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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

lundi 7 décembre 2009

***Copenhague : état d'urgence pour la planète...***


***Une centaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus dans la capitale danoise.

Le gong a retenti. Le centre de conférences de Copenhague ouvre ses portes lundi matin pour la 15e Conférence sur le climat sous l'égide des Nations unies (COP 15 en jargon onusien). Pour les représentants des 192 pays présents et les 30 000 délégués inscrits, l'enjeu est de taille : jeter les bases de l'accord qui succédera au protocole de Kyoto, dont la fin est inscrite en 2012.

Sur le papier, l'objectif scientifique paraît simple : limiter la hausse globale des températures à 2 °C à la surface de la Terre. Au-delà, les risques pour la planète sont importants, estiment les scientifiques du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat, IPCC en anglais), qui font référence dans cette négociation. Cela suppose de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050.

La réalité est évidemment plus tortueuse et les enjeux politiques sont compliqués. Après des mois de réunions de préparation en apparence aussi complexes qu'improductives, les grands pays développés mais aussi les émergents (Chine, Brésil, Inde…) ont montré leur bonne volonté en mettant des chiffres sur la table (voir infographie ci-dessous). Une grande première pour les Américains après l'ère Bush, hostile à l'idée de s'engager sur la question climatique, mais aussi pour les Chinois. Et une spirale positive : les Indiens, qui refusaient il y a une semaine encore d'entrer sur ce terrain, ont à leur tour cédé mercredi dernier.

Première difficulté, ces données ne sont pas toujours comparables. Lorsque l'Europe ou encore les États-Unis annoncent une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue, la Chine et l'Inde parlent d'une réduction de leur intensité carbone : autrement dit de la quantité de gaz à effet de serre émis pour chaque yuan ou roupie de leur revenu national. Deuxième problème : les pourcentages annoncés par les pays développés sont à ce jour très insuffisants au regard des objectifs : «Si on additionne toutes les diminutions en les rapportant à 1990, année de référence, la baisse proposée par les pays développés varie entre 12 et 16 % en 2020», explique Emmanuel Guérin, consultant à l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). Or, dans leurs différents scénarios, les scientifiques du Giec estiment ainsi qu'à mi-parcours de l'objectif, la baisse doit être au minimum de 25 % et, dans les projections les plus pessimistes de 40 %.

Mais, au-delà des seuls chiffres, la bataille se joue sur le terrain politique où la méfiance est reine. Les pays du Sud attendent à la fois des financements tout en refusant des engagements trop contraignants au nom de la «responsabilité historique» des pays développés. De leur côté, les pays occidentaux refusent l'idée de laisser la Chine négocier dans le même groupe de pays que le Burkina Faso ou les petites îles du Pacifique menacées de disparaître.

Engagements politiques

Chinois et Américains peuvent être tentés par un accord a minima. L'Europe, en revanche, s'est engagée à réduire de 20 % ses émissions en 2020 et à 30 % en cas d'«accord satisfaisant».

Toutes ces questions et bien d'autres seront donc sur la table avec une quasi-certitude : le sommet ne s'achèvera pas sur la signature d'un traité juridique mais sur des engagements politiques. Un texte élaboré notamment par la centaine de chefs d'État et de gouvernement - dont Barack Obama - présents dans la capitale danoise les 17 et 18 décembre. Une telle mobilisation au plus haut niveau n'a pas été vue depuis le sommet sur la Terre à Rio en 1992. Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Écologie, en est sûr : «Avec Copenhague, une nouvelle organisation du monde est en route.» Réponse le 18 décembre.

Marielle Court et Fabrice Nodé-Langlois
Le Figaro
07/12/2009

***A SUIVRE...***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

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