensemble du « paquet efficacité énergétique », lequel comprend également une règlementation sur l'étiquetage énergétique des pneus.
- Il est très réjouissant de constater que la Présidence suédoise, a réussi, en un temps record, à remplir l'objectif qui abouti à un « paquet efficacité énergétique » ambitieux et significatif. C’est un signal fort envoyé en vue du Sommet de Copenhague, montrant que l'UE peut mettre ses paroles en pratique dans le domaine des mesures climatiques, déclare Maud Olofsson, Ministre de l'entreprise et de l'énergie.
La directive sur l’étiquetage de la consommation énergétique des produits liés à l’énergie vise à améliorer l’information au consommateur sur la performance énergétique de produits tels que réfrigérateurs, congélateurs, téléviseurs ou machines à laver. Ces produits vont bientôt être marqués d’un étiquetage énergétique graduel permettant au consommateur de connaître facilement la consommation énergétique du produit. L’accord concerne également les biens de production. La directive englobe par ailleurs les produits ayant des répercussions sur la consommation d'énergie, tels que, par exemple, les robinets d’eau chaude et les pommes de douche.
Parmi les mesures de renforcement de la réglementation révisée sur la performance énergétique des bâtiments figure notamment l’obligation de ne construire d’ici à 2020 que des bâtiments à faible consommation d’énergie ainsi que l’obligation de mettre en œuvre des mesures d’efficacité énergétique en cas de rénovations importantes de bâtiments existants.
- Améliorer l’efficacité énergétique est une des mesures les plus importantes et les plus rentables que nous puissions prendre en faveur du climat. Les bâtiments, qui répondent de 40 % de la consommation européenne d’énergie, représentent de ce fait une pièce maîtresse dans l'effort de réduction de l’empreinte carbone de l’UE. La directive sur l’étiquetage énergétique des produits et des pneus permet également aux consommateurs de faire, au quotidien, des choix malins respectueux du climat, conclut Maud Olofsson.
se2009.eu
dimanche 29 novembre 2009
***Le développement durable? : La chronique de Hubert Reeves...***
***Sur Internet, si on consulte un moteur de recherche bien connu, pas moins de 12 000 000 de résultats sont proposés à l'internaute à propos de cette expression traduite de l'anglais (sustainable development).
La présente chronique n'a pas la prétention de remplacer toutes ces pages, mais simplement de rappeler l'historique et de considérer l'impact sur les mentalités contemporaines.
C'est en 1980, dans un rapport de l'Union internationale pour la nature intitulé «La stratégie mondiale pour la conservation», que l'on trouve pour la première fois cette notion de «développement durable», mais c'est ultérieurement qu'une première définition en est donnée. Il s'agit d'«un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».
Tous ceux qui ont des enfants et des petits-enfants sont fort attachés à cette solidarité intergénérationnelle. Tous les humanistes y tiennent, car ils ressentent une responsabilité envers les générations à naître.
TROIS PILIERS
La définition a été revue à Rio en 1992, plus satisfaisante, car installant «trois piliers»: le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l'environnement, dont aucun ne doit être négligé.
Beaucoup de gens relient le développement à l'écologie. Mais c'est une vision réductrice, car ce sont bien trois piliers qui sont à édifier à égalité pour viser le maintien dans l'avenir de la qualité de vie de notre espèce Homo sapiens sur notre chère et unique planète. L'économique et le social ont été pris en compte de façon plus ancienne et les écologistes focalisent l'attention sur le troisième pilier: il s'agirait de rattraper le retard. Avec la crise économique, la réalité de la situation exige de consolider les trois piliers!
TROIS SOLIDARITÉS
C'est une utopie au sens où ça ne s'est pas encore réalisé, mais c'est sûrement réalisable pourvu que les humains le veuillent.
Il en résulterait une formidable chance d'harmonie collective à tous niveaux: du local à l'international. Car ce qui se passe ici a des répercussions ailleurs et sans doute partout sur la planète. Ce qui est vrai des pollutions qui se jouent des frontières l'est des bonnes actions qui servent de modèles ou d'inspiration.
L'intérêt personnel, l'intérêt familial et l'intérêt général se rejoignent.
Alors, allons-nous vers la fin des égoïsmes? Car finalement, toute décision humaine engage souvent non seulement celui qui la prend, mais aussi sa fa-mille et toute la communauté humaine. C'est surtout vrai des décisions d'habitants des pays les plus riches dont le mode de vie n'est pas transposable tant l'impact sur les ressources naturelles provoquerait leur épuisement à grande vitesse.
Il s'agit là d'une autre solidarité intraspécifique planétaire que celle, intergénérationnelle, évoquée précédemment.
Un des préalables écologiques au développement durable est la préservation de la biodiversité dont l'humanité fait partie et dépend. Et là, la solidarité est interspécifique. Nous sommes concernés, car, en fin de compte, la disparition des espèces, c'est aussi la suppression d'interactions entre espèces, entre les espèces et le milieu dont nous ignorons beaucoup des processus.
Indéniablement, le mot «solidarité» revient comme un leitmotiv...
HOMMAGE
Cette chronique se terminera par un hommage à une élue française, Marie Blandin, sénatrice et vice-présidente du Comité pour la biodiversité, qui a conclu un récent colloque en invitant à accepter la complexité, la communauté de destins du Nord et du Sud, et notre étroite dépendance vis-à-vis des écosystèmes.
C'est bien ce que je pense aussi.
Hubert Reeves
Journal Montréal
29/11/200
La présente chronique n'a pas la prétention de remplacer toutes ces pages, mais simplement de rappeler l'historique et de considérer l'impact sur les mentalités contemporaines.
C'est en 1980, dans un rapport de l'Union internationale pour la nature intitulé «La stratégie mondiale pour la conservation», que l'on trouve pour la première fois cette notion de «développement durable», mais c'est ultérieurement qu'une première définition en est donnée. Il s'agit d'«un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs».
Tous ceux qui ont des enfants et des petits-enfants sont fort attachés à cette solidarité intergénérationnelle. Tous les humanistes y tiennent, car ils ressentent une responsabilité envers les générations à naître.
TROIS PILIERS
La définition a été revue à Rio en 1992, plus satisfaisante, car installant «trois piliers»: le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l'environnement, dont aucun ne doit être négligé.
Beaucoup de gens relient le développement à l'écologie. Mais c'est une vision réductrice, car ce sont bien trois piliers qui sont à édifier à égalité pour viser le maintien dans l'avenir de la qualité de vie de notre espèce Homo sapiens sur notre chère et unique planète. L'économique et le social ont été pris en compte de façon plus ancienne et les écologistes focalisent l'attention sur le troisième pilier: il s'agirait de rattraper le retard. Avec la crise économique, la réalité de la situation exige de consolider les trois piliers!
TROIS SOLIDARITÉS
C'est une utopie au sens où ça ne s'est pas encore réalisé, mais c'est sûrement réalisable pourvu que les humains le veuillent.
Il en résulterait une formidable chance d'harmonie collective à tous niveaux: du local à l'international. Car ce qui se passe ici a des répercussions ailleurs et sans doute partout sur la planète. Ce qui est vrai des pollutions qui se jouent des frontières l'est des bonnes actions qui servent de modèles ou d'inspiration.
L'intérêt personnel, l'intérêt familial et l'intérêt général se rejoignent.
Alors, allons-nous vers la fin des égoïsmes? Car finalement, toute décision humaine engage souvent non seulement celui qui la prend, mais aussi sa fa-mille et toute la communauté humaine. C'est surtout vrai des décisions d'habitants des pays les plus riches dont le mode de vie n'est pas transposable tant l'impact sur les ressources naturelles provoquerait leur épuisement à grande vitesse.
Il s'agit là d'une autre solidarité intraspécifique planétaire que celle, intergénérationnelle, évoquée précédemment.
Un des préalables écologiques au développement durable est la préservation de la biodiversité dont l'humanité fait partie et dépend. Et là, la solidarité est interspécifique. Nous sommes concernés, car, en fin de compte, la disparition des espèces, c'est aussi la suppression d'interactions entre espèces, entre les espèces et le milieu dont nous ignorons beaucoup des processus.
Indéniablement, le mot «solidarité» revient comme un leitmotiv...
HOMMAGE
Cette chronique se terminera par un hommage à une élue française, Marie Blandin, sénatrice et vice-présidente du Comité pour la biodiversité, qui a conclu un récent colloque en invitant à accepter la complexité, la communauté de destins du Nord et du Sud, et notre étroite dépendance vis-à-vis des écosystèmes.
C'est bien ce que je pense aussi.
Hubert Reeves
Journal Montréal
29/11/200
***TEMOIGNAGE : l'assainissement biologique, une nouvelle filière de traitement eaux usées***
***Dix ans de recherche d'études de compéhension m'ont permis de mettre au point un procédé de traitement des eaux usées innovant précurseur la totaulité & du traitement se fait hors sol en supprimant le traitement par le sol; l'eau de rejet sert à l'arrosage du jardin potager.
le site pilote de lyseconcept réduit le cout de traitement des eaux usées des déchets ménagers, diminue la pollution atmosphèrique de 2% supprime la pollution des sols provenant des eaux usées de l'habitat permet d'économiser de l'eau potable puisque l'eau épurée à plus de 95 % fertilisante sert à l'arrosage directe du végétal.
*Pour plus de renseignements : lyseconcept@gmail.com
www.lyseconcept.fr
Jean marius D'alexandris
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***FILM "LA ROUTE" : 2029...***
***La Route est un film de science-fiction (ou plutôt d’anticipation) réalisé par John Hillcoat avec à l’affiche Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee. Le film sortira dans les salles le 2 Décembre 2009.
*LA ROUTE :
Dans 10 ans d’ici, un événement va radicalement changer la surface de la terre…
Se réveiller, Chercher, Bouger, Se Cacher
Inspiré du livre de Cormac McCarthy
A la chute de la civilisation, un voyage épique est sur le point de commencer
Cet automne:
Courrez, Protégez, Sacrifiez, Tuez!
Synopsis, Résumé:
« Un père (Viggo Mortensen) et son fils (Kodi Smit-McPhee) poursuivent à pieds leur dangereux périple au travers d’une Amérique dévastée. Rien ne bouge dans le paysage ravagé si ce n’est les cendres emportées par le vent. Il fait si froid que les pierres craquent,, et lorsque la neige tombe, elle est grise, grise comme le
désespoir… Et le ciel est sombre à mourir.
Ils ont pour intention de se rendre sur la côte, même s’ils ne savent pas vraiment ce qui peut les attendre par là-bas. Ils n’ont rien avec eux: juste leurs vêtements, un
chariot avec des vivres trouvées ici et là et un pistolet pour se défendre contre les bandes sans foi ni loi qui écument les routes… Mais dans ce monde impitoyable...
***COPENHAGUE :
http://ecoacteur.fondation-nicolas-hulot.org/paris-copenhague/?utm_source=ecoact2009_email3&provenance=ecoact2009_email3 ***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
samedi 28 novembre 2009
***L'Inde serait prête à assouplir ses positions sur climat...***
***New Delhi devrait bouger. Au centre de l'attention internationale après les récents gestes des Etats-Unis et surtout de la Chine, l'Inde pourrait à son tour annoncer des objectifs chiffrés de limitation de ses émissions de gaz à effet de serre afin de préserver les chances d'un accord au sommet mondial de Copenhague.
Le ministre indien de l'environnement et des forêts, Jairam Ramesh, l'a laissé entendre, vendredi 27 novembre, lors d'une visite à Pékin, où il s'est efforcé de mettre au point une approche concertée avec la Chine. "Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la Chine, l'Indonésie, le Brésil ont affiché des (…) objectifs chiffrés", a déclaré M. Ramesh, ajoutant : "Cela a des implications pour nous." Assistant, vendredi, au sommet du Commonwealth à Trinité-et-Tobago (Caraïbes) largement consacré à la question du climat, Nicolas Sarkozy a indiqué lui aussi que l'Inde devrait bientôt "mettre des chiffres sur la table". Au terme d'un entretien avec le premier ministre indien Manmohan Singh, présent à Trinité-et-Tobago, M. Sarkozy s'est voulu optimiste: "M. Singh m'a dit que jamais l'Inde ne produirait plus de carbone que les autres pays. Il m'a dit que jamais l'Inde ne serait un obstacle à un accord à Copenhague."
La récente annonce chinoise a incontestablement renforcé la pression sur New Delhi, jusqu'à présent arc-boutée sur son refus de tout engagement international au nom de la responsabilité historique des pays industrialisés dans le réchauffement climatique. "Nous devons rechercher la flexibilité", a confirmé M. Ramesh. Le ministre fait partie du camp des "pragmatiques" au sein du gouvernement indien. Quitte à essuyer la bronca des partisans de l'orthodoxie indienne, il a maintes fois mis en garde contre le risque de voir "l'Inde isolée à Copenhague". Le resserrement en cours des relations indo-américaines, confirmé par la récente visite d'Etat de M. Singh à Washington, a élargi la marge de manœuvre de ce courant.
Pour autant, le geste que pourrait consentir New Delhi ne sera sûrement pas à la hauteur des attentes des pays industrialisés. "Une réduction des émissions en termes absolus" demeure "exclue", a précisé M. Ramesh à Pékin. L'Inde devrait calibrer son initiative sur celle de la Chine, à savoir s'engager exclusivement sur une réduction de l'intensité carbone de son activité économique (moindre émission de CO2 pour chaque point de croissance généré). M. Ramesh n'a encore affiché aucun chiffre mais, selon un observateur spécialisé dans les questions d'environnement à New Delhi, le gouvernement indien pourrait proposer une "baisse de 20 % à 25 % de l'intensité carbone" à l'échéance 2020 (par rapport à 2005), contre 40 % à 45 % consentis par la Chine.
A Pékin, M. Ramesh a insisté sur le caractère "volontaire", "unilatéral" et "non contraignant" des engagements que prennent en ce moment les pays en voie de développement. En début de semaine, il avait même déclaré devant le Parlement que le refus de tout engagement contraignant à la baisse des émissions en termes absolus était "inscrit dans le roc". New Delhi affirme continuer à se battre pour que soit préservé l'esprit du sommet de Rio en 1992 puis du protocole de Kyoto en 1997, à savoir que les pays industrialisés doivent prendre les devants dans les réductions d'émissions et les transferts de technologies. Pour tenter de lever les réticences indiennes, M. Sarkozy a annoncé que l'Inde serait éligible aux aides proposées par la France dans le cadre du plan justice-climat. A cette occasion, il a proposé que les pays riches fournissent "un premier engagement financier" de 10 milliards de dollars (6,6 millions d'euros) par an, à partir de 2010, pour trois ans, aux plus vulnérables pour les aider à réduire leurs émissions de CO2.
A New Delhi et Trinité-et-Tobago
Frédéric Bobin et Arnaud Leparmentier
Le Monde
29.11.09
Le ministre indien de l'environnement et des forêts, Jairam Ramesh, l'a laissé entendre, vendredi 27 novembre, lors d'une visite à Pékin, où il s'est efforcé de mettre au point une approche concertée avec la Chine. "Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la Chine, l'Indonésie, le Brésil ont affiché des (…) objectifs chiffrés", a déclaré M. Ramesh, ajoutant : "Cela a des implications pour nous." Assistant, vendredi, au sommet du Commonwealth à Trinité-et-Tobago (Caraïbes) largement consacré à la question du climat, Nicolas Sarkozy a indiqué lui aussi que l'Inde devrait bientôt "mettre des chiffres sur la table". Au terme d'un entretien avec le premier ministre indien Manmohan Singh, présent à Trinité-et-Tobago, M. Sarkozy s'est voulu optimiste: "M. Singh m'a dit que jamais l'Inde ne produirait plus de carbone que les autres pays. Il m'a dit que jamais l'Inde ne serait un obstacle à un accord à Copenhague."
La récente annonce chinoise a incontestablement renforcé la pression sur New Delhi, jusqu'à présent arc-boutée sur son refus de tout engagement international au nom de la responsabilité historique des pays industrialisés dans le réchauffement climatique. "Nous devons rechercher la flexibilité", a confirmé M. Ramesh. Le ministre fait partie du camp des "pragmatiques" au sein du gouvernement indien. Quitte à essuyer la bronca des partisans de l'orthodoxie indienne, il a maintes fois mis en garde contre le risque de voir "l'Inde isolée à Copenhague". Le resserrement en cours des relations indo-américaines, confirmé par la récente visite d'Etat de M. Singh à Washington, a élargi la marge de manœuvre de ce courant.
Pour autant, le geste que pourrait consentir New Delhi ne sera sûrement pas à la hauteur des attentes des pays industrialisés. "Une réduction des émissions en termes absolus" demeure "exclue", a précisé M. Ramesh à Pékin. L'Inde devrait calibrer son initiative sur celle de la Chine, à savoir s'engager exclusivement sur une réduction de l'intensité carbone de son activité économique (moindre émission de CO2 pour chaque point de croissance généré). M. Ramesh n'a encore affiché aucun chiffre mais, selon un observateur spécialisé dans les questions d'environnement à New Delhi, le gouvernement indien pourrait proposer une "baisse de 20 % à 25 % de l'intensité carbone" à l'échéance 2020 (par rapport à 2005), contre 40 % à 45 % consentis par la Chine.
A Pékin, M. Ramesh a insisté sur le caractère "volontaire", "unilatéral" et "non contraignant" des engagements que prennent en ce moment les pays en voie de développement. En début de semaine, il avait même déclaré devant le Parlement que le refus de tout engagement contraignant à la baisse des émissions en termes absolus était "inscrit dans le roc". New Delhi affirme continuer à se battre pour que soit préservé l'esprit du sommet de Rio en 1992 puis du protocole de Kyoto en 1997, à savoir que les pays industrialisés doivent prendre les devants dans les réductions d'émissions et les transferts de technologies. Pour tenter de lever les réticences indiennes, M. Sarkozy a annoncé que l'Inde serait éligible aux aides proposées par la France dans le cadre du plan justice-climat. A cette occasion, il a proposé que les pays riches fournissent "un premier engagement financier" de 10 milliards de dollars (6,6 millions d'euros) par an, à partir de 2010, pour trois ans, aux plus vulnérables pour les aider à réduire leurs émissions de CO2.
A New Delhi et Trinité-et-Tobago
Frédéric Bobin et Arnaud Leparmentier
Le Monde
29.11.09
vendredi 27 novembre 2009
***Le dilemme climatique de la Chine...***
***Énergie charbon ou conscience de l’environnement ? L’UE rencontre la Chine à l’occasion d’une réunion au sommet le 30 novembre, une semaine avant les négociations décisives sur le climat qui vont avoir lieu à Copenhague. La Chine est le plus important pays émetteur de gaz à effets de serre au monde. D’un côté, des mesures sont actuellement mises en place dans le pays pour freiner cette évolution, de l’autre, de nouvelles centrales au charbon se construisent chaque semaine en Chine. Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt, qui représente l’UE au sommet, commente les négociations à venir (en anglais).
***Sommet de Copenhague, la gouvernance, le financement, les enjeux...***
***Du 7 au 19 décembre prochain se tiendra à Copenhague l'une des plus importantes conférences internationales depuis la deuxième guerre mondiale. Pourtant, les chefs d'Etat semblent se résoudre à un échec annoncé. Comme si on pouvait négocier avec le climat…
Car le diagnostic posé par les scientifiques du monde entier est sans équivoque : le climat a commencé à se détériorer. Hausse des températures, multiplication des cyclones, incendies majeurs, sécheresses, canicules, inondations, fonte des glaces, etc., les symptômes confirment tous que nous entrons dans une zone de turbulences comme l'Homme n'en a jamais connu. D'ores et déjà, l'ONU chiffre à 300 000 le nombre de victimes chaque année. Pas pour dans vingt ou cinquante ans : des victimes dès aujourd'hui. Et les prévisions pour demain sont bien plus terribles encore : dérèglement des précipitations, systèmes agricoles remis en question, déplacement des insectes, des maladies, montée des eaux, etc. et donc misère, famines, déplacements massifs de population par centaines de millions.
Ce scénario n'est pas celui du prochain film catastrophe des studios hollywoodiens. C'est celui que raconte la quasi-totalité des scientifiques mondiaux, conférence après conférence. Et même, chaque fois, plus leurs connaissances s'affinent et s'affirment, plus le tableau s'assombrit.
Les dirigeants politiques de ce monde n'ignorent rien de ce constat. Mais, comme figés dans des postures d'un autre temps, ils semblent incapables de réagir, et tentent de reporter à demain les décisions, comme si le mauvais rêve allait tout à coup s'achever !
Certes les enjeux sont majeurs et les problèmes complexes. Il faut dans le même temps réduire nos émissions de gaz à effet de serre et nos consommations énergétiques, réduire notre vulnérabilité face aux premières catastrophes inéluctables, et accueillir plus de deux milliards d'êtres humains supplémentaires d'ici à 2050 !
Les solutions sont pourtant connues. Tout d'abord, les pays industrialisés doivent réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. C'est ambitieux, mais c'est possible pour autant qu'on consente à donner la priorité aux transports collectifs, à l'isolation thermique des bâtiments, aux énergies renouvelables, etc. Parallèlement, deuxième enjeu majeur, il faut permettre aux pays en voie de développement non seulement de passer à un mode de développement moins énergivore, mais aussi d'anticiper l'impact du dérèglement climatique et d'enrayer la déforestation. L'enjeu est avant tout budgétaire, une dette écologique estimée à 150 milliards d'euros par an, à la charge des pays responsables des gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle, dont ceux de l'Union européenne. La somme est certes conséquente, mais ne représente qu'un dixième des dépenses annuelles d'armement ! Sans oublier, parallèlement, une évolution indispensable de la gouvernance planétaire et des droits de propriété intellectuelle pour permettre les indispensables transferts de technologie.
Que les négociations soient ardues est plutôt une bonne nouvelle. Cela prouve qu'on touche au "dur", au modèle de développement et aux injustices planétaires. Et la mutation n'est jamais chose aisée. On peut comprendre que les dirigeants préfèreraient disposer d'un plan B ! Malheureusement pour eux, il n'existe pas.
Dernière issue : espérer que, le temps passant, d'autres craquent, cèdent, exonérant les plus rigides de tout effort. C'est ainsi que les Etats sont aujourd'hui engagés dans une véritable course de lenteur… une sorte de poker menteur où il n'y aurait que des perdants ! Car, pendant que les Etats tergiversent, ce sont des millions de tonnes de gaz à effet de serre qui continuent de partir dans l'atmosphère, dont le poison atmosphérique mortel se fera sentir pendant des décennies. Un bien lourd héritage de souffrances supplémentaires pour les générations futures, victimes du manque de courage politique de nos dirigeants actuels, de leur incapacité à créer la confiance.
Tout espoir n'est pourtant pas perdu. En ce mois de novembre 2009, l'Histoire est venue nous rappeler qu'il y a vingt ans, des citoyens résolus ont changé la face du monde en quelques heures, là où les dirigeants, de l'Est comme de l'Ouest, n'osaient pas décider. Les Berlinois de l'Est ont su leur forcer la main, montrer où était le sens de l'Histoire.
A notre tour, dans le mois qui vient, jusqu'au 17 décembre, d'écrire l'Histoire, de dire qu'il n'y a pas de fatalité à l'échec, à condition d'oser, d'oser franchir le mur, et prendre le beau risque de la confiance et de la fraternité.
Denis Baupin est maire adjoint de Paris, membre de l'exécutif des Verts.
LE MONDE
20.11.09
Car le diagnostic posé par les scientifiques du monde entier est sans équivoque : le climat a commencé à se détériorer. Hausse des températures, multiplication des cyclones, incendies majeurs, sécheresses, canicules, inondations, fonte des glaces, etc., les symptômes confirment tous que nous entrons dans une zone de turbulences comme l'Homme n'en a jamais connu. D'ores et déjà, l'ONU chiffre à 300 000 le nombre de victimes chaque année. Pas pour dans vingt ou cinquante ans : des victimes dès aujourd'hui. Et les prévisions pour demain sont bien plus terribles encore : dérèglement des précipitations, systèmes agricoles remis en question, déplacement des insectes, des maladies, montée des eaux, etc. et donc misère, famines, déplacements massifs de population par centaines de millions.
Ce scénario n'est pas celui du prochain film catastrophe des studios hollywoodiens. C'est celui que raconte la quasi-totalité des scientifiques mondiaux, conférence après conférence. Et même, chaque fois, plus leurs connaissances s'affinent et s'affirment, plus le tableau s'assombrit.
Les dirigeants politiques de ce monde n'ignorent rien de ce constat. Mais, comme figés dans des postures d'un autre temps, ils semblent incapables de réagir, et tentent de reporter à demain les décisions, comme si le mauvais rêve allait tout à coup s'achever !
Certes les enjeux sont majeurs et les problèmes complexes. Il faut dans le même temps réduire nos émissions de gaz à effet de serre et nos consommations énergétiques, réduire notre vulnérabilité face aux premières catastrophes inéluctables, et accueillir plus de deux milliards d'êtres humains supplémentaires d'ici à 2050 !
Les solutions sont pourtant connues. Tout d'abord, les pays industrialisés doivent réduire de 40 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. C'est ambitieux, mais c'est possible pour autant qu'on consente à donner la priorité aux transports collectifs, à l'isolation thermique des bâtiments, aux énergies renouvelables, etc. Parallèlement, deuxième enjeu majeur, il faut permettre aux pays en voie de développement non seulement de passer à un mode de développement moins énergivore, mais aussi d'anticiper l'impact du dérèglement climatique et d'enrayer la déforestation. L'enjeu est avant tout budgétaire, une dette écologique estimée à 150 milliards d'euros par an, à la charge des pays responsables des gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle, dont ceux de l'Union européenne. La somme est certes conséquente, mais ne représente qu'un dixième des dépenses annuelles d'armement ! Sans oublier, parallèlement, une évolution indispensable de la gouvernance planétaire et des droits de propriété intellectuelle pour permettre les indispensables transferts de technologie.
Que les négociations soient ardues est plutôt une bonne nouvelle. Cela prouve qu'on touche au "dur", au modèle de développement et aux injustices planétaires. Et la mutation n'est jamais chose aisée. On peut comprendre que les dirigeants préfèreraient disposer d'un plan B ! Malheureusement pour eux, il n'existe pas.
Dernière issue : espérer que, le temps passant, d'autres craquent, cèdent, exonérant les plus rigides de tout effort. C'est ainsi que les Etats sont aujourd'hui engagés dans une véritable course de lenteur… une sorte de poker menteur où il n'y aurait que des perdants ! Car, pendant que les Etats tergiversent, ce sont des millions de tonnes de gaz à effet de serre qui continuent de partir dans l'atmosphère, dont le poison atmosphérique mortel se fera sentir pendant des décennies. Un bien lourd héritage de souffrances supplémentaires pour les générations futures, victimes du manque de courage politique de nos dirigeants actuels, de leur incapacité à créer la confiance.
Tout espoir n'est pourtant pas perdu. En ce mois de novembre 2009, l'Histoire est venue nous rappeler qu'il y a vingt ans, des citoyens résolus ont changé la face du monde en quelques heures, là où les dirigeants, de l'Est comme de l'Ouest, n'osaient pas décider. Les Berlinois de l'Est ont su leur forcer la main, montrer où était le sens de l'Histoire.
A notre tour, dans le mois qui vient, jusqu'au 17 décembre, d'écrire l'Histoire, de dire qu'il n'y a pas de fatalité à l'échec, à condition d'oser, d'oser franchir le mur, et prendre le beau risque de la confiance et de la fraternité.
Denis Baupin est maire adjoint de Paris, membre de l'exécutif des Verts.
LE MONDE
20.11.09
jeudi 26 novembre 2009
***90 millions d’euros en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique et de l’initiative climatique pour l’Europe de l’Est...***
***À l’initiative de la Suède est lancée aujourd’hui une coopération internationale en faveur de l’Europe de l’Est. Cette coopération porte sur le financement d’importants investissements dans les secteurs de l’efficacité énergétique et de l’environnement. Lors de ce lancement s’est tenue une conférence des donateurs, à laquelle participaient notamment, Gunilla Carlsson, Ministre en charge de la coopération au développement, Benita Ferrero-Waldner, Commissaire européenne, et Hryhoriy Nemirya, vice Premier ministre ukrainien.
Ce partenariat a déjà obtenu un large soutien, toute une série de pays s’étant engagés à lui apporter une contribution économique. Les engagements pris à la réunion des donateurs se sont élevés à 90 millions d’euros pour la période 2010 2014. La Suède a, pour une période de cinq ans, promis de contribuer à hauteur de 24 millions d’euros au fonds de soutien.
- Le secteur énergétique de l’Europe de l’Est a grand besoin de réforme. L’utilisation de l’énergie en Ukraine est aujourd’hui trois fois moins efficace que dans la moyenne des pays membres de l’UE. Cette nouvelle coopération, qui fait figure de soutien décisif à la réalisation possible de réformes, constitue une initiative concrète à l’approche des négociations climatiques de Copenhague (COP15). La modernisation du secteur énergétique est européen est par ailleurs cruciale pour accroître la sécurité énergétique de l’Europe dans son ensemble, souligne Gunilla Carlsson, Ministre en charge de la coopération au développement.
Initiative européenne prise par la Suède, cette nouvelle coopération porte le nom de Partenariat pour la coopération en matière d'efficacité énergétique et d'environnement en Europe de l’Est (PEEEEE). Le Danemark, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Norvège, la Pologne et les États-Unis se sont, outre la Suède, engagés à participer à son financement. La Commission européenne, tout comme l'Ukraine, apporteront également une contribution financière importante à ce partenariat.
Un nombre important de donateurs bilatéraux, comme la Commission européenne, l’Ukraine et les institutions financières internationales, à savoir la Banque européenne d’investissements (BEI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BRED), la Banque nordique d'investissement (BNI), la Société nordique de financement pour l'environnement (NEFCO) et la Banque mondiale/la Société financière internationale (SFI), coopèrent au sein du PEEEEE.
Les travaux du PEEEEE seront axés pour commencer sur le financement de projets publics d’importance en Ukraine, notamment dans le secteur du chauffage urbain à distance. D’autres actions en faveur de l’énergie et de l’environnement pourront également être l’objet d’un soutien. Pour pouvoir profiter d’un financement, ces investissements devront entraîner une diminution notoire de la consommation énergétique et avoir des effets positifs sur le climat.
Les sommes versées au fonds de soutien du PEEEEE seront utilisées pour la couverture des dépenses d’études préliminaires et, parallèlement aux prêts consentis par les institutions financières internationales incluses dans le PEEEEE, comme dons pour des investissements dans de gros projets.
se2009.eu
Ce partenariat a déjà obtenu un large soutien, toute une série de pays s’étant engagés à lui apporter une contribution économique. Les engagements pris à la réunion des donateurs se sont élevés à 90 millions d’euros pour la période 2010 2014. La Suède a, pour une période de cinq ans, promis de contribuer à hauteur de 24 millions d’euros au fonds de soutien.
- Le secteur énergétique de l’Europe de l’Est a grand besoin de réforme. L’utilisation de l’énergie en Ukraine est aujourd’hui trois fois moins efficace que dans la moyenne des pays membres de l’UE. Cette nouvelle coopération, qui fait figure de soutien décisif à la réalisation possible de réformes, constitue une initiative concrète à l’approche des négociations climatiques de Copenhague (COP15). La modernisation du secteur énergétique est européen est par ailleurs cruciale pour accroître la sécurité énergétique de l’Europe dans son ensemble, souligne Gunilla Carlsson, Ministre en charge de la coopération au développement.
Initiative européenne prise par la Suède, cette nouvelle coopération porte le nom de Partenariat pour la coopération en matière d'efficacité énergétique et d'environnement en Europe de l’Est (PEEEEE). Le Danemark, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Norvège, la Pologne et les États-Unis se sont, outre la Suède, engagés à participer à son financement. La Commission européenne, tout comme l'Ukraine, apporteront également une contribution financière importante à ce partenariat.
Un nombre important de donateurs bilatéraux, comme la Commission européenne, l’Ukraine et les institutions financières internationales, à savoir la Banque européenne d’investissements (BEI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BRED), la Banque nordique d'investissement (BNI), la Société nordique de financement pour l'environnement (NEFCO) et la Banque mondiale/la Société financière internationale (SFI), coopèrent au sein du PEEEEE.
Les travaux du PEEEEE seront axés pour commencer sur le financement de projets publics d’importance en Ukraine, notamment dans le secteur du chauffage urbain à distance. D’autres actions en faveur de l’énergie et de l’environnement pourront également être l’objet d’un soutien. Pour pouvoir profiter d’un financement, ces investissements devront entraîner une diminution notoire de la consommation énergétique et avoir des effets positifs sur le climat.
Les sommes versées au fonds de soutien du PEEEEE seront utilisées pour la couverture des dépenses d’études préliminaires et, parallèlement aux prêts consentis par les institutions financières internationales incluses dans le PEEEEE, comme dons pour des investissements dans de gros projets.
se2009.eu
***MEXIQUE : Mensaje a la Nación, Tercer Informe de Gobierno...Medio Ambiente...***
***Mensaje a la Nación, Tercer Informe de Gobierno. Medio Ambiente Gobierno Federal, Presidencia de la República, Felipe Calderón Hinojosa.
Viernes, 4 de Septiembre de 2009
Viernes, 4 de Septiembre de 2009
***CLIMAT : LA CONFERENCE 2010...A MEXICO...***
"L'AMERIQUE LATINE"
*NUANCE : "L'AMERIQUE LATINE",
L’expression Amérique latine peut désigner :
*Selon un critère linguistique, l’ensemble des pays du continent américain où l’on parle l’espagnol ou le portugais.
*L’Amérique latine comprend donc la majeure partie de l'Amérique du Sud, de l’Amérique centrale et en partie l’Amérique du Nord (le Mexique).
*À l'exception éventuelle de Haïti, le français, malgré son caractère de langue latine, ne joue guère de rôle pour définir l'appartenance à l'Amérique latine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rique_latine
******************************
Nicolas Sarkozy est au Brésil pour rallier les pays d'Amazonie à la position européenne.
C'est une tradition : les présidents français veulent porter le dialogue Nord-Sud. Cette fois-ci, l'entente entre les deux hémisphères passe par les négociations sur le climat à dix jours de l'ouverture du sommet de Copenhague. Nicolas Sarkozy atterrira donc jeudi en début d'après-midi, à Manaus, au Brésil, pour intensifier les pourparlers à la veille du sommet de Copenhague. Il est l'hôte d'une rencontre organisée par le Brésil avec les dix pays amazoniens. Il remontera dans l'avion le lendemain, vers l'île de la Trinité, près du Venezuela, qui accueille le sommet des 53 pays membres du Commonwealth - dont l'Inde, que Sarkozy veut convaincre -, pour plancher sur le même sujet.
Reçu à Manaus par son ami le président brésilien Ignacio Lula da Silva, Nicolas Sarkozy n'est pas totalement un étranger dans cette conférence amazonienne, puisque la Guyane française partage sept cents kilomètres de frontière avec le Brésil. Le chef de l'État a beaucoup hésité avant ce déplacement éclair au cœur du premier poumon forestier de la planète, dans l'ancienne capitale du caoutchouc, la plus humide du brésil. Mais il cherchait depuis deux mois une fenêtre de tir pour relancer une diplomatie du climat de plus en plus languissante.
Dès le G20 de Pittsburgh, fin septembre, la France a réclamé un sommet intermédiaire avant celui de Copenhague, qu'elle n'a jamais obtenu. Le sommet régional de l'Asean, qui se tenait à la mi-novembre en Asie du Sud-Est, a été un instant envisagé. «Les Américains voulaient préserver le voyage officiel d'Obama en Chine», décrypte un collaborateur du chef de l'État.
C'est finalement du côté brésilien que s'est ouverte l'opportunité diplomatique tant recherchée d'enfoncer un coin dans le tête-à-tête entre Pékin et Washington. Sous la forme d'un «pacte» entre la France et le Brésil, qualifié de «bible climatique» par le président Lula. Cette alliance entre un «vieux pays industrialisé» et un «nouveau pays émergent» - et troisième pollueur de la planète pour cause de déforestation massive - entend démontrer que les pays du Nord et du Sud peuvent s'entendre sur des objectifs communs. Même s'il n'est mandaté par aucun homologue européen, Nicolas Sarkozy veut aussi renouer avec la technique du forcing qui lui a si bien réussi quand il était président de l'Union, alors que «la présidence suédoise du Conseil européen s'en tient à une incarnation très classique de sa fonction», note-t-on dans l'entourage élyséen : «Elle préfère refléter les positions des Vingt-Sept plutôt que de les anticiper». Le chef de l'État ne veut pas rater cette chance d'apparaître comme l'un des acteurs centraux du consensus qui pourrait, à la dernière minute, être arraché à Copenhague autour d'un accord politique qui serait transformé en traité dans le courant de l'année 2010. Aujourd'hui à Manaus, et demain, lors du sommet de la Trinité, Sarkozy veut donc convaincre les petits pays de s'associer à l'initiative franco-brésilienne.
De notre envoyé spécial à Manaus, Charles Jaigu
Le Monde
26/11/2009
***********************************
***Copenhague 2009 ou… Mexico 2010 ?...
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/11/climat-copenhague-2009-ou-mexico-2010.html
*Mensaje a la Nación, Tercer Informe de Gobierno. Medio Ambiente Gobierno Federal, Presidencia de la República, Felipe Calderón Hinojosa.
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/11/mexique-mensaje-la-nacion-tercer.html ***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
*NUANCE : "L'AMERIQUE LATINE",
L’expression Amérique latine peut désigner :
*Selon un critère linguistique, l’ensemble des pays du continent américain où l’on parle l’espagnol ou le portugais.
*L’Amérique latine comprend donc la majeure partie de l'Amérique du Sud, de l’Amérique centrale et en partie l’Amérique du Nord (le Mexique).
*À l'exception éventuelle de Haïti, le français, malgré son caractère de langue latine, ne joue guère de rôle pour définir l'appartenance à l'Amérique latine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rique_latine
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Nicolas Sarkozy est au Brésil pour rallier les pays d'Amazonie à la position européenne.
C'est une tradition : les présidents français veulent porter le dialogue Nord-Sud. Cette fois-ci, l'entente entre les deux hémisphères passe par les négociations sur le climat à dix jours de l'ouverture du sommet de Copenhague. Nicolas Sarkozy atterrira donc jeudi en début d'après-midi, à Manaus, au Brésil, pour intensifier les pourparlers à la veille du sommet de Copenhague. Il est l'hôte d'une rencontre organisée par le Brésil avec les dix pays amazoniens. Il remontera dans l'avion le lendemain, vers l'île de la Trinité, près du Venezuela, qui accueille le sommet des 53 pays membres du Commonwealth - dont l'Inde, que Sarkozy veut convaincre -, pour plancher sur le même sujet.
Reçu à Manaus par son ami le président brésilien Ignacio Lula da Silva, Nicolas Sarkozy n'est pas totalement un étranger dans cette conférence amazonienne, puisque la Guyane française partage sept cents kilomètres de frontière avec le Brésil. Le chef de l'État a beaucoup hésité avant ce déplacement éclair au cœur du premier poumon forestier de la planète, dans l'ancienne capitale du caoutchouc, la plus humide du brésil. Mais il cherchait depuis deux mois une fenêtre de tir pour relancer une diplomatie du climat de plus en plus languissante.
Dès le G20 de Pittsburgh, fin septembre, la France a réclamé un sommet intermédiaire avant celui de Copenhague, qu'elle n'a jamais obtenu. Le sommet régional de l'Asean, qui se tenait à la mi-novembre en Asie du Sud-Est, a été un instant envisagé. «Les Américains voulaient préserver le voyage officiel d'Obama en Chine», décrypte un collaborateur du chef de l'État.
C'est finalement du côté brésilien que s'est ouverte l'opportunité diplomatique tant recherchée d'enfoncer un coin dans le tête-à-tête entre Pékin et Washington. Sous la forme d'un «pacte» entre la France et le Brésil, qualifié de «bible climatique» par le président Lula. Cette alliance entre un «vieux pays industrialisé» et un «nouveau pays émergent» - et troisième pollueur de la planète pour cause de déforestation massive - entend démontrer que les pays du Nord et du Sud peuvent s'entendre sur des objectifs communs. Même s'il n'est mandaté par aucun homologue européen, Nicolas Sarkozy veut aussi renouer avec la technique du forcing qui lui a si bien réussi quand il était président de l'Union, alors que «la présidence suédoise du Conseil européen s'en tient à une incarnation très classique de sa fonction», note-t-on dans l'entourage élyséen : «Elle préfère refléter les positions des Vingt-Sept plutôt que de les anticiper». Le chef de l'État ne veut pas rater cette chance d'apparaître comme l'un des acteurs centraux du consensus qui pourrait, à la dernière minute, être arraché à Copenhague autour d'un accord politique qui serait transformé en traité dans le courant de l'année 2010. Aujourd'hui à Manaus, et demain, lors du sommet de la Trinité, Sarkozy veut donc convaincre les petits pays de s'associer à l'initiative franco-brésilienne.
De notre envoyé spécial à Manaus, Charles Jaigu
Le Monde
26/11/2009
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***Copenhague 2009 ou… Mexico 2010 ?...
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/11/climat-copenhague-2009-ou-mexico-2010.html
*Mensaje a la Nación, Tercer Informe de Gobierno. Medio Ambiente Gobierno Federal, Presidencia de la República, Felipe Calderón Hinojosa.
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/11/mexique-mensaje-la-nacion-tercer.html ***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***Pékin se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre...***
*LE G20*
***Enfin quelques avancées. En l'espace des deux jours, les deux plus gros pollueurs de gaz à effet de serre de la planète, les Etats-Unis et la Chine, ont annoncé qu'ils ne viendraient pas les mains vides au sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, qui se tient du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise.
Au lendemain de l'annonce de la venue du président Obama au sommet, la Chine a indiqué, jeudi 26 novembre, qu'elle sera représentée par le premier ministre Wen Jiabao. Le gouvernement a ajouté vouloir baisser l'"intensité carbonique" – la quantité de gaz à effet de serre émise par point de produit intérieur brut (PIB) – de 40 à 45 % d'ici 2020 par rapport à 2005. "C'est une action volontaire prise par le gouvernement chinois en fonction des conditions du pays et une contribution importante aux efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique", a déclaré le gouvernement, cité par l'agence Chine Nouvelle.
"UN PAS TRÈS POSITIF"
C'est la première fois que la Chine se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre. En septembre, le président Hu Jintao s'était engagé à réduire la croissance de son intensité carbonique "de façon notable" d'ici à 2020, sans précisions chiffrées. En parlant non pas de réduction globale mais de réduire les émissions par point de pourcentage du PIB, la Chine souligne aussi que sa priorité reste le maintien de la croissance économique, alors que des millions de ses habitants vivent toujours dans la pauvreté. Systématiquement, le pays asiatique renvoie les pays industrialisés à leurs "responsabilités historiques", les enjoignant de financer des transferts de technologie "propre" vers les pays en développement.
Cette annonce intervient après un autre geste des Etats-Unis. Washington a présenté mercredi des objectifs de réduction d'émissions polluantes, modestes mais chiffrés : 17 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines d'ici à 2020 par rapport à 2005 (environ 4 % par rapport à 1990, l'année de référence prise par l'ONU), puis de 30 % d'ici à 2025 et 42% d'ici à 2030. Même modeste, cette annonce a pour but d'éviter le même scénario que pour le protocole de Kyoto, signé apr les Etats-Unis mais jamais ratifié.
Pour l'organisation Greenpeace, parce que M. Obama arrivera et repartira avant la plupart des autres dirigeants et parce qu'il viendra avec des objectifs insuffisants, son voyage n'est "rien d'autre qu'une séance photo" sur le chemin d'Oslo, où il doit de toute façon se rendre le 10 décembre pour recevoir le prix Nobel de la paix. En revanche, l'annonce chinoise a été saluée comme "un pas très positif" par l'association écologiste, qui a néanmoins souligné que la Chine aurait pu faire "davantage".
LE MONDE
26.11.09
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
***Enfin quelques avancées. En l'espace des deux jours, les deux plus gros pollueurs de gaz à effet de serre de la planète, les Etats-Unis et la Chine, ont annoncé qu'ils ne viendraient pas les mains vides au sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, qui se tient du 7 au 18 décembre dans la capitale danoise.
Au lendemain de l'annonce de la venue du président Obama au sommet, la Chine a indiqué, jeudi 26 novembre, qu'elle sera représentée par le premier ministre Wen Jiabao. Le gouvernement a ajouté vouloir baisser l'"intensité carbonique" – la quantité de gaz à effet de serre émise par point de produit intérieur brut (PIB) – de 40 à 45 % d'ici 2020 par rapport à 2005. "C'est une action volontaire prise par le gouvernement chinois en fonction des conditions du pays et une contribution importante aux efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique", a déclaré le gouvernement, cité par l'agence Chine Nouvelle.
"UN PAS TRÈS POSITIF"
C'est la première fois que la Chine se fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre. En septembre, le président Hu Jintao s'était engagé à réduire la croissance de son intensité carbonique "de façon notable" d'ici à 2020, sans précisions chiffrées. En parlant non pas de réduction globale mais de réduire les émissions par point de pourcentage du PIB, la Chine souligne aussi que sa priorité reste le maintien de la croissance économique, alors que des millions de ses habitants vivent toujours dans la pauvreté. Systématiquement, le pays asiatique renvoie les pays industrialisés à leurs "responsabilités historiques", les enjoignant de financer des transferts de technologie "propre" vers les pays en développement.
Cette annonce intervient après un autre geste des Etats-Unis. Washington a présenté mercredi des objectifs de réduction d'émissions polluantes, modestes mais chiffrés : 17 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines d'ici à 2020 par rapport à 2005 (environ 4 % par rapport à 1990, l'année de référence prise par l'ONU), puis de 30 % d'ici à 2025 et 42% d'ici à 2030. Même modeste, cette annonce a pour but d'éviter le même scénario que pour le protocole de Kyoto, signé apr les Etats-Unis mais jamais ratifié.
Pour l'organisation Greenpeace, parce que M. Obama arrivera et repartira avant la plupart des autres dirigeants et parce qu'il viendra avec des objectifs insuffisants, son voyage n'est "rien d'autre qu'une séance photo" sur le chemin d'Oslo, où il doit de toute façon se rendre le 10 décembre pour recevoir le prix Nobel de la paix. En revanche, l'annonce chinoise a été saluée comme "un pas très positif" par l'association écologiste, qui a néanmoins souligné que la Chine aurait pu faire "davantage".
LE MONDE
26.11.09
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mercredi 25 novembre 2009
***Barack Obama It's official: Heading to Copenhagen on Dec. 9 to participate in the UN Climate Change Conference...***
***The White House announced today that President Obama will travel to Copenhagen for the United Nations Climate Change Conference, where he is eager to work with the international community to drive progress toward a comprehensive and operational Copenhagen accord.
*The White House
November 25, 2009
President to Attend Copenhagen Climate Talks
Administration Announces U.S. Emission Target for Copenhagen
The White House announced today that President Obama will travel to Copenhagen on Dec. 9 to participate in the United Nations Climate Change Conference, where he is eager to work with the international community to drive progress toward a comprehensive and operational Copenhagen accord. The President has worked steadily on behalf of a positive outcome in Copenhagen throughout the year. Based on the President’s work on climate change over the past 10 months – in the Major Economies Forum, the G20, bilateral discussions and multilateral consultations – and based on progress made in recent, constructive discussions with China and India’s Leaders, the President believes it is possible to reach a meaningful agreement in Copenhagen. The President’s decision to go is a sign of his continuing commitment and leadership to find a global solution to the global threat of climate change, and to lay the foundation for a new, sustainable and prosperous clean energy future.
The White House also announced that, in the context of an overall deal in Copenhagen that includes robust mitigation contributions from China and the other emerging economies, the President is prepared to put on the table a U.S. emissions reduction target in the range of 17% below 2005 levels in 2020 and ultimately in line with final U.S. energy and climate legislation. In light of the President’s goal to reduce emissions 83% by 2050, the expected pathway set forth in this pending legislation would entail a 30% reduction below 2005 levels in 2025 and a 42% reduction below 2005 in 2030. This provisional target is in line with current legislation in both chambers of Congress and demonstrates a significant contribution to a problem that the U.S. has neglected for too long. With less than two weeks to go until the beginning of the Copenhagen conference, it is essential that the countries of the world, led by the major economies, do what it takes to produce a strong, operational agreement that will both launch us on a concerted effort to combat climate change and serve as a stepping stone to a legally binding treaty. The President is working closely with Congress to pass energy and climate legislation as soon as possible.
Underscoring President Obama’s commitment to American leadership on clean energy and combating climate change, the White House also announced today that a host of Cabinet secretaries and other top officials from across the Administration will travel to Copenhagen for the conference. Interior Secretary Ken Salazar, Agriculture Secretary Tom Vilsack, Commerce Secretary Gary Locke, Energy Secretary Steven Chu, and Environmental Protection Agency Administrator Lisa P. Jackson are all scheduled to attend, along with Council on Environmental Quality Chair Nancy Sutley, Office of Science and Technology Policy Director John Holdren, and Assistant to the President for Energy and Climate Change Carol Browner.
For the first time, the U.S. delegation will have a U.S. Center at the conference, providing a unique and interactive forum to share our story with the world. In addition to working with other countries to advance American interests, U.S. delegates will keynote a series of events highlighting actions by the Obama Administration to provide domestic and global leadership in the transition to a clean energy economy. Topics will range from energy efficiency investments and global commitments to renewables policy and clean energy jobs. The following keynote events and speakers are currently scheduled:
* Wednesday, December 9th: Taking Action at Home, EPA Administrator Lisa P. Jackson
* Thursday, December 10th: New Energy Future: the role of public lands in clean energy production and carbon capture, Secretary of the Interior Ken Salazar
* Friday, December 11th: Clean Energy Jobs in a Global Marketplace, Commerce Secretary Gary Locke
* Monday, December 14th: Leading in Energy Efficiency and Renewables, Energy Secretary Steven Chu
* Tuesday, December 15th: Clean Energy Investments: creating opportunities for rural economies, Agriculture Secretary Tom Vilsack
* Thursday, December 17th: Backing Up International Agreement with Domestic Action, CEQ Chair Nancy Sutley and Assistant to the President Carol Browner
These events will underline the historic progress the Obama Administration has made to address climate change and create a new energy future. In addition to passage of the American Clean Energy and Security Act in the House of Representatives this summer, Administration officials will highlight an impressive resume of American action and accomplishments over the last 10 months, including:
DOMESTIC LEADERSHIP
* Recovery Act: The U.S. is investing more than $80 billion in clean energy through its Recovery Act – including the largest-ever investment in renewable energy, which will double our generation of clean renewable energy like wind and solar in three years.
* Efficiency Standard for Automobiles: President Obama announced the first ever joint fuel economy/greenhouse gas emissions standards for cars and trucks in May. The new standards are projected to save 1.8 billion barrels of oil over the life of the program with a fuel economy gain averaging more than 5 percent per year and a reduction of approximately 900 million metric tons in greenhouse gas emissions.
* Advancing Comprehensive Energy Legislation: Passing comprehensive energy and climate legislation is a top priority for the Administration and significant progress has been made. In June, The U.S. House of Representatives passed the American Clean Energy and Security Act that will promote clean energy investments and lower U.S. greenhouse gas emissions more than 80 percent by 2050. The Senate continues to advance their efforts to pass comprehensive legislation and move the U.S. closer to a system of clean energy incentives that create new energy jobs, reduce our dependence on oil, and cut pollution.
* Appliance Efficiency Standards: The Obama Administration has forged more stringent energy efficiency standards for commercial and residential appliances, including microwaves, kitchen ranges, dishwashers, lightbulbs and other common appliances. This common sense approach makes improved efficiency a manufacturing requirement for the everyday appliances used in practically every home and business, resulting in a significant reduction in energy use. Altogether, about two dozen new energy efficiency standards will be completed in the next few years.
* Offshore Energy Development: Within the Administration’s first 100 days, a new regulatory framework was established to facilitate the development of alternative energy projects in an economic and environmentally sound manner that allows us to tap into the vast energy potential of the Outer Continental Shelf (OCS). The National Renewable Energy Lab estimates that development of wind energy alone on the OCS may provide an additional 1,900 gigawatts of clean energy to the U.S.
* Emissions Inventory Rule: For the first time, the U.S. will catalogue greenhouse gas emissions from large emission sources – an important initial step toward measurable and transparent reductions.
INTERNATIONAL LEADERSHIP
* The Major Economies Forum (MEF): President Obama launched the MEF in March 2009, creating a new dialogue among developed and emerging economies to combat climate change and promote clean energy. At the July L’Aquila summit, MEF Leaders announced important new agreements to support the UN climate talks and launched a new Global Partnership to promote clean energy technologies.
* Eliminating Fossil Fuel Subsidies: The President spearheaded an agreement at the Pittsburgh G20 summit for all G20 nations to phase out their fossil fuel subsidies over the medium term and to work with other countries to do the same. Asia-Pacific Economic Cooperation nations followed the G20 lead at their summit in Singapore, expanding the number of countries committing to these subsidies. According to the International Energy Agency, this measure alone could reduce global greenhouse gas emissions 10 percent or more by 2050.
* Bilateral Energy and Climate Partnerships: The U.S. is accelerating its collaboration with China, India, Mexico, Canada and other key international partners to combat climate change, coordinate clean energy research and development, and support the international climate talks.
* Energy and Climate Partnership for the Americas: President Obama proposed a partnership with our neighbors in the western hemisphere to advance energy security and combat climate change. An early product of this cooperation is Chile’s Renewable Energy Center, which receives technical support from the U.S. Department of Energy.
* Phasing Down HFCs (Hydrofluorocarbons): The U.S. joined Canada and Mexico in proposing to phase-down HFC emissions, a very potent greenhouse gas, in developed and developing countries under the Montreal Protocol. This represents a down payment of about 10% of the emission reductions necessary to cut global greenhouse gas emissions to half their current levels by 2050.
http://www.whitehouse.gov/the-press-office/president-attend-copenhagen-climate-talks
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
mardi 24 novembre 2009
***Une alimentation respectueuse de la problématique climatique : la responsabilité du monde industriel ?...***
***Des investissements intelligents et une meilleure législation. C’est ce que demandaient les orateurs lors de la Conférence sur l'alimentation respectueuse de la problématique climatique qui s’est terminée mardi à Lund. De plus, la relation entre l’industrie alimentaire, le climat et les clubs de hockeys a été établie.
Finn Rausing, Membre actif du Conseil d’administration du groupe Tetra Laval, et représentant du plus gros producteur mondial d’emballage, s'est exprimé sur la responsabilité du groupe quant au respect du travail fait en faveur du climat. Il a en même temps indiqué que Tetra Laval ne peut pas prendre en charge le développement actuel.
« Nous considérons qu’une action unie dans le secteur des produits laitiers est nécessaire pour parvenir à un effet total. Tetra Laval a pour but, avec les autres acteurs du secteur, de contribuer à atteindre l’ambitieux objectif durable qui vient tout juste d’être décidé lors du sommet international du secteur des produits laitiers à Berlin. »
Il recherche un esprit d’équipe tout au long de la chaîne de production, entre les acteurs du monde industriel et les décideurs en Europe.
« La bonne nouvelle est que les petits investissements au niveau du premier maillon de la chaîne, peuvent influencer grandement l'ensemble des émissions de la chaîne. »
Rausing a pris Tetra Laval comme exemple, qui livre tout l’équipement de la production laitière, du système d'élevage en passant par la transformation des produits alimentaires aux solutions d'emballage. Il a continué en indiquant qu’une législation plus claire et plus prévisible est nécessaire, mais il pense en même temps qu'une législation au niveau national, en dépit des bonnes intentions, risque de contribuer à une augmentation des barrières.
Les courbes ressemblent à un club de hockey
Johan Rockström, de l’Institut suédois pour l’environnement (SEI), était d’accord avec Eskil Erlandsson sur le fait qu’une partie de la solution à la problématique climatique se trouve dans le secteur vert. Il a en même temps indiqué qu’il y a de grands défis auxquels il faut faire face.
« De nombreux signes montrent que l’agriculture pourrait être transformée pour freiner le changement climatique. Nous avons besoin d’une solution verte. Nous devons en même temps faire attention à garder notre consommation d’eau au plus bas, et faire en sorte qu’il n’y ait plus de phosphore qui coule dans les océans. »
Rockström a montré à l'aide d’un certain nombre de diagrammes, le développement négatif des variables liées au climat. Le développement a été comparé à la forme d’un club de hockey. Les diagrammes montrent une courbe toute droite qui change de direction et monte vers le haut quand on s'approche de l'époque actuelle.
Mikael Karlsson, de la Société protectrice de la nature, a parlé en sa qualité de Président pour le secrétariat du Bureau européen de l’environnement (BEE). Tout comme les autres orateurs, il a mis en avant les défis difficiles auxquels il faut faire face et les possibilités en matière de lutte contre le changement climatique, ainsi que la relation à l’alimentation.
« Alors que de nombreux rapports montrent les dangers, il y a des études qui montrent les possibilités de développement à l’aide de techniques très simples. » Par exemple, le fait d'utiliser un simple four en terre, au lieu de faire la cuisine sur des surfaces ouvertes. Ce sont des mesures simples et efficaces qui peuvent être prises à un niveau local mais qui sont contrecarrées et endommagées au niveau politique international.
Il a constaté que le changement climatique affecte les plus faibles, et c'est la même chose en ce qui concerne l'accès à l'alimentation. Tout comme les autres orateurs, il souhaite une législation mais il est important que les futurs accords environnementaux ne soient pas notamment bloqués par les accords commerciaux en vigueur. Il a aussi sévèrement critiqué la politique agricole commune de l’UE, il pense qu’elle compromet les conditions pour la mise en place d'un bon développement local dans les pays les plus vulnérables.
se2009.eu
*** « Les bonnes questions dépassent les réponses simples »...***
***Une côte de porc ou un burger à base de pois ? C’était l’une des nombreuses questions, bien évidemment qui ne trouve aucune réponse, qui ont été posées lors de la première journée sur la conférence sur la nourriture respectueuse de la problématique climatique à Lund les 23 et 24 novembre. Lors d’un point de presse avant la conférence, le Ministre de l’agriculture, Eskil Erlandsson a fait part des ses meilleurs conseils ont matière de nourriture respectueuse de la problématique climatique : jeter moins de nourriture.
La perte de nourriture, la production, la consommation et le commerce sont sous les projecteurs lors de la conférence sur la nourriture respectueuse de la problématique climatique à Lund. Lors de la première journée de conférence, il était clair que le lien entre la nourriture et le climat est une question multi-facette.
« La production dans de le secteur agricole, tout comme dans de nombreux autres secteurs d’activités économiques, contribue à l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre. En même temps, l’agriculture, à la différence d’autres secteurs d’activités, participe à la lutte contre le changement climatique. » a indiqué Eskil Erlandsson dans son discours d’ouverture.
Eskil Erlandsson est d’avis que la recherche peut dans ce domaine jouer un rôle décisif, mais qu'il est nécessaire que les nouvelles connaissances soient transmises aux agriculteurs.
Il a ensuite parlé des effets négatifs sur le climat, comme les transports sur de longue distances comme cela se produit dans le domaine du commerce international. En même temps, il a indiqué que cela ne concerne pas tous les cas. De nombreux pays en voie de développement sont dépendants de leur production alimentaire nationale, et dans ces cas là, des échanges commerciaux internationaux sont déterminants pour la population.
Jeter moins de nourriture
Le Ministre de l’agriculture a insisté sur la question du gaspillage. Il pense qu’il est temps d'agir contre l'impact climatique engendré par le gaspillage aujourd'hui. Il y a des pertes à tous les niveaux de la chaîne alimentaire, que ce soit dans les exploitations agricoles, lors du processus de transformation alimentaire, ou chez le revendeur.
« Il y a peu d'informations sur la nourriture que l'on jette. Mais il est honteux qu'un tiers de la nourriture rapportée à la maison soit jetée. »
Les innovations à tous les niveaux de la chaîne alimentaire peuvent être améliorées pour faire en sorte de diminuer ce problème. Quelles sont par exemple les pertes lorsque l'on jette de la nourriture ? L’inquiétude concernant les gaz à effet de serre dus à la production alimentaire a rapidement augmenté et les producteurs vont devoir s’adapter aux demandes des consommateurs.»
« La production alimentaire doit augmenter de 70 pour cent »
Johan Kuylenstierna, ONU –Eau FAO, a consacré son discours à placer la question alimentaire dans une perspective mondiale.
« Plus de cinquante pour cent des habitants de la planète vivent aujourd’hui dans des villes, et pour la première fois dans l'histoire. Un milliard d’habitants n’ont pas assez de nourriture quotidiennement. » Nous serons 9 milliards d’êtres humains en 2050. La production alimentaire doit augmenter de 70 pour cent »
À l’aide des mots comme « adaptation » et « mourir » il cite un article de The Economist de l’année dernière et a constaté que les bonnes questions concernant ce que l’on peut faire, surpassent les réponses simples.
Une côte de porc ou un burger à base de pois ?
Ulf Sonesson de l’Institut suédois de l’alimentation et des biotechnologies (SIK) a expliqué à quel point la production et la consommation de nourriture est un processus compliqué aujourd’hui. Et que cela joue un rôle pour trouver des améliorations possibles, intelligentes au niveau climatique. Cela ne suffit pas de revoir une partie de la production. Il est décisif de prendre en compte tous les niveaux de la chaîne de production alimentaire : en gros, depuis une exploitation agricole ou un bateau de pêche, en passant par l'industrie alimentaire, la revente, le consommateur et finalement les déchets.
Il a pris en exemple une nouvelle étude qui compare un repas avec une côte de porc avec un repas fait d'un burger à base de pois. Les contenus énergétiques et diététiques sont les mêmes pour les deux plats. Au stade agricole, le plat de burger à base de pois est responsable d’un cinquième de rejets en comparaison avec la côte de porc. Quand on comptabilise toute la chaîne de production, la différence était toujours en faveur du burger, mais le taux d'émission généré par le burger s'élevait aux deux tiers du taux d’émission généré par la côte de porc.
se2009.eu
lundi 23 novembre 2009
***Les courriels de climatologues divulgués pour les discréditer...***
***Jeter, à quelques jours de la conférence de Copenhague, le discrédit sur les sciences du climat. Les pirates informatiques qui se sont introduits, en début de semaine dernière, dans les serveurs de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni), n'ont pas fait longtemps mystère de leurs intentions. Ils ont publié, jeudi 19 novembre sur un serveur russe, les courriers électroniques privés échangés depuis plus de treize ans entre les climatologues du CRU et leurs collègues américains et européens.
L'affaire embrase littéralement la blogosphère "climato-sceptique", dont les principaux acteurs assurent détenir désormais les preuves de fraudes et de tricheries perpétrées par les chercheurs de la communauté des sciences du climat.
"ASTUCE"
En réalité, sur les quelque 1 073 échanges de courriels rendus publics, seule une expression, sortie de son contexte, peut jeter le trouble. Dans un message de 1999, Phil Jones, directeur du CRU, explique à son interlocuteur avoir utilisé une "astuce" ("trick", en anglais) permettant de "masquer" une divergence, dans certains jeux de données, entre épaisseur des cernes d'arbres et température.
Dans un communiqué, Phil Jones a reconnu l'authenticité du message, expliquant que le terme "astuce" signifiait, "dans un contexte familier", "quelque chose d'intelligent à faire".
Le CRU, institution-clé de la recherche climatique, se refuse à confirmer l'authenticité des quelque 200 mégaoctets de documents dérobés. Et si ces derniers apprennent quelque chose, c'est bien la violence inouïe de l'affrontement entre "climato-sceptiques" et climatologues.
Ces derniers enragent – en termes parfois très crus – de la faiblesse des arguments et des publications de leurs détracteurs et, surtout, de l'audience qu'ils obtiennent. C'est bien, dans l'esprit des protagonistes, d'une guerre qu'il s'agit. Un chercheur américain l'écrit sans ambages à ses collègues: "Le bien l'emportera finalement sur le mal."
Stéphane Foucart
Le Monde
24.11.09
***En effet : "Le bien l'emportera finalement sur le mal."!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
L'affaire embrase littéralement la blogosphère "climato-sceptique", dont les principaux acteurs assurent détenir désormais les preuves de fraudes et de tricheries perpétrées par les chercheurs de la communauté des sciences du climat.
"ASTUCE"
En réalité, sur les quelque 1 073 échanges de courriels rendus publics, seule une expression, sortie de son contexte, peut jeter le trouble. Dans un message de 1999, Phil Jones, directeur du CRU, explique à son interlocuteur avoir utilisé une "astuce" ("trick", en anglais) permettant de "masquer" une divergence, dans certains jeux de données, entre épaisseur des cernes d'arbres et température.
Dans un communiqué, Phil Jones a reconnu l'authenticité du message, expliquant que le terme "astuce" signifiait, "dans un contexte familier", "quelque chose d'intelligent à faire".
Le CRU, institution-clé de la recherche climatique, se refuse à confirmer l'authenticité des quelque 200 mégaoctets de documents dérobés. Et si ces derniers apprennent quelque chose, c'est bien la violence inouïe de l'affrontement entre "climato-sceptiques" et climatologues.
Ces derniers enragent – en termes parfois très crus – de la faiblesse des arguments et des publications de leurs détracteurs et, surtout, de l'audience qu'ils obtiennent. C'est bien, dans l'esprit des protagonistes, d'une guerre qu'il s'agit. Un chercheur américain l'écrit sans ambages à ses collègues: "Le bien l'emportera finalement sur le mal."
Stéphane Foucart
Le Monde
24.11.09
***En effet : "Le bien l'emportera finalement sur le mal."!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
dimanche 22 novembre 2009
***Extinction de masse en 2050 sur la terre selon Hubert REEVES...***
Morgane BRAVO & Hubert REEVES, Astrophysicien québécois.
"Les Rencontres du Ciel & de l'Espace", organisées par l’Association française d’astronomie (AFA), du 8 au 10 novembre 2008, à Paris.
***Selon Hubert Reeves, astrophysicien, 20 à 30 % des espèces animales vont disparaître d'ici à 2050.
La Terre a connu de grandes crises biologiques comme lors de la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années. Aujourd'hui, nous sommes dans la sixième crise d'extinction.
L'homme est ici à la fois la cause et la potentielle victime, à moins qu'il n'agisse pour réduire la crise. Le 04/06/08.
Extinction de masse en 2050 sur la terre selon Hubert REEVES
envoyé par Curiosphere. - Regardez les vidéos des stars du web.
***Exposé de Hubert Reeves sur le réchauffement du climat terrestre. Le 16 janvier 2007.
"Les Rencontres du Ciel & de l'Espace", organisées par l’Association française d’astronomie (AFA), du 8 au 10 novembre 2008, à Paris.
***Selon Hubert Reeves, astrophysicien, 20 à 30 % des espèces animales vont disparaître d'ici à 2050.
La Terre a connu de grandes crises biologiques comme lors de la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années. Aujourd'hui, nous sommes dans la sixième crise d'extinction.
L'homme est ici à la fois la cause et la potentielle victime, à moins qu'il n'agisse pour réduire la crise. Le 04/06/08.
Extinction de masse en 2050 sur la terre selon Hubert REEVES
envoyé par Curiosphere. - Regardez les vidéos des stars du web.
***Exposé de Hubert Reeves sur le réchauffement du climat terrestre. Le 16 janvier 2007.
***Copenhague 2009 ou… Mexico 2010 ?...***
***Plus le rendez-vous approche, plus le pessimisme monte : le temps pourrait être trop court d’ici à la conférence sur le climat de Copenhague en décembre prochain pour parvenir à un accord qui contienne des engagements chiffrés et contraignants. D’où l’idée qui monte depuis quelques jours : rédiger un premier texte à Copenhague et prévoir d’ores et déjà un nouveau sommet sur le climat pour un accord complet.
"Si nous avons déjà à Copenhague des objectifs clairs (...), et je suis confiant à ce sujet, alors on pourra fixer cela dans un traité six mois plus tard", a commencé à plaider Yvo de Boer, le monsieur climat de l’ONU. Le Danemark, pays organisateur de la conférence de Copenhague, a de son côté évoqué un nouveau rendez-vous dans un an.
Car les négociations avancent à petits pas. La ministre danoise de l'Energie et du Climat a jugé possible de trouver en décembre un "accord politique" écrit, de cinq à huit pages, sur la réduction des émissions de GES et sur l'aide aux pays en voie de développement. Les pays africains, les petits Etats insulaires et certains pays d'Europe semblent les plus déterminés à voir les discussions aboutir. Les Etats-Unis refusent quant à eux toujours de s’engager.
Dans le calendrier, de nouvelles discussions sont d’ores et déjà prévues à Bonn à la mi-2010 et à Mexico en décembre suivant. Le protocole de Kyoto, qu’il s’agit de remplacer, arrive quant à lui à échéance en 2012.
Europe1
16/11/09
***Comment appréhendez-vous le sommet de Copenhague qui se tient du 7 au 18 décembre ?...***
***A quelques jours du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, qui a pour but de signer un traité qui prenne le relais du protocole de Kyoto, Europe Ecologie a invité, samedi 21 novembre, les autres partis politiques à débattre de la question. Les partis de gauche ont refusé l'invitation.
Ce n'est pas très bien engagé. La position européenne est une position attentiste : l'Union européenne a proposé de réduire de 20 % ses émissions de CO2 d'ici à 2020 [par rapport à 1990] et d'aller jusqu'à 30 % si d'autres Etats vont dans la même direction. De plus, l'Europe n'a pas chiffré la somme qu'elle propose pour aider les pays les plus pauvres à faire face au dérèglement climatique. De leur côté, les Américains ne sont pas prêts. Bref, on est dans une positions très difficile.
Quels sont les principaux points de blocage, selon vous ?
Il faut aller plus loin que ce que l'Europe ou les Etats ne sont pour l'instant prêts à aller : au moins 30 % de réduction des émissions de CO2 d'ici à 2020 et proposer la somme nécessaire pour aider les pays pauvres. En un mot, s'engager. Aujourd'hui, les Etats jouent une partie de poker menteur : "j'irai si toi tu y vas"... Personne ne sait exactement ce que va faire l'autre et on joue là-dessus. Notre rôle, et c'est le but de la réunion à l'Assemblée nationale, c'est d'essayer de clarifier les choses. Il faut pousser les Etats et l'UE à avancer.
Que pensez-vous du projet "justice climat" proposé par la France ?
Il n'y a rien de nouveau dans ce que dit Nicolas Sarkozy. La France doit adopter une position qui fasse évoluer la proposition européenne pour faire monter les enchères. Si l'Europe veut être à la pointe et forcer la main aux autres pays, il faut qu'elle s'engage. Et justement Nicolas Sarkozy et Angela Merkel [la chancelière allemande] ne s'engagent pas clairement.
Comment jugez-vous la position du président Obama ?
Le problème d'Obama est qu'il veut faire adopter sa loi sur la santé en priorité. La loi sur le climat ne sera débattue qu'après. Du coup, la position des Etats-Unis est également attentiste. Il faut que les Européens saisissent cette occasion de pousser les Américains à s'engager sur un accord politique à Copenhague pour qu'un traité international puisse être signé à Mexico [de nouvelles discussions sont déjà prévues à Bonn à la mi-2010 et à Mexico en décembre suivant]. Une position européenne à la pointe du combat poussera les Américains à s'aligner sur une proposition qui va plus loin que ce qu'entrevoient les Américains aujourd'hui.
La conférence de Copenhague arrive-t-elle trop tôt dans le calendrier américain ?
Ce n'est pas un problème de timing mais d'ambition. La conférence de Copenhague sera le tremplin d'un agenda de négociations qui passera par Bonn avant de s'achever au Mexique en décembre. La hauteur que les Etats atteindront dépendra de la force qu'ils mettront en partant du tremplin. C'est ça qui se joue à Copenhague. Copenhague nous donnera la dimension du possible. Un traité qui serait rejeté par le Congrès américain ne servirait à rien. C'est intelligent de partir d'une déclaration politique qui soit ambitieuse et qui permette que ce traité soit signé en 2010. Ce n'est pas six mois de différence qui sont le problème. Le problème aujourd'hui, c'est d'arriver à un traité contraignant et conséquent à Mexico.
Vous débattrez pour la première fois avec François Bayrou depuis une vive altercation en juin. L'écologie permet-elle de dépasser les conflits passés ?
C'est le premier débat qui a lieu : on a invité tous les partis politiques à venir débattre et François Bayrou a répondu positivement à l'invitation. Nous discuterons ensemble à une table ronde des politiques. Ce n'est pas un problème personnel entre François Bayrou et moi : il y aura des représentants de l'UMP, Michel Rocard (PS), une députée communiste... Je crois que l'urgence écologiste nous oblige à débattre ensemble. Après, on verra les points sur lesquels on est d'accord ou non mais il faut que l'opinion publique puisse comprendre les tenants et les aboutissants de notre débat.
Le PS et les partis d'extrême gauche ont refusé de venir débattre. Qu'en pensez-vous ?
Si le PS veut être absent des grands débats sur l'urgence climatique, c'est son problème. Les électeurs jugeront. Le PS et le PCF sont caricaturaux en disant 'On ne discute pas avec la droite'. Ce n'est pas 'discuter avec la droite' mais essayer de trouver une position commune qui fasse avancer la position française, qui elle-même fera avancer la position européenne afin qu'il y ait quelque chose de positif à Copenhague. C'est l'intérêt commun qui nous pousse à faire ce genre de débat. Si les socialistes ne le comprennent pas, personne ne pourra les aider.
Propos recueillis par Raphaëlle Besse Desmoulières
LE MONDE
21.11.09
samedi 21 novembre 2009
***«Il est temps de regarder en avant et de se concentrer sur ce que nous pouvons atteindre»....***
***Dans l’édition de samedi du quotidien suédois Svenska Dagbladet, le Premier ministre Fredrik Reinfeldt écrit sur la position de l’UE en matière de climat, sur les progrès effectués partout dans le monde et sur ce qu'il espère de la Conférence sur le changement climatique à Copenhague.
Il reste peu de temps avant la rencontre des pays du monde entier à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague. Au cours de mes voyages ces derniers temps, j’ai noté une difficulté exprimée un peu partout, celle de parvenir à un accord juridique contraignant en décembre. Ceci est donc devenu le point de départ nécessaire. Du côté de l’UE nous avons toujours eu pour objectif de parvenir à un accord important et contraignant à Copenhague. Nous avons tenu notre promesse d'indépendance vis-à-vis de ce que les autres font en matière d’émissions d'ici à 2020. En même temps nous avons vu comment certains des pays rejetant le plus ont décidé d'attendre. Ils ont souhaité que d'autres passent devant, et ils n'ont pas voulu prendre leurs responsabilités du fait d'un scepticisme exprimé chez eux.
Cette stratégie est n’est pas viable. Cela ne donne aucune réponse globale. Cela ne résout pas la menace climatique.
Nous devons toujours au plus vite mettre en place un accord international juridique contraignant fait de mesures comparables et ayant pour but l'objectif des deux degrés. Les pays de l’OCDE sont aujourd’hui responsables de la moitié de l’empreinte carbone. Mais les augmentations à venir vont être issues d’autres parties du monde. Nous savons que pour parvenir à l’objectif des deux degrés, le taux global des émissions doit baisser de 50 pour cent d'ici à 2050 en comparaison avec 1990. Pour parvenir à cela, les autres pays développés doivent faire montre du même leadership que l’UE. Ils doivent s’engager à prendre les mêmes mesures ambitieuses pour l’empreinte carbone, ils doivent présenter des propositions en matière de financement et intensifier leurs efforts. Les grands pays en voie rapide de développement doivent commencer à limiter leurs rejets et présenter des mesures concrètes.
Ceci est notre objectif. Mais étant donné qu’il ne reste plus que deux semaines avant la rencontre mondiale à Copenhague, il est temps de regarder en avant et de se concentrer sur ce que nous pouvons atteindre, plutôt que sur ce qui est impossible. En ma qualité de Président du Conseil européen, je me réjouis de l'esprit et de la volonté de parvenir à des solutions constructives dont la Présidence danoise du COP 15 a fait preuve. Nous avons eu des exemples de cela au travers de la proposition de règlement intérieur présentée lors de la réunion de l’APEC à Singapour il y un peu plus de deux semaines, par Lars Lökke Rasmussen, le Premier ministre danois et hôte du sommet sur le climat. La proposition signifie que la rencontre à Copenhague doit résulter en un accord autour des questions substantielles importantes, et que nous devons par la suite parvenir à un accord juridique contraignant dans les limites d’une période définie. De plus, il est affirmé que bien avant cela un départ rapide doit être pris en ce qui concerne des mesures climatiques solides.
Ainsi Copenhague ne sera pas l'arrêt final. Mais les accord de Kyoto ne furent pas non plus menés à bien en 1997 mais en 2001. Il est nécessaire que ce soit le résultat qui prenne le pas et non la forme.
Nous ne devons pas oublier qu’il y a aussi des points positifs. Un certain nombre de pays développés ont déjà pris des mesures à la lumière de Copenhague et des exigences de l’UE. L’Australie a depuis longtemps été un partenaire important dans la lutte contre le changement climatique. Le Japon est un autre exemple avec sa promesse récente de réduire son empreinte carbone de 25 pour cent d’ici à 2020. De nouveaux chiffres concernant le financement de mesures rapides ont été publiés cette semaine. La Corée du Sud a récemment présenté de nouveaux objectifs très ambitieux.
Lors de la rencontre de mercredi dernier entre l’UE et la Russie à Stockholm, le Président russe Medvedev a également présenté des chiffres récents sur les rejets russes. La Chine, où je vais me rendre pour un sommet européen avec le Président HU dans une semaine, a dont son plan quinquennal un programme concret concernant les énergies renouvelables et l’intensité énergétique. Le « Plan d’action contre le changement climatique » lancé par l’Inde l’année dernière, contient des investissements importants dans le domaine de l’énergie solaire et d’adaptation climatique. Le Brésil a pour but de réduire la déforestation de 70 pour cent d'ici à 2017, et a, cette semaine, présenté des chiffres ambitieux autour des limitations d'émissions. Nombreux sont les pays en développement qui ont montré des réductions en matière d'empreinte carbone, tout en continuant à poursuivre le « business-as-usual ». L’Indonésie en est un exemple important.
La nouvelle administration américaine a imposé un changement clair dans la politique climatique des États-Unis. En même temps nous pouvons noter que la longue analyse par le Congrès de la proposition en vue d’une nouvelle législation américain dans les domaines climatique et énergétique, a limité la possibilité d’un leadership politique clair. Nous savons que si la proposition est entérinée, cela engendrera une diminution importante de l’empreinte carbone d’ici à 2050. Mais étant donné que les opinions favorables dans le pays sont quasi inexistantes, il est nécessaire de fournir un travail important pour réussir à tenir les ambitieuses promesses de changement.
Une fois de plus, cela ne suffit pas. Cela va trop lentement, et les promesses ne sont toujours pas faites de la manière contraignante nécessaire pour que nous puissions parvenir à l’objectif des deux degrés. Mais ce sont des petits pas dans la bonne direction.
À seulement deux semaines de la Conférence de Copenhague, l’Union européenne est toujours le leader en matière de climat. Nous avons des points de départ clairs en ce qui concerne les émissions et le financement climatique. Nous avons toujours été décidé à contribuer de manière constructive, non seulement à l’aide de déclarations faisant montre de bonne volonté, mais aussi avec la conclusion d’un accord contraignant, ambitieux et important à Copenhague. Cette position reste la même alors que nous entrons dans la phase finale des négociations.
Fredrik Reinfeldt, Premier ministre.
se2009.eu
***A SUIVRE...***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
vendredi 20 novembre 2009
***Les ministres européens de l’environnement réunis pour que le sommet de Copenhague soit un succès...***
***Les ministres européens de l'environnement se réuniront, lundi 23 novembre, à Bruxelles, pour un Conseil extraordinaire. Les ministres de l’environnement procèderont à un dernier examen commun des positions et stratégies en vue du sommet de Copenhague sur le climat prévu pour décembre. Présidant cette rencontre Andrea Carlgren, Ministre de l’environnement, et sera également à la tête de la délégation européenne à Copenhague.
- L’UE œuvrera pour que nous puissions parvenir, à Copenhague, à un accord complet, ambitieux et contraignant, comportant des engagements clairs de la part de l’ensemble des pays de la planète. Le sommet devra également établir un échéancier clair ainsi que des directives permettant de mettre en place une réglementation juridiquement contraignante, déclare Andreas Carlgren.
Lors de leur réunion d'octobre dernier, les ministres européens de l’environnement se sont dotés d’un mandat de négociation clair, approuvé ensuite par les chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen. Celui-ci vise une réduction de 30 pour cent de l’empreinte carbone, cette proposition faisant office de levier pour inciter les autres pays à faire leurs propositions et prendre des engagements financiers suffisants, tant à court terme, après Copenhague, qu’à long terme. L’UE a également fixé l’objectif, à long terme, de réduire ses émissions de 80 à 95 pour cent d’ici 2050.
- La principale mission de l’UE est maintenant d’être tournée vers l’extérieur. Les États-Unis et la Chine doivent faire des propositions satisfaisantes. L’UE joue un rôle moteur, un rôle de leader que nous nous devons de jouer jusqu’au bout. Les ministres européens de l'environnement font office de moteur dans le processus des négociations. Nous nous devons d’être unis pour, une fois les négociations au niveau des fonctionnaires terminées, prendre le relais et finaliser le travail avant l’arrivée, à Copenhague, des chefs d’État et de gouvernement.
Note : Andreas Carlgren tiendra un point de presse, avant la réunion du Conseil, à 9 h 00, lundi, devant le bâtiment du Conseil,. Une conférence de presse aura lieu à 16 h 30.
se2009.eu
***L'état de la population mondiale 2009...***
***Quel effet a la dynamique de la population sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques? L'urbanisation et le vieillissement de la population vont-ils aider ou entraver les efforts d'adaptation au réchauffement de la planète? Et de meilleurs soins de santé reproductive, ainsi que l'amélioration des rapports entre femmes et hommes, pourraient-ils faire une différence dans la lutte contre les changements climatiques? Vous trouverez les réponses à ces questions dans L'état de la population mondiale 2009.
Le monde entier parle depuis un certain temps de crédits de carbone, d'échange de droits d'émissions et de volume maximal d'émissions. Mais on n'a pas assez parlé des individus dont les activités contribuent à ces émissions ni de ceux qui seront le plus affectés par les changements climatiques, notamment les femmes.
Il est nécessaire de recadrer le débat sur les changements climatiques, en plaçant la population en son centre. A moins que les politiques en matière de climat ne la prennent en considération, elles ne réussiront pas à atténuer les changements climatiques ni à protéger les groupes vulnérables de leurs impacts, qui pourraient s'avérer catastrophiques.
***1 Les aspects des changements climatiques
À la surface du globe terrestre, la température s'est élevée de 0,74 degré Celsius au cours des 100 dernières années. L'augmentation peut sembler peu de chose, mais ce réchauffement a suffi pour perturber beaucoup des écosystèmes de la planète et exposer ainsi le bien-être des humains à des risques considérables. Plus important encore, si les tendances récentes se poursuivent ou s'accélèrent comme de nombreux climatologues le prévoient, la température terrestre peut s'élever de quatre à six degrés de plus d'ici l'année 2100, ce qui aurait probablement un effet catastrophique sur l'environnement, les habitats, les économies et les populations (1).
Avec un degré de certitude croissant, les climatologues du monde entier attribuent l'essentiel du récent réchauffement aux "gaz à effet de serre" libérés dans l'atmosphère du fait des activités d'une population sans cesse plus riche, surtout dans les pays industrialisés. Les variations climatiques naturelles peuvent expliquer en partie l'augmentation des températures depuis 1900. Mais les savants n'ont jusqu'à présent trouvé aucune cause naturelle — ni un changement qui serait intervenu dans l'énergie et le rayonnement solaires, ni un éloignement des âges glaciaires passés qui se poursuivrait — susceptible d'expliquer pleinement une hausse si brutale des températures. Il n'y a pas non plus de cause naturelle qui explique pourquoi 10 des années les plus chaudes au niveau mondial depuis 1980 se situent parmi les 13 dernières années. (Voir encadré 7)
Les gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane, existent dans la nature et créent un "effet de serre" — ainsi appelé en raison d'une comparaison imparfaite avec les panneaux de glace formant les murs d'une serre — qui garde chaude la surface de la Terre. Sans gaz à effet de serre, une bien plus grande partie de la chaleur qui rayonne du soleil serait renvoyée dans l'espace et la surface de la Terre serait trop froide pour que la vie y soit possible.
Les gaz à effet de serre additionnels qui proviennent de la consommation intense de combustibles fossiles, des méthodes modernes d'agriculture qui font appel aux engrais, et de l'emploi industriel des chlorofluorocarbones, surtout au cours des 40 dernières années, ont abouti à déséquilibrer l'effet naturel des gaz à effet de serre. En outre, la déforestation, le défrichement d'autres types de végétation et l'accumulation du dioxyde de carbone dans les océans ont réduit la capacité des "puits de carbone" du monde, qui pendant des millénaires avaient absorbé l'excès de carbone en provenance de l'atmosphère. L'amoindrissement de la capacité d'absorber le carbone a pour conséquence que la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a augmenté, aggravant ce qui semble être désormais un effet de serre incontrôlé.
*2 Au bord du gouffre
Face aux changements climatiques anthropiques, le plus urgent est de cesser de les aggraver.
*3 En chemin
L'environnement a toujours commandé les déplacements et la répartition de la population sur toute la planète. Tout au long de l'histoire, les humains ont quitté les endroits où les conditions de vie étaient difficiles ou se dégradaient, et les peuples nomades ont traditionnellement choisi une migration saisonnière afin de maintenir leurs moyens d'existence dans des écosystèmes fragiles.
*4 Renforcer la capacité de résistance
"L'adaptation est plus qu'une destination; c'est un voyage, dynamique et continu, mais non linéaire. Dans bien des pays, les populations affrontent les changements climatiques, mais elles ne s'adaptent pas."
—Sumaya Zakieldeen, Société soudanaise pour la préservation de l'environnement
*5 Mobiliser pour le changement
"Les femmes jouent un rôle important pour garantir que leurs communautés seront capables de faire face et de s'adapter aux changements climatiques. Elles peuvent être des agents de changement efficaces et ce sont souvent elles vers lesquelles on se tourne dans les moments difficiles et qui peuvent jouer un rôle dans les situations de crise."
—Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
*6 Cinq pas en arrière du gouffre
"Aujourd'hui, nous affrontons un défi qui exige un renouvellement de notre mode de pensée, pour que l'humanité cesse de menacer le système qui assure sa propre sur-vie. Nous sommes appelés à aider la terre à guérir ses blessures et, ce faisant, à gué-rir les nôtres — en fait, à embrasser la totalité de la création dans toute sa diversité, sa beauté et ses merveilles."
—Wangari Maathai
UNFPA . United Nations Population Fund
http://www.unfpa.org/swp/2009/fr/index.shtml
****Enfin, "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde" Gandhi***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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