vendredi 11 décembre 2009
***Les discussions sur le financement des mesures climatiques se poursuivent...***
***À la fin de la première journée du sommet européen, les chefs d'État et de gouvernement n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la question du financement de démarrage rapide, c'est-à-dire sur le financement nécessaire au démarrage rapide des mesures d'adaptation au changement climatique dans les pays en voie de développement pour la période 2010-2012. Les discussions se poursuivent pour cette raison durant la nuit.
Le financement de démarrage rapide et les tous derniers préparatifs en vue de la Conférence de Copenhague étaient les questions principales de la première journée du sommet européen.
« La semaine prochaine, plus de 110 chefs d'État et de gouvernement se réunissent à Copenhague. Le mandat sur lequel nous nous sommes mis d'accord en octobre dernier est toujours valable. L'UE s'engage à réduire ses émissions de 30 pour cent d'ici 2020, à la condition que d'autres parties du monde prennent des engagements similaires. Notre offre est conditionnelle. L'UE est responsable de 13 pour cent des émissions mondiales, nous ne pouvons pas résoudre ce problème tout seul. À ce problème international doit être apportée une réponse internationale », a déclaré le Premier ministre Fredrik Reinfeldt lors de la conférence de presse jeudi soir.
Un mandat commun
Les chefs d'État et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord en octobre dernier sur un mandat de négociation commun en vue de la Conférence sur le changement climatique de Copenhague. Il avait alors été confirmé qu'il était nécessaire de débloquer annuellement 100 milliards d'euros pendant les dix prochaines années pour réussir à financer l'adaptation des pays en voie de développement au changement climatique. Ces fonds doivent provenir aussi bien de contributions des pays en voie de développement, que du marché d'échange des quotas d'émissions et de financements publiques internationaux. Ces derniers pourraient être à hauteur de 22 à 50 milliards d'euros, et l'UE devrait y apporter une contribution équitable. Par ailleurs, les dirigeants européens se sont mis d'accord sur le fait que les pays en développement avaient besoin d'un apport financier supplémentaire de 5 à 7 milliards d'euros par an de 2010 à 2012, un financement de démarrage rapide, afin d'amorcer les efforts d'adaptation. Il a cependant été décidé que la contribution à cette somme se faisait de manière volontaire.
Plusieurs pays européens se sont longtemps montrés sceptiques à l'allocation de fonds à ce type de financement en pleine période de crise économique et financière, mais ils se sont finalement rangés derrière les conclusions adoptées lors du sommet d'octobre dernier. Suite à cette décision, des consultations internes ont eu lieu, visant à définir combien chaque pays de l'UE est prêt à allouer au financement de démarrage rapide. Le Japon a déjà fait connaître la hauteur de sa contribution, et les États-Unis devraient vraisemblablement communiquer très prochainement leur chiffre. Les négociations internes de l'UE se poursuivent donc pendant la nuit. Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt compte pouvoir présenter un chiffre demain, lors de la poursuite du sommet.
« Nous allons travailler toute la nuit afin de mettre tout en place. Il y a toujours des différences entre 27 états indépendants. Mais je crois que nous pouvons, demain matin plutôt que ce soir, arriver à nous mettre d'accord sur un meilleur chiffre concernant le financement des mesures d'adaptation . L'atmosphère du dîner de ce soir a montré que nous avions des points de vue identiques concernant le besoin d'un leadership européen lors de la phase finale à Copenhague. C'est pourquoi nous poursuivons les discussions », a expliqué Fredrik Reinfeldt.
Les affaires financière et l'avenir de l'UE
La crise économique et financière a également fait l'objet de discussion lors du sommet. Les pays de l'UE ont travaillé énergétiquement pour sortir l'Union de la crise économique et financière. Au cours du sommet, le besoin de mettre en place un nouveau système de surveillance des marchés financiers, point sur lequel les ministres européens des finances se sont mis d'accord la semaine dernière, a été spécialement souligné. Le Conseil européen a discuté également des effets des mesures de soutien qui ont été mises en place pendant la crise, ainsi que des stratégies de sortie, c'est-à-dire le retrait progressif de ces mesures de soutien.
Au début de l'année prochaine, la Stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi vient à échéance, et une nouvelle stratégie EU2020, visant à renforcer la compétitivité de l'UE sur le plan mondial, doit alors être en place. Les discussions concernant les détails de cette stratégie se poursuivront pendant la Présidence espagnole l'année prochaine.
se2009.eu
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