vendredi 20 novembre 2009
***L'état de la population mondiale 2009...***
***Quel effet a la dynamique de la population sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques? L'urbanisation et le vieillissement de la population vont-ils aider ou entraver les efforts d'adaptation au réchauffement de la planète? Et de meilleurs soins de santé reproductive, ainsi que l'amélioration des rapports entre femmes et hommes, pourraient-ils faire une différence dans la lutte contre les changements climatiques? Vous trouverez les réponses à ces questions dans L'état de la population mondiale 2009.
Le monde entier parle depuis un certain temps de crédits de carbone, d'échange de droits d'émissions et de volume maximal d'émissions. Mais on n'a pas assez parlé des individus dont les activités contribuent à ces émissions ni de ceux qui seront le plus affectés par les changements climatiques, notamment les femmes.
Il est nécessaire de recadrer le débat sur les changements climatiques, en plaçant la population en son centre. A moins que les politiques en matière de climat ne la prennent en considération, elles ne réussiront pas à atténuer les changements climatiques ni à protéger les groupes vulnérables de leurs impacts, qui pourraient s'avérer catastrophiques.
***1 Les aspects des changements climatiques
À la surface du globe terrestre, la température s'est élevée de 0,74 degré Celsius au cours des 100 dernières années. L'augmentation peut sembler peu de chose, mais ce réchauffement a suffi pour perturber beaucoup des écosystèmes de la planète et exposer ainsi le bien-être des humains à des risques considérables. Plus important encore, si les tendances récentes se poursuivent ou s'accélèrent comme de nombreux climatologues le prévoient, la température terrestre peut s'élever de quatre à six degrés de plus d'ici l'année 2100, ce qui aurait probablement un effet catastrophique sur l'environnement, les habitats, les économies et les populations (1).
Avec un degré de certitude croissant, les climatologues du monde entier attribuent l'essentiel du récent réchauffement aux "gaz à effet de serre" libérés dans l'atmosphère du fait des activités d'une population sans cesse plus riche, surtout dans les pays industrialisés. Les variations climatiques naturelles peuvent expliquer en partie l'augmentation des températures depuis 1900. Mais les savants n'ont jusqu'à présent trouvé aucune cause naturelle — ni un changement qui serait intervenu dans l'énergie et le rayonnement solaires, ni un éloignement des âges glaciaires passés qui se poursuivrait — susceptible d'expliquer pleinement une hausse si brutale des températures. Il n'y a pas non plus de cause naturelle qui explique pourquoi 10 des années les plus chaudes au niveau mondial depuis 1980 se situent parmi les 13 dernières années. (Voir encadré 7)
Les gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane, existent dans la nature et créent un "effet de serre" — ainsi appelé en raison d'une comparaison imparfaite avec les panneaux de glace formant les murs d'une serre — qui garde chaude la surface de la Terre. Sans gaz à effet de serre, une bien plus grande partie de la chaleur qui rayonne du soleil serait renvoyée dans l'espace et la surface de la Terre serait trop froide pour que la vie y soit possible.
Les gaz à effet de serre additionnels qui proviennent de la consommation intense de combustibles fossiles, des méthodes modernes d'agriculture qui font appel aux engrais, et de l'emploi industriel des chlorofluorocarbones, surtout au cours des 40 dernières années, ont abouti à déséquilibrer l'effet naturel des gaz à effet de serre. En outre, la déforestation, le défrichement d'autres types de végétation et l'accumulation du dioxyde de carbone dans les océans ont réduit la capacité des "puits de carbone" du monde, qui pendant des millénaires avaient absorbé l'excès de carbone en provenance de l'atmosphère. L'amoindrissement de la capacité d'absorber le carbone a pour conséquence que la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a augmenté, aggravant ce qui semble être désormais un effet de serre incontrôlé.
*2 Au bord du gouffre
Face aux changements climatiques anthropiques, le plus urgent est de cesser de les aggraver.
*3 En chemin
L'environnement a toujours commandé les déplacements et la répartition de la population sur toute la planète. Tout au long de l'histoire, les humains ont quitté les endroits où les conditions de vie étaient difficiles ou se dégradaient, et les peuples nomades ont traditionnellement choisi une migration saisonnière afin de maintenir leurs moyens d'existence dans des écosystèmes fragiles.
*4 Renforcer la capacité de résistance
"L'adaptation est plus qu'une destination; c'est un voyage, dynamique et continu, mais non linéaire. Dans bien des pays, les populations affrontent les changements climatiques, mais elles ne s'adaptent pas."
—Sumaya Zakieldeen, Société soudanaise pour la préservation de l'environnement
*5 Mobiliser pour le changement
"Les femmes jouent un rôle important pour garantir que leurs communautés seront capables de faire face et de s'adapter aux changements climatiques. Elles peuvent être des agents de changement efficaces et ce sont souvent elles vers lesquelles on se tourne dans les moments difficiles et qui peuvent jouer un rôle dans les situations de crise."
—Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
*6 Cinq pas en arrière du gouffre
"Aujourd'hui, nous affrontons un défi qui exige un renouvellement de notre mode de pensée, pour que l'humanité cesse de menacer le système qui assure sa propre sur-vie. Nous sommes appelés à aider la terre à guérir ses blessures et, ce faisant, à gué-rir les nôtres — en fait, à embrasser la totalité de la création dans toute sa diversité, sa beauté et ses merveilles."
—Wangari Maathai
UNFPA . United Nations Population Fund
http://www.unfpa.org/swp/2009/fr/index.shtml
****Enfin, "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde" Gandhi***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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1 commentaire:
Je ne veux pas être trop alarmiste , mais vue la lenteur que prennent nos décideur à résoudre le problème du réchauffement climatique, je pense que je devrais plutôt aller dans ce sens .
Une augmentation importante du niveau des océans n’a jamais été vécu historiquement , nul ne connaît réellement les effets que cela pourrait engendrer sur l’équilibre géophysique .
La fine croûte terrestre de 10 Km d’épaisseur est constamment soumis à un équilibre de pression qui s’exerce entre la couche interne et externe de cette croûte .
La masse glacière polaire et des eaux océaniques exercent chacune une force différente vers le centre de la terre et sur la croûte terrestre . Une fonte importante des glaces polaires déplacerait ces forces vers les océans et viendrait affecter l’équilibre de pression entre les couches interne et externe de la croûte terrestre . Ce changement brutal causerait de multitudes tremblements de terre sur l’ensemble du globe terrestre et pendant une très longue période (plusieurs décennies ou siècle) avant que l’équilibre revienne à nouveaux ce stabiliser .
J’ose espérer qu’il est encore temps et qu’une décision plus concrète à Copenhague voit le jour très rapidement venant faire échouer ce scénarios .
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