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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

mercredi 23 décembre 2009

*Mexico, prochain rendez-vous des négociateurs sur le climat...*


***COPENHAGUE - La conférence de Mexico sur le climat, prévue dans un an, aura fort à faire pour remettre en route un processus mal engagé par l'accord peu ambitieux issu de la conférence de Copenhague, qui ne prévoit aucune échéance pour la conclusion d'un traité.

Les pourparlers ministériels prévus du 29 novembre au 10 décembre 2010 dans la capitale mexicaine devront tenter de fonder un texte plus concret sur "l'accord de Copenhague", qui se contente d'instaurer l'objectif de limiter la hausse des températures à 2°C au-dessus de la moyenne enregistrée avant l'ère industrielle.

Les Nations unies, qui organisent tout le processus de négociations, insistaient depuis des mois pour que la réunion de Copenhague, conclue vendredi par un sommet de 120 dirigeants mondiaux, marque un "tournant" dans la lutte contre les changements climatiques.

L'Onu espérait notamment des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la part de l'ensemble des pays.

Samedi, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a reconnu que le texte ne répondait pas aux espoirs placés en lui, mais ajouté qu'il représentait "un important point de départ".
L'accord, emmené par les Etats-Unis, la Chine et d'autres grands pays émergents puis rejoints par la plupart des autres pays, laisse en blanc les objectifs de réduction d'émissions de GES, à compléter par l'ensemble des Etats.

AVANTAGE AU MEXIQUE

Le passage de relais au Mexique pourrait aider la relance des négociations dans la mesure où ce pays se considère comme étant à mi-chemin entre pays riches et pays pauvres.
A Copenhague, la présidence danoise a souffert d'accusations de la part du Venezuela et du Soudan, qui lui reprochaient un biais en faveur des pays industrialisés.

Le Mexique "pourra bien mieux (...) accomplir la très difficile tâche de rapprocher les points de vue", a estimé Kim Carstensen, qui dirige l'initiative sur le climat du Fonds mondial pour la nature (WWF).
Les textes adoptés à Copenhague prévoient que les travaux effectués sur les moyens de ralentir le réchauffement soient soumis à Mexico "en vue d'une adoption". Ils ne mentionnent toutefois pas l'idée que ces textes devront former un "traité légalement contraignant".

Cela n'a pas empêché le président américain Barack Obama de présenter cet accord comme une avancée historique et de promettre de poursuivre sur "l'élan impulsé à Copenhague".
Pour l'heure, le programme des réunions prévues en 2010 ne témoigne guère d'un sentiment d'urgence.
La prochaine conférence de l'Onu sur le climat est l'habituelle réunion semestrielle, du 31 mai au 11 juin à Bonn.
En comparaison, trois conférences ont eu lieu en 2009 à Bonn, et deux autres à Bangkok et Barcelone avant celle de Copenhague.

En plus de la reconnaissance du plafonnement nécessaire des températures à 2°C, l'accord de Copenhague soutient "l'objectif" d'un fonds climatique au bénéfice des pays pauvres doté de 100 milliards de dollars par an, avec le déblocage immédiat de 10 milliards de dollar par an pour la période 2010-2012.

Certains analystes estiment que ce texte pourrait éclaircir l'horizon pour la loi débattue au Sénat américain sur la limitation des rejets de GES. Les Etats-Unis sont le seul pays industrialisés à ne pas s'être imposé de telle limite.
"Cela prépare le terrain pour le Sénat, dont l'une des premières réticences était l'absence de transparence sur le engagements de la Chine. Maintenant que nous avons obtenu cela, c'est une excuse en moins pour les sénateurs", a estimé Frances Beinecke, présidente du Conseil de défense des ressources naturelles.

Par Reuters,
L'Express
20/12/2009

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