@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

samedi 5 décembre 2009

***L’éco-innovation : c’est quoi au juste ?...***

***A Paris, l’OCDE vient d’y consacrer un forum. Mais l’éco-innovation, qu’est ce que c’est ? Xavier Leflaive, organisateur de l’événement tente de faire le tour des questions et des enjeux de ce concept.

Terra eco : Existe-t-il un classement des pays les plus éco-innovants ?...

Xavier Leflaive : La question de la mesure est importante car elle renvoie à la définition du terme et aux objectifs des politiques publiques. Le problème, c’est que le mot lui-même manque de précision puisqu’il désigne toute innovation ayant un impact favorable sur l’environnement. Certaines ont pour objectif d’améliorer la performance environnementale, d’autres ont un impact positif sur l’environnement mais ont été développées pour d’autres raisons. Voilà pourquoi il est encore difficile de définir ce qu’est le champ de l’éco-innovation et d’établir un classement.

Que sait-on malgré tout mesurer ?

X.L. : On mesure les dépenses liées à la recherche dans les différents pays et on peut classer ces dépenses en fonction de la part réservée au secteur de l’environnement. Mais ce n’est pas un très bon indicateur car la recherche qui n’est pas dédiée à l’environnement peut aussi servir à le protéger. En plus, cela ne nous renseigne pas sur l’efficacité des politiques.

Un autre moyen consiste à utiliser le critère des "outputs", c’est-à-dire l’aboutissement de ces politiques de recherche et développement. On mesure pour cela le nombre de dépôts de brevets et on identifie ceux qui se rapportent à l’environnement. Mais là encore il s’agit d’un indicateur intermédiaire car on ne sait ni si ces brevets ont été déposés dans les domaines les plus urgents, ni s’ils sont utilisés et encore moins s’ils permettent d’améliorer la performance environnementale.

Quelles sont les stratégies des différents pays en matière d’éco-innovation ?

X.L. : Il y a des politiques de soutien à l’offre de technologies qui se traduisent par une forte aide publique à la recherche. Celles-ci existent surtout en Europe. Il y a également des politiques de soutien à la demande. Dans ce cas-là, les pouvoirs publics essaient de créer des marchés pour des technologies innovantes en imposant par exemple des standards de performance des achats. Il s’agit d’inciter les investisseurs à développer des technologies qui vont répondre à cette nouvelle demande.

Il est probable que les stratégies qui ont le plus d’impact au meilleur coût combinent les deux politiques. L’un des grands enjeux actuels est de comprendre comment les combiner au mieux. Ces politiques varient selon les forces et les faiblesses des économies. On peut être un grand pays industriel comme l’Allemagne et avoir envie que son pays soit offreur de technologies. Dans les plus petites économies, comme au Danemark, on peut accepter que les offreurs de technologie nationaux ne résolvent pas tous les problèmes. Ce qui n’empêche pas d’avoir des stratégies de niche sur certains domaines, comme l’éolien.

Quelle est la situation en France ?

X.L. : L’offre de technologies est développée car nous investissons beaucoup en amont. Il y a de grands offreurs de technologies et aussi beaucoup de PME innovantes. Le Grenelle a créé un nouvel engouement pour l’innovation liée à l’environnement. On prend aussi conscience que les technologies liées à l’environnement sont des relais de croissance pour l’avenir et peuvent nous permettre d’être plus compétitifs.

TerraEco
10-11-2009

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