mardi 24 novembre 2009
*** « Les bonnes questions dépassent les réponses simples »...***
***Une côte de porc ou un burger à base de pois ? C’était l’une des nombreuses questions, bien évidemment qui ne trouve aucune réponse, qui ont été posées lors de la première journée sur la conférence sur la nourriture respectueuse de la problématique climatique à Lund les 23 et 24 novembre. Lors d’un point de presse avant la conférence, le Ministre de l’agriculture, Eskil Erlandsson a fait part des ses meilleurs conseils ont matière de nourriture respectueuse de la problématique climatique : jeter moins de nourriture.
La perte de nourriture, la production, la consommation et le commerce sont sous les projecteurs lors de la conférence sur la nourriture respectueuse de la problématique climatique à Lund. Lors de la première journée de conférence, il était clair que le lien entre la nourriture et le climat est une question multi-facette.
« La production dans de le secteur agricole, tout comme dans de nombreux autres secteurs d’activités économiques, contribue à l’augmentation des rejets de gaz à effet de serre. En même temps, l’agriculture, à la différence d’autres secteurs d’activités, participe à la lutte contre le changement climatique. » a indiqué Eskil Erlandsson dans son discours d’ouverture.
Eskil Erlandsson est d’avis que la recherche peut dans ce domaine jouer un rôle décisif, mais qu'il est nécessaire que les nouvelles connaissances soient transmises aux agriculteurs.
Il a ensuite parlé des effets négatifs sur le climat, comme les transports sur de longue distances comme cela se produit dans le domaine du commerce international. En même temps, il a indiqué que cela ne concerne pas tous les cas. De nombreux pays en voie de développement sont dépendants de leur production alimentaire nationale, et dans ces cas là, des échanges commerciaux internationaux sont déterminants pour la population.
Jeter moins de nourriture
Le Ministre de l’agriculture a insisté sur la question du gaspillage. Il pense qu’il est temps d'agir contre l'impact climatique engendré par le gaspillage aujourd'hui. Il y a des pertes à tous les niveaux de la chaîne alimentaire, que ce soit dans les exploitations agricoles, lors du processus de transformation alimentaire, ou chez le revendeur.
« Il y a peu d'informations sur la nourriture que l'on jette. Mais il est honteux qu'un tiers de la nourriture rapportée à la maison soit jetée. »
Les innovations à tous les niveaux de la chaîne alimentaire peuvent être améliorées pour faire en sorte de diminuer ce problème. Quelles sont par exemple les pertes lorsque l'on jette de la nourriture ? L’inquiétude concernant les gaz à effet de serre dus à la production alimentaire a rapidement augmenté et les producteurs vont devoir s’adapter aux demandes des consommateurs.»
« La production alimentaire doit augmenter de 70 pour cent »
Johan Kuylenstierna, ONU –Eau FAO, a consacré son discours à placer la question alimentaire dans une perspective mondiale.
« Plus de cinquante pour cent des habitants de la planète vivent aujourd’hui dans des villes, et pour la première fois dans l'histoire. Un milliard d’habitants n’ont pas assez de nourriture quotidiennement. » Nous serons 9 milliards d’êtres humains en 2050. La production alimentaire doit augmenter de 70 pour cent »
À l’aide des mots comme « adaptation » et « mourir » il cite un article de The Economist de l’année dernière et a constaté que les bonnes questions concernant ce que l’on peut faire, surpassent les réponses simples.
Une côte de porc ou un burger à base de pois ?
Ulf Sonesson de l’Institut suédois de l’alimentation et des biotechnologies (SIK) a expliqué à quel point la production et la consommation de nourriture est un processus compliqué aujourd’hui. Et que cela joue un rôle pour trouver des améliorations possibles, intelligentes au niveau climatique. Cela ne suffit pas de revoir une partie de la production. Il est décisif de prendre en compte tous les niveaux de la chaîne de production alimentaire : en gros, depuis une exploitation agricole ou un bateau de pêche, en passant par l'industrie alimentaire, la revente, le consommateur et finalement les déchets.
Il a pris en exemple une nouvelle étude qui compare un repas avec une côte de porc avec un repas fait d'un burger à base de pois. Les contenus énergétiques et diététiques sont les mêmes pour les deux plats. Au stade agricole, le plat de burger à base de pois est responsable d’un cinquième de rejets en comparaison avec la côte de porc. Quand on comptabilise toute la chaîne de production, la différence était toujours en faveur du burger, mais le taux d'émission généré par le burger s'élevait aux deux tiers du taux d’émission généré par la côte de porc.
se2009.eu
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire